protectionnisme

Le mercantilisme, doctrine de protectionnisme économique aux frontières Analyse de la théorie du mercantilisme Le Mercantilisme a été suivi par les États-Unis ainsi que l’Allemagne au XIX ème siècle, mais de nombreuses autres nations l’ont mis en place par la suite, comme le Japon et la péninsule asiatique pour assurer leur développement économique. Le mercantilisme permet à un pays de se protéger de ses concurrents ou d’une entrée trop brutale dans le phénomène de mondialisation.

Pour les libéraux, le mercantilisme est une aberration car selon eux, il ne peut y avoir de ventes à l’étranger sans achats suffisants n retour. Pour les défenseurs de l’école au protectionnisme Premium By tatou I BSR Oeapanq 02, 2015 II pages Qu’est-ce que le Mercantilisme Le Mercantilisme est une doctrine économique dont les origines date du XVI èrne siècle et qui a beaucoup été utilisée jusqu’au XVIIème siècle. Son plus fervent représentant français est Jean- Baptiste Colbert.

Cette théorie porte aussi le nom de nationalisme économique, de théorie de la croissance à vocation d’exportation ou de protectionnisme. Le mercantilisme est la protection de l’économie nationale. Le gouvernement intervient de façon lourde ur l’économie. Il protège l’industrie et les entreprises locales avec des mesures dites protectionnistes comme les tarifs douaniers et les primes à l’exportation. Il limite les importations de biens à l’étranger en les taxant et vien « ext favorise les exportati En ce qui concerne le sortie.

Dans cette th de marchandises et au pays A. 1 ou des aides. limiter également la ys A doit vendre plus Swip next page le, e le pays B n’en vend autrichienne et classique, cette doctrine est perçue comme une sorte d’impérialisme qui a pour objectif final de mettre en place une domination étatique forte. Citation sur le mercantilisme « Aujourd’hui, presque tous les pays riches utilisent la protection douanière, et les subventions pour développer leurs industries.

Fait intéressant, les États-Unis, et la Grande-Bretagne, deux pays supposés avoir atteint les sommets de l’économie mondiale grâce à la politique libérale, sont en fait les plus agressifs en matière de protectionnisme. » Ha-Joon Chan Les auteurs classiques de l’analyse économique justifient les échanges internationaux au nom de l’allocation optimale des ressources au niveau mondial. En effet, l’analyse des relations ?conomiques internationales répond à la même problématique que celle développée dans un cadre national : comment satisfaire un maximum de besoins avec des ressources limitées. . 1. La théorie des avantages absolus 1. 1 . 1 . La théorie d’Adam Smith Adam Smith, dans son ouvrage intitulé « La recherche sur la nature et les causes de la richesse des Nations » intègre son analyse des échanges internationaux dans son analyse globale du fonctionnement de l’activité économique. Il se fonde donc sur les mêmes principes (liberté individuelle, recherche du profit, concurrence) pour inciter les Etats à se spécialiser sur les roductions sur lesquelles ils bénéficient d’un avantage absolu. La notion d’avantage absolu Du fait notamment de dotations initiales en ressources naturelles favorables, ou dune avance technologique, les pays disposent d’un certain nombre de secteurs d’activité pour lesquels ils bénéficient d’un avantage absolu, c’est à dire pour lesquels les entreprises nationales produisent Il bénéficient d’un avantage absolu, c’est à dire pour lesquels les entreprises nationales produisent a un coût de production inférieur à celui d’une entreprise étrangère. Le principe de spécialisation

En conséquence, chaque nation doit chercher à se spécialiser dans les secteurs d’activité pour lesquels elle dispose de cet avantage absolu. Ceci signifie que les facteurs de productions ne servent pas à produire l’ensemble des biens et services nécessaires à la satisfaction des agents économiques nationaux mais doivent être concentrés sur un nombre limité de biens et services ou la nation possède un avantage comparatif en terme de coût de production. Elle justifie donc ainsi l’échange et la spécialisation internationale – La division internationale du travail

De ce fait, si cette spécialisation se met en place entre les différentes nations participant aux échanges internationaux, il se crée ainsi une division internationale du travail fondée sur les avantages comparatifs dont dispose chaque nation à un moment donné. Cette division internationale, non seulement favorise une allocation optimale des ressources au niveau mondial, mais en plus est favorable pour l’ensemble des nations participant aux échanges. 1. 1. 2. Démonstration de la théorie Le pays A doit consommer 6 unités de production pour produire un bien X et trois unités de production pour produire un bien Y

Sans spécialisation, la production mondiale est donc de 3 biens X et de trois biens Y pour une utilisation totale de 24 unités de facteurs de production. Si les pays A et B respectent la théorie des avantages absolus, alors chacun va se spécialiser sur le secteur d’activité pour lequel il bénéficie d’un avantage comparatif absolu, soit la produc secteur d’activité pour lequel il bénéficie d’un avantage comparatif absolu, soit la production de biens Y pour le pays A et la production de biens X pour le pays B.

La spécialisation permet d’accroitre la production mondiale de iens et services pour une consommation constante de facteurs de production et permet alors de satisfaire un plus grand nombre de besoins. David Ricardo reprend ce concept mais ne se situe plus dans le cadre des avantages absolus mais dans le cadre des avantages relatifs. 1. 2. La théorie des avantages relatifs David Ricardo applique l’approche d’Adam Smith à une situation où un pays dispose d’un avantage absolu dans tous les domaines de production.

Selon Adam Smith, cette situation conduirait ? ce que le pays le plus compétitif produise l’ensemble des biens de production. Hors, la réalité est différente. David Ricardo en cherche donc les raisons et tend par la même à démontrer que les Etats ont toujours intérêt à échanger, même si l’un est plus compétitifs que l’autre dans tous les domaines. 1. 2. 1 .

La théorie de David Ricardo – La notion davantage comparatif (ou relatif) Au concept d’avantage absolu, Ricardo propose le concept d’avantage relatif en disant qu’un pays dispose d’un avantage comparatif relatif par rapport à un autre pays dans la production ou son coût de production est le moins éloigné de celui du pays le plus compétitif, c’est à dire dans la production ou l’écart de coût ntre les deux pays est le plus faible. principe de l’avantage comparatif, dénommé aussi le principe des coûts comparés, s’énonce ainsi : « A la condition nécessaire et suffisante qu’il existe une différence entre les coûts comparés constatés en autarcie dans plusieurs pays, chacun d’eux trouvera avantage ? 4 OF Il les coûts comparés constatés en autarcie dans plusieurs pays, chacun d’eux trouvera avantage à se spécialiser et à exporter les biens pour lesquels il dispose du plus fort avantage comparé ou du moindre désavantage comparé, en important en échange les autres biens de ses partenaires »

Il est l’argument économique le plus général et le plus puissant pour démontrer l’intérêt de l’échange international et de la spécialisation. – Le principe de spécialisation Chaque pays va donc devoir se spécialiser et échanger même si un pays est moins productif que l’autre dans toutes les productions. En effet, cette spécialisation permettra globalement déconomiser des facteurs de production. La division internationale du travail reste donc souhaitable mais diffère de celle qui découlerait de l’analyse fondée sur la théorie des avantages absolus. 1. 2. 2.

Démonstration de la théorie David Ricardo prend pour exemple le cas de la Grande-Bretagne et du Portugal qui échangent des draps et du vin alors que le Portugal dispose dans ces deux domaines d’un avantage comparatif absolu que l’on peut estimer en terme de coûts de production de la manière suivante : Coûts de production du drap et du vin Grande-Bretagne Portugal Drap 100 90 Vin 120 80 190 200 Total 220 170 390 Les pays, selon Ricardo, auront quand même intérêt à se spécialiser pour continuer à échanger afin de limiter au niveau mondial la consommation de facteurs de production.

Cette spécialisation se faisant en fonction du différentiel de coûts e production, la Grande-Bretagne va donc se spécialiser dans la production de draps puisque son désavantage compétitif 10) y est plus faible que dans la production de vin 40). La Grande-Bretagne produira donc 2 unités de draps et le Portugal 2 unités de vin, pour un coût total de production de Monde 160 pour supporter la concurrence britannique. C’est pourquoi il préconise un protectionnisme éducateur destiné à protéger les industries naissantes.

Plus tard, dans le courant du XXe siècle, Kaldor expliquera à partir du cas britannique que le protectionnisme peut s’appliquer aussi aux industries ieillissantes, non pour empêcher leur disparition, mais pour la rendre progressive et faciliter leur reconversion. Pbmatiq : Le protectionnisme éducateur peut-il justifier le protectionnisme ? l. Le protectionnisme éducateur : un argument contre le libre- échange Le libre-échange n’est pas nécessairement la meilleure solution pour les PED Le libre-échange favorise les pays qui ont de l’avance sur les autres.

Le protectionnisme est donc nécessaire pour les pays ayant un certain retard. On a qualifié de protectionnisme éducateur une théorie économique qui préconise un rotectionnisme temporaire, seul capable de permettre un développement suffisant d’une économie nationale qui pourrait ensuite se mesurer à ses concurrentes sur les marchés internationaux grâce aux effets d’apprentissage.

Cette protection doit donc être modérée (notion de tarif optimal), afin que les industries puissent ressentir les effets stimulants de la concurrence. Cette protection doit cesser lorsque le nouveau secteur est assez fort pour affronter la concurrence. L’Allemagne, les USA et le Japon ont, de cette manière, efficacement protégé leur économie au XIXème siècle. Cette théorie est aujourdhui reprise par les économistes keynésiens pour conseiller un développement autocentré aux pays en voie de développement .

Ex) La Corée du Sud qui a constitué de grands groupes ensuite cédés au secteur privé ; Intervention marquée également ? Taiwan dans les années 60 (mon ensuite cédés au secteur privé ; Intervention marquée également à TaiWan dans les années 60 (monnaie dévaluée, aides aux exportations et protection des importations) et conquête de marchés étrangers ; Forte croissance dans les NPI.

De plus, même le GATT/POMC n’est pas contre le protectionnisme ?ducateur car on ne refuse pas le libre-échange, on y prépare. Par ailleurs, le protectionnisme éducateur engendre des effets bénéfiques à long terme pour le commerce international Notons que cette théorie a été admise par certains grands défenseurs du libre-échange (John Stuart Mill, A. Marshall, P. Samuelson) qui y voient une des rares exceptions valables ? leur thèse.

En effet, la théorie des avantages comparatifs veut que seules les productions qui disposent d’un avantage comparatif par rapport à la concurrence soient maintenus. Cette ‘logique’ voudrait par exemple que la Russie abandonne la production es voitures LADA pour importer des TWINGO et développe au contraire sa production d’acier, secteur dans lequel elle dispose d’un avantage comparatif.

Néanmoins, procéder de la sorte revient à introduire une irréversibilité dans l’évolution de la structure industrielle d’un pays : tout un savoir-faire et une main-d’oeuvre sont définitivement perdus, alors qu’ils pourraient être de nouveau valorisé au bout d’adaptation et disposer ainsi d’un avantage comparatif profitable aux consommateurs c’est d’ailleurs ce qui se passe avec LADA qui a présenté ses nouveaux modèles -modernes- au dernier salon de Moscou.

Le principe des avantages comparatifs contient donc, de facto, un argument en faveur du protectionnisme éducateur. Il. Les limites de cette théorie économique Il est difficile d’appliquer cette théorie économique aux politiques cette théorie économique Pour pratiquer le protectionnisme éducateur de façon judicieuse, l’État doit se poser plusieures questions : Quelle industrie sera en mesure de survire et de dégager un profit à long terme ?

Les avantages engendrés par la survie de l’industrie seront-ils supérieurs aux prix (au sens sacrifice) que les consommateurs devront payer pour la protection de cette industrie? Gregory Mankiw, dans Principles of economics, désigne par l’expression ‘picking winners’ le processus de sélection de l’industrie (à laquelle le protectionnisme éducateur sera appliqué) par l’État : les prévisions sont difficiles à effectuer.

En outre, la réponse à ces deux questions sont d’autant plus difficile à trouver que des pressions d’ordre politique interviendront (i. e. lobby). Le protectionnisme éducateur est-il vraiment nécessaire ? Si les entrepreneurs estiment que l’avenir d’une industrie est très prometteur, ils n’hésiteront pas à supporter les pertes ? out terme en espérant de pouvoir les couvrir par les gains et les profits au long terme.

Ils anticipent l’avenir et acceptent de traverser une période difficile en attendant le moment de dégager un profit important. Dans une telle situation, le protectionnisme éducateur n’est pas nécessaire pour encourager le développement de l’industrie et celui des entreprises. Ainsi, par exemple, de nombreuses industries, comme celle de la biotechnologie, ont réussi à survivre sans l’aide de VÉtat, sans protection contre les concurrences étrangères.

Conclusion : À travers la théorie du protectionnisme éducateur, ous constatons que certaines situations particulières incitent les États à prendre des éducateur, nous constatons que certaines situations particulières incitent les États à prendre des mesures protectionnistes. Cependant, la tendance générale demeure libre-échangiste. D) l’approche néoclassique Ainsi les théories classiques et néoclassiques diffèrent sur plusieurs points : Trois lignes de rupture distinguent clairement les deux analyses, qui portent non pas sur les concluions auxquelles elles aboutissent, mais sur leurs points de départ.

Alors que Ricardo analysait la nation comme un ensemble formé e classes sociales aux intérêts plus ou moins antagonistes, les néoclassiques l’appréhendent comme une seule et même entité collective, un opérateur unique, une sorte de super individu à la fois producteur et consommateur, dont les goûts et les capacités de production synthétiseraient ceux de la multitude des individus. La théorie néoclassique est la théorie dominante en économie.

Elle est à l’origine d’innombrables publications. La théorie classique du commerce international justifie la spécialisation et l’échange par Pexistence de différences de productivité entre les pays. La théorie néoclassique du commerce nternational, développée par les Suédois Heckscher et Ohlin dans les années 30, puis complétée par Samuelson dans les années 40, donne une autre justification de la spécialisation et du commerce international.

Ces auteurs remarquent que les pays ont des dotations différentes en facteurs de production. Certains pays ont plus de capital, d’autres pays plus de travailleurs. La chine par exemple, est mieux dotée en travailleurs qu’en capital, tandis que l’Allemagne est mieux dotée en capital qu’en travailleurs. Le modèle HOS montre que les pays mieux dotés en facteur travail ont intérêt à se spécialiser 0 1