Il ne critique pas les institutions (législateurs, église, pouvoir politique), mais les hommes qui n’appliquent pas les lois ou qui sont en contradiction avec leurs discours : « le Code noir est fait en leur faveur. Soit » (z respect de la loi par l’auteur) « Mais la dureté des maîtres excède… » (z critique des esclavagistes : ils ne respectent pas la loi) « Des théologiens assurent que… » (z respect de l’Eglise) « Mais es missionnaires n’apprennent point leur langue » (z critique des prêtres) « Ils ont mérité les châtiments du ciel… / « Est-ce donc à nous être leurs bourreaux ? » (z c’est à Dieu de les punir, de quel droit agirions-nous à sa place ? c’est l’auteur qui respecte Dieu ; les esclavagistes eux sont en faute, ils ne respectent pas la parole chrétienne) « Des politiques la guerre le justifiait » (z respect de la loi) « Mais les Noirs ne nous la font point » (z critique des colons : ils ne respectent pas la loi) Le jeu sur les sentiments – Culpabilisation par les images pathétiques (accumulation du 3ème paragraphe + ontraste « comme des bêtes » / « comme des hommes par l’ironie Ah ! e sais bien que… par la question rhétorique (5ème paragraphe), par la métaphore animale (« Laissons les vautours… » = si nous participons a leur viol 2 paragraphe), par la métaphore animale (« Laissons les vautours… » = si nous participons à leur violence, nous nous rabaissons au rang des animaux à notre tour) 3. 7ème paragraphe : jeu sur les sentiments, ses interlocuteurs sont des personnes susceptibles de prendre son parti et qu’il s’agit de rallier à sa cause. s philosophes (à persuader car leur vision humaniste doit les ousser naturellement du côté des anti-esclavagistes) Valorisation (hyperbole « avec tant de courage ») destinée accentuer l’effet de l’expression « je suis fâché » qui marque la déception d’un ami et vise à culpabiliser (l’auteur se présente comme un admirateur déçu) Accusation d’insensibilité (contraste « plaisanter » / « esclavage des noirs »), d’aveuglement volontaire, voire de lâcheté (métaphore « se détournent au loin »), d’injustice (citation de deux exemples d’engagement des philosophes – Saint- Barthélemy et massacre des Mexicains- pour montrer qu’ils hoisissent leurs causes et qu’ils s’intéressent davantage au passé qu’au présent = refus par Fauteur de toute hiérarchie dans la souffrance et dans les causes à défendre. Culpabilité accentuée par la question rhétorique fondée sur le contraste entre « tourment » et « délices » es femmes (souvent ignorantes de la réalité de la situation vu leur mode de vie. Le but est de leur ouvrir les yeux sur la réalité, de les sensibiliser en espérant qu’elle puisse jouer un rôle 3 yeux sur la réalité, de les sensibiliser en espérant qu’elle puisse jouer un rôle d’influence auprès des décideurs, leurs maris par exemple. Jeu sur le pathétique : accumulation de six éléments connotés par le luxe et le plaisir (évocation plaisante), puis rupture avec l’image terrible de la « main des malheureux Noirs » connotée par la souffrance (contraste saisissant). Pour terminer, l’expression « pour elles » placée en fin de phrase crée la culpabilité.
Apostrophe Femmes sensibles ») destinée à les impliquer dans le discours et à les toucher plus sûrement (mise en avant valorisante de leur sensibilité, leur humanité) Appel à la sensibilité et culpabilisation finale par un nouveau jeu sur les contrastes : « pleurs » devant les « tragédies » / ndifférence devant le réel ; « ce qui sert à vos plaisirs » / « mouillé des pleurs et teint du sang des hommes » (choc de la métaphore, importance donnée aux images qui rendent la réalité de l’esclavage beaucoup plus concrète. Le but est de remplacer les connotations positives associées habituellement au café, au chocolat ou au maquillage par des connotations négatives. L’idée est de gâcher le plaisir pour obliger les femmes à réagir) Final sur une exclamation scandalisée de fauteur qui donne plus de poids à la culpabilisation et fait passer sa propre émotion au lecteur.