Commentaire, les caractères de la Bruyère

Il p g convient d’étudier d’ un animal raisonnabl d tournée en dérision l’attitude belliqueuse est dénoncée. Enfin, conscience. lan is le l’homme n’est pas s verrons comment ne prise de I. La réfutation de La Bruyère : l’homme n’est pas un animal raisonnable 1. Un échange des rôles 2. L’homme, un animal dénaturé 3. Un appel à la raison La dénonciation de l’attitude belliqueuse des hommes 1. Une parodie d’épopée 2. Les images de la violence 3. L’amour-propre, principale cause des guerres Un appel à une prise de conscience 1. Cadresse aux lecteurs 2.

La réaction attendue chiffres « neuf à dix mille chats », le caractère effrayant de la bataille « ils se sont jetés avec fureur les uns sur les autres » eprennent les caractéristiques de l’épopée, mais la présence de ces chats humanisés opère un détournement parodique. Le moraliste montre ainsi le caractère absurde d’une telle entreprise. Les hommes qui se battent entre eux ne sont pas « raisonnables Les images de violence s’attachent au thème de la guerre comme par exemple l’utilisation du nom « boucherie » pour la désigner.

Dans une gradation, l’auteur évoque les violences effectuées sans armes « vous arracher les cheveux, vous égratigner au visage « vous arracher les yeux de la tête », avant de se complaire dans une description des ouffrances endurées par le fait des armes « vous faire réciproquement de larges plaies d’où peut couler votre sang jusqu’à la dernière goutte Cette attitude belliqueuse des hommes ne semble due qu’à un seul défaut : l’amour-propre.

Si celui-ci n’est pas nommé, il est sous-entendu à travers des formules comme « vous donn[ez] aux ce qu’il y a de pire, pour prendre pour vous ce qu’il y animaux a de meilleur Conformément à son projet de moraliste, La Bruyère étudie l’homme et montre ses faiblesses, afin d’amener le lecteur à une prise de conscience.

Proposition pour la rédaction des parties I et Ill La réfutation de La Bruyère : l’homme n’est pas un animal La thèse « Ihomme est un animal raisonnable », délivrée au début du paragraphe, est d’emblée contestée par La Bru ère avec l’emploi du verbe « corn 2 début du paragraphe, est d’emblée contestée par La Bruyère avec l’emploi du verbe « », clairement péjoratif. corner ‘expression apparait à plusieurs reprises, à chaque fois de maniere ironique.

L’homme est, à plusieurs reprises, assimilé à un animal, mais de manière ironique, par exemple lorsque le moraliste évoque les animaux et les désigne comme « vos confrères », en s’adressant aux ommes. Les exemples successifs présentés de façon parallèle – le tiercelet de faucon, le lévrier, l’homme « qui court le sanglier » – accentuent la ressemblance entre l’homme et l’animal. Mais les animaux aussi sont humanisés, à la manière d’une fable « si les uns ou les autres vous disaient qu’ils aiment la gloire », « les uns ou les autres » renvoyant aux chats ou aux loups.

La Bruyère semble donc d’accord avec l’idée que l’homme est un animal, mais il conteste l’adjectif « raisonnable Effectivement, la taupe et la tortue, comparées à l’homme, placé dans une position ‘infériorité « au-dessous de » possèdent « l’instinct de leur nature b, contrairement à l’homme, dévalorisé ici pour ses « légèretés « folies », et « caprices » (dans un rythme ternaire qui mime son égarement).

Son imagination et son intelligence techniciennes sont mises au profit de la destruction : « car avec vos seules mains que vous pouviez-vous faire les uns aux autres ? » et l’énumération des armes « les lances, les piques, les dards, les sabres et les cimeterres » s’oppose aux « dents » et « ongles » des animaux. La Bruyère s’attache à montrer que la raison conseille de ne pa 3 et « ongles » des animaux. La Bruyère s’attache à montrer que la raison conseille de ne pas se battre contre son prochain.

Il emploie l’exemple de deux chiens qu’il met en scène : ils « s’aboient, s’affrontent, se mordent et se déchirent Face à ce spectacle, le jugement des hommes est retranscrit : « Voilà de sots animaux Cette phrase fait suite aux jugements précédents, donnés au style direct : un animal qui suit sa nature est un « bon » animal ; celui qui s’attaque à un autre de son espèce ne fait pas preuve de raison. L’homme n’est donc pas « un animal raisonnable et La Bruyère développe plus articulièrement l’exemple de la guerre.

Ill. Un appel à une prise de conscience L’ouvrage s’adresse explicitement aux hommes, comme le montre l’apostrophe « ô hommes » qui traduit la condescendance de l’auteur. L’utilisation récurrence de la deuxième personne du pluriel et des questions rhétoriques « ne rirez-vous pas de tout votre cœur ? » Incitent le lecteur à réagir. Le passage se veut persuasif. Mais, dans cet extrait, le moraliste convie son lecteur à participer aux différentes visions qu’il propose, dans des tournures parallèles.

La VISIOn du « tiercelet de faucon » qui « fait une belle escente sur la perdrix » appelle des paroles au style direct « Voil un bon oiseau et trois autres scènes sont alors proposées au lecteur, dont l’auteur imagine les paroles. De même, trois fictions, introduites par « hypothétique « si » s’achèvent par les réactions supposées de celui-ci. Le lecteur est Invité à construire le raisonnement, dans une a 4 réactions supposées de celui-ci. Le lecteur est invité a construire le raisonnement, dans une argumentation imagée et qui se veut efficace.

Dissertation Selon vous le détour par l’Autre est-il un bon moyen pour dénoncer les travers de sa propre société ? I. Différentes modalités pour dénoncer la société à travers l’Autre 1. L’Autre peut être mis en scène dans un apologue et sa parole, ses actions, mettent en évidence les défauts de la société. Ex. : L ‘Ingénu, personnage de Voltaire, porte un jugement sur la société française. 2. La rencontre avec l’Autre permet de revenir sur soi : la société française est comparée à une autre société qu’on observe. Ex. Les utopies présentent un monde autre que le nôtre. Les différences entre les habitants sont perceptibles (L’Eldorado dans Candide) Il. Le détour par l’Autre est un bon moyen pour dénoncer les ravers de sa société 1. C’est un détour commode pour permettre au lecteur de prendre de la distance avec sa propre société. Trop engagé dans le monde, le lecteur ne peut pas toujours distinguer les injustices, les travers. Ex. : Dans Micromégas, le territoire convoité est désigné comme un « tas de boue En le diminuant de taille, le philosophe montre la futilité des causes de la guerre. . En adoptant un regard neuf, le lecteur aborde les grands sujets sous un angle d’approche inédit. Ex. : Les inconséquences des Parisiens, dans les Lettres persanes, deviennent manifestes so S étranger. 3. ar le biais de la fiction de l’Autre, l’argumentation devient plus efficace, car elle sollicite l’imagination du lecteur en même temps que la réflexion. Elle suscite chez lui des émotions, comme le rire ou la fascination. Ex. : Les Adrèles dans « Les Jumeaux » fascinent et inquiètent, mais nous font réfléchir notre propre monde.

Ill. Les dangers de la fiction de l’Autre 1. La fiction a un pouvoir de séduction : le lecteur est captivé par les aventures de l’Autre et peut oublier la dimension argumentative du texte. Ex. : Les contes philosophiques de Voltaire comme L’Ingénu peuvent passer pour des récits, es romans. 2. Le message, en étant brouillé par une image, n’est pas toujours clair. La pensée de l’auteur se déguise derrière celle d’un autre personnage. Ex. : Les Fables de La Fontaine, par leur récit qui peut présenter des animaux, constituent des énigmes.

Dépourvues parfois de moralité, elles dissimulent leur sens véritable, comme « Le Rat qu s’est retiré du monde », qui se finit sur une note ironique. Écriture d’invention En vous appuyant sur le texte de Sternberg, composez le discours qu’un penseur Adrèle, plus raisonnable et pacifique, pourrait tenir à ses congénères our les exhorter à faire preuve de mesure. Éléments de correction et critères pour la notation Le genre du discours doit être adopté.

Il suppose la présence de destinataires clairement identifiés, l’emploi de tournures convaincantes, et une organisation qui peut suivr S suivre le schéma des discours antiques : exorde, exposé des arguments, éventuellement narration (le discours peut être lié à un événement particulier), péroraison (résumé et appel à de forts sentiments). Le discours doit être placé dans un contexte qui doit être transparent à la lecture de l’écrit ‘invention : qui est ce penseur adrèle (un homme politique, un simple citoyen, ? , pourquoi s’adresse-t-il à ses concitoyens (à la suite d’un épisode particulièrement sanglant ? parce qu’un peuple plus pacifique a été rencontré dans quelles conditions se produit ce discours (à la radio ? dans une assemblée constituent des questions importantes qui ont une influence sur la composition du discours. Si l’appel à la raison est un argument fondamental et nécessaire (comment vivre si l’on pousse son jumeau adrèle à tuer? ), l’écrit d’invention doit trouver d’autres mobiles.