Aujourd’hui, en France les inégalités du taux de salaire entre les hommes et les femmes persistent même si elles demeurent moins importantes qu’autrefois. A l’aide d’un document tiré de l’INSEE présentant sous forme de courbe l’évolution du taux de salaire des femmes par rapport ? celui des hommes, nous pouvons faire le constat suivant : En effet dans les années 1950, les femmes employées à temps complet percevaient en moyenne des salaires masculins.
A partir de 1998, une nette augmentation des salaires féminins s’observe, elles touchaient au moins des salaires masculins. Ce processus d’augmentation s’est effectué essentiellement en vingt- cinq ans(de 1973 à 1998). Après avoir stagné à entre 1998 et p g 2004, le rattrapage pr 2010, les femmes to Les causes liées à cet • Tout d’abord par de is très lentement . En ires masculins. ultiples . nératrices, car un grand nombre d’emplois qu’elles occupent se trouvent dans le secteur des services peu qualifiés où les salaires sont faibles • grande di Suipe to View next page distribution, services domestiques, etc. • On explique également les inégalités par le nombre d’heures ravaillées car une majorité de femmes occupent les postes ? temps partiel. Cette situation nous amène à nous poser la question suivante: Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes ?
Selon un constat de l’Observatoire des inégalités, en France, l’écart global du taux de salaire entre les hommes et les femmes est de 27% et se répartit de la façon suivante 13,3 % dû au temps de travail : leur revenu tous temps de travail confondu est logiquement inférieur (de 7,5 %) ; les hommes font plus souvent d’heures supplémentaires (ce qui explique 5,8 % de ifférence) • 3,7 % est dû à des différences de poste (cadre, employé, ouvrier), d’expérience, de qualification et de diplôme et de secteur d’activité (éducation ou finance) • 9,7 % restent inexpliqués (ou attribués au sexisme).
Mais il faut également savoir que les écarts de salaires dépendent surtout de la catégorie socioprofessionnelle : ‘inégalité des salaires entre hommes et femmes est la plus forte chez les cadres et donc les écarts se creusent plus parmi les salaires les plus élevés. A l’inverse, récart le plus fa 2 es écarts se creusent plus parmi les salaires les plus élevés. A l’inverse, récart le plus faible se trouve parmi les employés, une catégorie majoritairement féminisée.
Si nous faisons un Etat des lieux sur les inégalités (sources insee 201 0)nous pouvons voir que le salaire mensuel net moyen des hommes est de 2 263 euros pour un équivalent temps plein, contre un salaire moyen de 1 817 euros pour les femmes(données 2010). Un rattrapage qui stagne en période de crise économique. Il déplore aussi politiques d’austérité mises en place dans les pays ndustrialisés, les femmes salariées étant les premières à le subir, tant au niveau des salaires, des recrutements que de la politique familiale.
La législation, peut-elle changer les mentalités ? Les inégalités entre les femmes et les hommes persistent mais l’égalité des droits des femmes et des hommes est aujourd’hui inscrite dans la 101. Ça n’a pas toujours été le cas. (Observatoire des inégalités- Octobre 2014) En 1907 : les femmes ont eu le droit de percevoir leur salaire En 1982 : loi sur l’égalité des salaires entre hommes et femmes 3