chapitre 6

INTENSITÉ CONCURRENTIELLE LES FAITS MARQUANTS DU SECTEUR p g Première tran 1923 : . Première émis 1931 l’inventeur René Bart Montrouge. t essus de l’atlantique ue grâce ? tre expérimental de 1949 : Premier journal télévisé 1950 : Premier direct télévision en France : La pièce de Marivaux «Le Jeu de l’amour et du hasard» est retransmise en direct sur l’unique chaîne de télévision, depuis la Comédie-Française.

Le 1er octobre 1967 : La couleur arrive sur les écrans de télévision française 1er Octobre 1968 : Ce soir-là, la télévision diffuse le premier écran publicitaire de l’histoire cathodique. spots, 5 marques. Régilait, Tricot Bel, Boursin, Schneider et Virlux. l’année suivante avec la colorisation de TF1. Années 80 : Arrivée de la télécommande. 1982 : Création de la Haute Autorité de Communication audiovisuelle. Elle garantie l’indépendance du service publique dans les domaines de la radiodiffusion et de la télévision.

Le 4 novembre 1984 : Lancement de Canal + Le directeur général de la toute première chaîne à péage française, André Rousselet ouvre l’antenne. Canal + compte à ses débuts 1 86 000 abonnés. Le concept de la chaîne est fortement inspiré de la chaîne méricaine HBO et consacre l’essentiel de ses programmes au cinema et au sport. 1989 : Création du Conseil Supérieure de l’Audiovisuel. En avril 1991 : Arte voit le jour sous forme d’un Groupement Européen d’Intérêt Économique (G. E. I. E), composé de la SEPT et ARTE Deutschland TV GmbH. 4 novembre 1992 : Canal Satellite est lancé. 2002 : La cinquième devient France 5 Décembre 2003 : Le CSA donne son accord pour le lancement de la TNL 31 mars 2005 : Lancement des 14 chaîne de la TNT 12 Décembre 2012 : Lancement de 6 nouvelles chaînes haute définition sur la TNT Les performances Économique de l’audiovisuel 2 l’économe de l’audiovisuel et plus précisément de la télévision. D’abord financée par des fonds publics alimentés par une redevance, la télévision a diversifié ses sources de revenus avec la publicité, puis des programmes payants.

La structure de coût de la télévision est passée d’une dominante technique — studio, diffusion — à une structure d’échange internationalisée de concepts d’émissions et de construction d’événements médiatiques, dont les plus connus sont les coupes du monde de football et les jeux olympiques. La mise en scène de téléspectateurs ou de gens ordinaires est devenue un moyen de capter l’audience (émissions de type « confessions », de jeux ou de téléréalité).

En 2013, dans le cadre de sa mission de diffusion d’une information économique et statistique sur le secteur de l’audiovisuel, le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) publie pour la troisième fois une étude sur l’économe de la télévision française. Dans ce compte rendu, le premier élément intéressant est le montant du revenu des chaînes de télévision française. En 201 2, il est estimé, en ten nt compte des financements publics, des recettes publicitaires et des abonnements aux chaînes payantes à 9 473 Millions cy€ . Cela représente une augmentation de 22% du marché de la télévision depuis 2003.

La publicité prend évidement une lourde part de ce montant puisqu’elle représente à elle seule plus de 35% des recettes. 3 de profondes mutations. Les voies d’accès à la télévision et ? la radio, de même que les modalités de leur consommation, se diversifient ; l’accès aux « offres multi chaînes » se généralise ; le nombre d’acteurs économiques intervenant dans le secteur se ultiplie. Dans cette partie, nous allons tenter de définir, de qualifier et de quantifier l’économie de l’audiovisuel et plus précisément de la télévision.

Jabord financée par des fonds publics alimentés par une coût de la télévision est passée d’une dominante technique – animée) publie pour la troisième fois une étude sur l’économie de la télévision française. Dans ce compte rendu, le premier élément intéressant est le montant du revenu des chaînes de télévision française. En 201 2, il est estimé, en tenant compte des financements publics, des recettes publicitaires et des bonnements aux chaînes payantes à 9 473 Millions d’€ .

Cela représente une augmentation de du marché de la télévision depuis 2003 4 9 473 Millions d’€ . Cela représente une augmentation de 22% du marché de la télévision depuis 2003. La publicité prend évidement une lourde part de ce montant puisqu’elle représente à elle seule plus de 35% des recettes. La part des investissements publicitaires dans la télévision. En 2013, le marché publicitaire à atteint 28,4 milliards d’euros dont 10,4 milliards pour la télévision soit 37% de l’ensemble des investissements publicitaire. Ces chiffres traduisent la puissance de ce média historique.

En effet, La télévision est un support très intéressant pour les annonceurs, elle convient à tous types de produits et permet une couverture national. Avec l’arrivée de nouvelles chaînes sur la TNT, les annonceurs répartissent les investissements en fonction des thématiques et des cibles qu’ils vont toucher. Coffre a augmenté avec l’apparition de nouvelles chaînes de la TNT et l’évolution de la législation (par exemple l’autorisation d’une seconde coupure publicitaire des œuvres cinématographiques et udiovisuelles pour les chaînes privées en 2009).

LES PERSPECTIVES DU SECTEUR AUDIOVISUEL Le secteur audiovisuel subit de nombreuses mutation. L’essor d’Internet oblige les chaînes de télévision à revoir leurs offres. Malgré l’apparition de mul le temps moyen passé S le développement de la VOD et notamment depuis l’arrivé de Netflix sur le marché (annexe 1) , de Penregistrement numérique, des journaux d’information sur PC et tablettes, de la télévision connectée et de la télévision de rattrapage. Ces innovations obligent la télévision à s’adapter, à accompagner et à développer es nouveaux usages des publics.

La forte poussée d’Internet bouscule le modèle traditionnel du secteur audiovisuel. Le web est devenu un lieu incontournable de circulation des contenus audiovisuels. La vidéo est omniprésente, la diversité de l’offre est quasi infinie, des formats innovants apparaissent. La consultation ne cesse d’augmenter, les usages se diversifient. La bataille fait rage entre nouveaux acteurs et acteurs des médias classiques, entre contenus professionnels et ceux produits par des internautes. La création a sans doute beaucoup à gagner de cette diversité et de cette profusion.

La télévision ? ‘ancienne n’est pas morte, mais l’avenir de l’audiovisuel se joue aussi sur la Toile, où vont devoir cohabiter différents acteurs et différents modèles. ANNEXE 1 Netflix va en effet accroître la pression sur les chaînes de télévision (baisse structurelle des recettes publicitaires liée ? une fragmentation plus grande du marché, baisse des recettes d’abonnement), qui participent elles-mêmes au financement du cinéma. Dans le pire des scénario envisagés par l’étude, la fiction télé pourrait perdre 24% de ses financements et le cinéma jusqu’? 22% d’ici à 201 7 par rapport à ce qu’ils touchaient en 2012.