Cest en 1666, que Jean Baptiste Poquelin dit Molière , joue pour la première fois au théâtre du Palais Royal Le Misanthrope ou l’atrabilaire amoureux, la pièce recueille un franc succès . Elle raconte l’histoire du personnage décrit par les adjectifs du titre, notre misanthrope se nomme Alceste. Cest un noble, vivant à la cour de Paris, qui a horreur de l’hypocrisie sociale qui règne en ce temps. Cest un personnage complexe qui n’accepte aucun compromis, et c’est justement cette détermination qui va lui porter à plusieurs fois préjudice. La pièce s’ouvre sur une dispute entre lui et un ami, Philinte.
Alceste lui reproche d’être l’ami de tout le monde, ce dernier lui expose alors sa vision des choses en matiere d’amitié. Nous analyserons I p g dans cet extrait. Dans un premier tem et dans un deuxieme ces différentes conceptions de l’amitié. ‘amitié qui s’oppose t de vue de Philinte, r par l’opposition de Tout d’abord, l’amitié est un devoir de politesse. En effet, il faut se montrer aimable envers tout le monde, se faire bien voir pour être bien vu de tous ainsi que nous le prouve cette réplique : ? Lorsqu’un homme vous vient embrasser avec joie, ‘Il faut bien le payer de la même monnoie » .
Il justifie ses actions en prétextant qu’il est coutume de se montrer poli et de bien recevoir ceux ? qui on croise la route. Il se défausse quelque peu de l’accusation lancée par Alceste. Pour que les relations fonction fonctionnent, il faut que ce soit réciproque comme nous le souligne cette phrase : « Répondre [… l/ Et rendre offre pour offre, serments pour serments » . La politesse est renforcé par la flatterie excessive, dans une simple discussion, les deux ersonnes se vouent allégeance, alors que c’était juste une rencontre banale.
Nous constatons très bien exagération de Philinte dans ses propos. De plus, l’amitié au même titre que l’hypocrisie sociale est un devoir que tout honnête homme se doit de respecter. Cest un devoir civil important qui permet la cohésion sociale comme nous le prouve les paroles de ce dernier : « quand on est du monde, il faut bien que l’on rende/ Quelques dehors civils que l’usage demande » . ICI, le nom «usage » reprend les règles de sociétés, il st suivi du verbe « demande » qui montre bien son obligation.
Les règles fondées sur l’hypocrisie et le paraître. Cependant, la conception de l’amitié n’est pas du tout la même pour Alceste. Il souhaite qu’elle soit véritable, et que les amis entre eux démontrent leur respect envers l’autre en étant sincères. Alceste veut que ce soit le cœur qui parle et non les règles de bonne tenue ainsi que nous le démontre cette réplique aux airs de morales : « Je veux que l’on soit sincère, et qu’en homme d’honneur/ On ne lâche aucun mot qui ne parte du coeur » .
Il vient ici de révéler ses principes, son adage. Alceste préfère la franchise totale plus tôt qu’un peu dhypocrisie comme nous le fait ressortir la citation : « et que nos sentiments/ Ne se masquent jamais sous de vain compliments h, par ailleurs il dénonce 2 sentiments/ Ne se masquent jamais sous de vain compliments », par ailleurs il dénonce également la flatterie qu’il relègue au rang de vice au même titre que l’hypocrisie qu’il hait.
La même flatterie que Philinte croit être un devoir. De surcroît, l’amitié doit être unique,le misanthrope reproche au hilanthrope de tenir pour ami un trop grand nombre de personne, cette idée est justifié par l’antithèse suivante : « Et c’est n’estimer personne qu’estimer tout le monde » . Non seulement il critique le fait qu’avoir beaucoup diminue leur importance mais aussi il fait mention que Philinte n’a aucune personnalité si il est en accord avec tous ses « gens » .
Un autre réplique renforce ce point ; « Je refuse d’un cœur la vaste complaisance/ Qui ne de mérité aucune différence La « vaste complaisance » montre bien que Philinte n’a pas d’avis défini , ils sont changeant en onction du destinataire, il ne différencie pas également le mérite, il éprouve tous le monde de la même façon. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’Alceste refuse son amitié.
II veut que l’on différencie véritable amitié et accointances qu’il qualifie de « semblants d’amitié » En outre, Molière a voulu opposer dans cette scène deux personnalités au point de vue totalement contradictoire. On assiste à l’opposition de l’honnête homme face à l’homme d’honneur. La joute verbale se déroule tout le long de la scène, lle est ponctuée par les nombreux adverbes « non » et « mais » qui souligne le désaccord des deux protagonistes. Ils se rendent arguments pour arguments même si Alceste monopolise la parole. Pour ce 3 protagonistes.
Ils se rendent arguments pour arguments même si Alceste monopolise la parole. pour ce dernier, être honnête homme, c’est faire vivre « ces vices du temps » qu’est l’hypocrisie et le paraître. Alors que pour Philinte, c’est exercé un devoir de société. par conséquent, cette affrontement a pour but de faire ressortir une satire de l’amitié. En effet, on peut y deviné le point de vue de Molière étant donné l’ascendant qu’a pris Alceste sur la conversation, il prend la parole trois fois en effectuant une tirade alors que Philinte ne peut tout juste s’exprimer.
De plus Alceste se fait moralisateur, il dénonce l’hypocrisie et les mœurs de son temps et il met en évidence le principe d’un homme d’honneur : parler avec le cœur. Le dramaturge essaye ainsi de corriger les problèmes par le rire, « castigat ridendo mores » . Le spectateur se trouve ainsi obligé de réfléchir à ses amitiés qu’il entretient. Pour conclure, Alceste et Philinte ont deux visions opposées de la conception de l’amitié.
L’un prône l’hypocrisie sociale alors que l’autre défend des principes nobles qui sont encore vrais de nos jours. Molière par cette opposition veut faire réfléchir les spectateurs sur leurs relations en société. Ce n’est pas sa seule pièce qui traite de l’hypocrisie, il en est également question dans Dom Juan, mais là, elle est dénoncé d’un tout autre manière comme peut le manifester cette citation : « L ‘hypocrisie est un vie à la mode et comme tous vices à la mode passent pour vertu » . 4