Jean Pierre de Calis Florian

Issu d’une famille noble et vouée à la carrière des armes, il nait à Sauve dans le Gard, et passe sa prime Jeunesse au château de Florian, sur la commune de Logrian, près de Sauve, au pied des Basses-Cévennes. Sa mère, d’origine espagnoleN 1 meurt lorsqu’il est enfant et il est élevé au château de Florian. Son oncle ayant épousé la nièce de Voltaire, c’est à dix ans, en Juillet 1765 lors d’un séjour à Ferney, qu’il est présenté au célèbre écrivain, son grand-oncle par alliance, qui le surnomme Florianet et parle de lui dans sa correspondance comme étant son « neveu par ricochets .

Il s’installe ensuite chez ses oncle et tante qui prennent en charge son éducation dans le quartier du Marais, à Paris. Ripe next page À treize ans, il devien puis entre quelques Bapaume. À sa sortie se, le régiment des drag convenant pas, il solli de PenthièvreN 2 royale d’artillerie de omme officier dans de garnison ne lui me qui lui conserve son gradeN 3 dans l’armée mais lui permet de suivre le duc de Penthièvre à Anet et paris (un petit appartement lui était rése Swige to next page réservé à l’hôtel de Toulouse) et de s’adonner entièrement à la oésie.

Le duc de Penthièvre, qui lui avait donné à sa cour le titre de gentilhomme ordinaire, resta sa vie durant son ami et son protecteur. En 1779, une première comédie écrite sur le mode des comédies italiennes (Les Deux Billets), lui vaut le succès. L’année suivante il fait jouer Jeannot et Colin, pièce inspirée du conte de Voltaire. Le poème satirique, Voltaire et le serf du Mont-Jura (1 782), lui vaut la reconnaissance de l’académie qui lui attribue un prix. Florian condamne, dans cette œuvre la servitude et préconise son abolition.

La même année, il revient au théâtre et obtient un véritable triomphe avec Les Jumeaux de Bergame. En 1783, Florian publie un conte en vers inspiré d’une nouvelle de Miguel de Cervantes, Galatée. L’œuvre est précédée d’une préface qui retrace la vie de Cervantes. il s’inspire de la Bible pour écrire un poème narratif, Tobie , et une églogue, Ruth, récompensée par l’académie française en 1784. Avec le succès, vient l’ambition • Florian se lance dans un roman épique (Numa Pompilius) qui soit digne de concurrencer le Télémaque de Fénelon. Ce sera un échec.