Développement Durable Economie

Partie II : La création de richesses et la croissance économique Chapitre 3 : Les finalités de la croissance. La création de richesses et le niveau de vie. A) La création de richesses 1. La définition de la croissance économique. *La croissance d’une économie ou d’un pays représente un accroissement continu et durable sur longue p notamment du PIB d’ biens et services dan n • next page généralement un an. dans un pays. ) En gé icative et ond à la création de période ns et services crée elle s’accompagne de développement et de progrès.

On ne confond pas la croissance et l’expansion qui est un ccroissement du PIB sur courte période. En générale, la croissance s’accompagne de changements structurels. (Exemple : on va vers l’urbanisation, le primaire diminue pour aller vers le secondaire qui va vers le tertiaire qui montre le progrès technique) et de progrès economiques. Quand d’une année sur l’autre, la croissance ralentie mais reste positive, on parle de récession. En revanche, quand la croissance devient négative, on parle de dépression. 2. La mesure de la croissance économique. (PxQ= euros)]. Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées.

Revient tout le temps en économie . PIB=POXQO Exemple : 10 objets x 100 = 1 000 10 objets x 1000 Tl PIB = PI-QI 1 100 100x 12=1 200 Le taux de croissance d’un pays mesure la variation en pourcentage du PIB entre deux périodes après élimination de la hausse des prix de cette période. b) La production marchande et non marchande. PIB = sommes des valeurs ajoutées = production marchande et production non marchande. *La production marchande correspond à la création de biens et services vendu sur un marché à un prix supérieur au cout de production en vue de réaliser un profit.

Elle est réalisée par les entreprises privées mais également les ntreprises publiques du secteur concurrentiel (EDF, SNCF). Elle représente 83 % du PIB. *La production non marchande correspond à la production de services fournis gratuitement ou quasi gratuitement (prix inférieur au cout de production). Elle est réalisée par les administrations publiques 2 DE 9 u nom de l’intérêt on le prenait en compte, le PIB serait alors majoré. – Le PIB sous évalue puisqu’il comptabilise la production non marchande au cout de production et non au prix du marché. Le PIB recense toutes les activités déclarées et rémunérées même si elles sont ocives et diminue la qualité de vie, exemple l’Erika. B) Appréciation du niveau de vie d’une population. 1. La définition du niveau de vie *Le niveau de vie : dépend du revenu. Il mesure la quantité de biens qu’une population donnée peut acheter avec son revenu. Il est souvent assimilé au pouvoir d’achat obtenu ? partir du revenu disponible après déduction de l’inflation de la Différence niveau de vie et mode de vie.

La croissance d’un pays permet de distribuer plus de revenu et donc d’augmenter le niveau de vie. Quand le niveau de vie augmente, cela provoque des changements : dans le mode de vie, c’est-à-dire, la manière de dépenser son argent. Car la part consacrée aux dépenses visant la satisfaction des besoins primaires (manger, dormir) diminuent au profit des dépensent pour les besoins secondaires. – La part en pourcentage consacré à la consommation diminue au profit de la part consacré ? l’épargne.

La notion de qualité de vie est plus large de celle de niveau de vie car elle prend en compte au-delà du pouvoir d’achat des aspects non matériels liés ? l’exercice de liberté (culturels, politique, religieuse et à l’environnement). 3 iens et services en vue de satisfaire les besoins des ménages. Avec la consommation, il y a destruction immédiate ou progressive avec la consommation de bien semi-durable (1 ans) et de biens durables (>2ans). La consommation dépend essentiellement du revenu des ménages mais quand celui-ci est insuffisant, les ménages peuvent avoir recours à un crédit ou bien puiser dans leurs epargnes.

L’I. N. S. E. E évalue le niveau de vie selon la taille du ménage. Elle dresse un bilan par unités de consommation (membre du ménage). Valeur en IJ. c Membre du ménage 1er adulte du ménage Autres adultes du ménage Enfants 3. L’épargne ‘épargne : c’est la partie du revenus qui n’est pas consommée. R-C Taux d’épargne des ménages : E/R x 100 = en 2009. Dépenses incompressibles 2009 : 33% en moyenne mais 56% pour ménages pauvres. Cépargne est un flux représentant l’accumulation de l’épargne tout au long de sa vie.

Elle est essentiellement constituée à titre individuel mais peut provenir d’un héritage. 4 étatique Epargne forcée ou obligatoire épargne forcée monétaire C) Les comparaisons internationales 1. La parité de pouvoir d’achat, ou PPA C’est un taux de conversion monétaire qui élimine les différences ‘inflation d’un pays ? l’autre pour rendre leur PIB comparable. Le PIB PPA est donné en 2. La comparaison des niveaux de vie. Dans chaque pays, on calcule le prix d’un panier type de biens et services représentant la consommation moyenne d’un ménage.

Ce panier est ensuite converti en une monnaie fictive : le standard de pouvoir d’achat e développement économique A) Distinction entre croissance et développement 1. La croissance, condition du développement Alors que la croissance est un phénomène avant tout quantitatif (accroissement du PIB), le développement englobe le quantitatif mais met raccent sur le ualitatif. Il se caractérise en effet par la croissance mais s’accompagne d’améliorations dans les conditions de vie et de bien-être et provoque des transformations structurelles (économique, social, culturel, politique etc. . Il ne peut y avoir de développement sans croissance mais il peut y avoir croissance sans développement. 2. Les critères du développement Critère S réellement Taux de fécondité Nombre d’enfants par femme en âge de procréer (France 2,2) Taux de mortalité infantile Nombre de décès au cours de la première année pour mille naissances. B) Les indicateurs du développement . Les limites du PIB/habitant Il ne permet pas de mettre en valeur les inégalités au sein d’une population et ne comptabilise pas l’économie informelle (très importante dans les pays peu développés).

C’est pourquoi, deux indicateurs composites vdont être utilisés pour avoir une vision plus qualitative du développement. 2. L’indice de développement humain (IDH) Il comprend le PIB/habitant, l’espérance de vie à la naissance, le taux d’alphabétisation des adultes et le nombre moyen d’années d’études. Cet indicateur est évalué entre O et 1. [Statistiques IDH sur Banque mondiale . L’indice de pauvreté humaine Il combine 3 critères • û Longévité : pourcentage de décès avant 40ans. Instruction : pourcentage d’analphabétisation chez les adultes.

LI Conditions de vie : D Accès à l’eau potable Û Accès aux services de santé û Enfants de – de Sans souffrants d’insuffisance pondérale. C) Les différents niveaux de développement [Voir chapitre 2] ressources ne sont pas renouvelables et d’autres le sont mais sont surexploitées. La montée des inégalités Au sein d’un ou entre pays. Dégradation et risques écologiques Pollutions, gaspillages, déchets, C02, échauffement climatique etc. 2. Les principes du développement durable. Le développement durable montre la capacité à satisfaire les besoin des générations présentes sans compromettre ceux des générations futures.

D Origines du développement durable C’est en 1968 qu’un groupe de personnalités de plusieurs origines crée le Club de Rome et publie un livre appelé « Halte à la croissance ! » qui va avolr un retentissement mondial. Ce rapport fit parler de lui pendant 2 ans. Cependant, il fut oublié car non suivi d’applications concrètes. Ce livre représente tout de même le ébut de la multiplication de réunions internationales et de nouvelles publications jusqu’en 1984 où a été crée officiellement la Commission Mondiale de l’Environnement et du Dévelo ement. ? Principes du développe ndicateur qui mesure la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation quotidienne. Elle dépasse de 20% les capacités biologiques de la planète. Elle a doublée en respace des 30 dernières années. Celle des pays riches est 6 fois plus importante que celle des pays pauvres. 2. Le PIB vert Le PIB Vert consiste à partir du PIB (évalué en unité monétaire) ? oustraire tous les dommages écologiques et sociaux que peut causer la croissance.

Inversement, en rajoutant tout ce qui contribue au bien-être de la population comme les infrastructures, la prise en charge par l’État de biens collectifs (culture, etc. ). 3. Les indicateurs du bien-être Ces indicateurs combinent les dépenses de consommations d’un pays auxquelles on ajoute les contributions non-monétaire correspondant à la production Domestique. Cependant, on déduit tout ce qui (dans le social) traduit les inégalités ainsi que tout ce qui touche aux problèmes écologiques. dicateur de bien-être économique durable / indice de progrès véritable C) Les politiques de développement durable 1.

Les actions menées au niveau international a) Le protocole de Kyoto (1997) pour 2005-2012. Cette conférence a fixée un calendrier de réductions des émissions de gaz à effets de serre, considérés comme responsables du réchauffement climatique. Le protocole impose à 38 pays industria ire leurs émissions avec 8 conférence a été décevante d’un point de vue décisionnel. On parle alors d’accord à minima qui fixe le principe pour tous les pays de faire des efforts sur la imitation des émissions de gaz à effets de serre. ) Autres actions Sommet de Rio (1993) : pour sauver les espèces menacées de la planète. Protocole de Carthagène (2000) : prévenir les risques de la biotechnologie. Journée Mondiale de l’Eau (2007) : 2,4 Mds individus vivent sans installation d’eau accessible. Mds n’ont pas accès à Peau potable. 2. Les actions au niveau européen ‘Union Européenne a établi une stratégie de développement durable sur longs termes autour de 4 thèmes : Lutter contre le changement climatique Gérer les ressources de manieres responsable Assurer des transports écologiques et vivables 9