PHYTOTHERAPIE L’AUTRE MEDECINE On oppose souvent les médicaments « classiques », « chimiques », à la phytothérapie. Ily a pourtant une place pour chacun d’eux dans l’arsenal thérapeutique dont nous disposons aujourd’hui. S’il est vrai que la pharmacie « classique » a occupé pendant près d’un siècle le devant de la scène, du fait des excellents résultats qu’elle a permis d’obtenir dans de nombreux domaines, elle a pourtant peu à peu laissé apparaitre des effets secondaires indésirables qui incitent aujourd’hui à la prudence.
Les médicaments « de santé », fruits de la phytothérapie, roposent des traite vous aidera à préveni chroniques tels que Pour cela, la phytoth l’organisme et en sti ion plus douce r des problèmes – ; n par exemple. p g r, sans agresser ions. Résultat . une action plus efficace, durable et surtout dépoun,’ue d’effets secondaires. Le succès de la phytothérapie Notre époque est profondément marquée par la recherche d’une vie plus saine, d’un retour à la nature, aux valeurs essentielles. ar son action en douceur et en profondeur, la phytothérapie apparaît comme la réponse idéale aux « maladies du siècle » qui aractérisent nos sociétés, comme le stress, la perte du sommeil ou la prise de poids. Le succès de la phytothérapie s’explique également par le nivea Swige to vie' » next page niveau de maitrise technique et scientifique que l’on atteint désormais dans ce domaine. L’agronomie, la chimie et la pharmacologie ont permis, en progressant, de mettre au point des formes thérapeutiques et galéniques plus sûres, plus adaptées, et plus efficaces. ar la douceur de leur action, les médicaments de santé issus de la phytothérapie sont vos alliés de tous les jours. Les enfants omme les parents peuvent donc profiter des bienfaits de la phytothérapie. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien. En scientifique averti, il saura vous guider dans vos choix. U ne science reconnue C’est en 1986 que la phytothérapie a été officiellement reconnue en France par le ministère de la santé comme une médecine à part entière.
Preuve incontestable de leur efficacité, les médicaments recommandés en phytothérapie sont tous titrés en principes actifs, ce qui signifie qu’ils contiennent en concentration plus ou moins forte, mais toujours connue, des substances ctives. Racine du mot « phytothérapie Le terme phytothérapie vient du grec « phuton qui sign’fie plantes et « therapeia » qui signifie traitement. Depuis quelques années, cette médecine douce fait de plus en plus d’adeptes. Aujourd’hui, son chiffre d’affaires est supérieur à 200 millions d’euros, avec une croissance de 14%.
Exemple de plantes pouvant être utilisés pour la phytothérapie Voici quelques exemples d ramment utilisées, et les 2 quelques exemples de plantes couramment utilisées, et les cas dans lesquels on peut y avoir recours • le ginseng : stress, fatigue générale, impuissance… – la lavande : nervosité, insomnie, anxiété, lésions cutanées, soin des cheveux, bains de bouche… – l’aubépine : angine, spasmes, nervosité, diarrhée, maux de gorge… – le gingembre : nausées, mal des transports.. – la pensée : Indigestion, rhumatismes, acné, eczéma… ) Les différentes pratiques de la phytothérapie Il y a plusieurs formes d’administrations – forme de plantes séchées ; Les gélules : Il est parfois intéressant de prendre des gélules, car sous cette forme les principes actifs sont concentrés (néanmoins, l faut généralement les prendre deux par deux pour avoir suffisamment de principes actifs). Cest d’ailleurs ce qui peut vous faire préférer une gélule à une plante fraîche. Les comprimés : La forme s est encore plus 3 6 (cave), remuer, :triturer et laisser de nouveau deux semaines au repos.
Filtrer et placer dans un bocal de verre fumé. Doser de 2 à 4 gouttes/kg pour les ruminants. • les alcoolatures qui utilisent de l’alcool à 950 et des plantes fraiches ; • les alcoolats constitués d’alcool à 800 à base d’écorce d’agrumes le plus souvent ; ?? les teintures composées d’alcool à 600 et qui sont antiseptiques (vous pouvez les ingurgiter ou les utiliser en compresses) ; • les teintures mères constituées d’alcool allant de 45 à 600 et qui se préparent en laissant macérer des plantes fraîches.
Il est possible, parfois, de les utiliser chez les enfants âgés de plus de 8 ans et, généralement, vous pouvez les utiliser dans le cadre de traitements de fond ; • les suspensions intégrales de plantes fraîches qui contiennent de l’alcool à 300 et des plantes fraîches ; • les macérats glycérinés (MG) sont composés de bourgeons frais qui contiennent de ce fait toute l’énergie de la plante) ayant macérés dans de l’alcool, de l’eau et de la glycérine.
Utilisés en gemmothérapie, ils sont extrêmement utiles pour favoriser le drainage (l’élimination des toxines), la régénération cellulaire et pour stimuler l’organisme. On les prend généralement à la dilution homéopathique de 1 DH. Les extraits fluides : Préparés à l’aide d’alcool, ces produits en sont ensuite débarrassés et conservés dans de la glycérine. Les EPS sont intéressants, car ils peuvent être employés sans risque par les enfants et les fe par les enfants et les femmes enceintes lorsque les plantes utilisées conviennent. s huiles essentielles : Les huiles essentielles peuvent être extraites des fleurs, des fruits, des feuilles, mais encore des écorces, des graines ou des racines de la plante. Il existe deux façons de préparer ses huiles essentielles Extraction par distillation des végétaux : Les substances aromatiques sont entrainées par la vapeur d’eau dans une enceinte close dénommée alambic. La vapeur entraîne les molécules aromatiques à travers un serpentin et redevient liquide en refroidissant.
Ceau florale ainsi obtenue se sépare de l’huile essentielle, l’huile, plus légère, reste à la surface et peut facilement être recueillie. Extraction par expression (pour les agrumes) : Cessence est obtenue par Simple expression pour les agrumes (l’huile essentielle correspondant à l’essence distillée). Les poches sécrétrices du zeste de l’agrume sont brisées mécaniquement par pression à froid ce qui permet d’en recueillir l’essence. Le produit est un mélange de substances volatiles, et non un mélange de corps gras comme sa dénomination d’huile laisse à penser.
La plupart des huiles essentielles sont incolores ou jaunes, avec des nuances très variées allant du jaune verdâtre au brun rouge. Les macérations huileuses : Consiste à extraire et conserver par l’huile. Remplir un bocal en verre de plantes fraîches. Remplir d’huile, garder S extraire et conserver par Phuile. Remplir un bocal en verre de plantes fraîches. Remplir d’huile, garder quelques jours dans la maison, laisser au soleil pendant 3 à 6 semaines (rentrer si nuits fraîches). Filtrer et mettre en bouteille avec un peu d’huile de erme de blé pour une meilleure conservation.
L’huile d’olive est peu pénétrante et sera préféré pour des applications locales, problèmes cutanés. L’huile de tournesol pénètre les tissus elle sera préféré pour des applications systémiques (qui doivent voyager dans l’organisme). La digestion : consiste à préparer des pommades. Placer 30 g de plante dans 100 ml d’huile d’olive. Chauffer à feu doux pendant 4 heures. Récupérer 50 ml d’huile chaude et ajouter 15 g de cire d’abeille. Placer au bain marie jusqu’à dissolution puis éloigner du eu et remuer jusqu’à formation de la pommade. forme de plantes en tisane ; Il existe différents types de tisanes : Les infusions : On verse de l’eau bouillante sur les plantes, 30 ? 40 g de plante sèche par litre d’eau. Couvrir et laisser infuser 10 minutes minimum. On distribue à la dose de 100ml pour IO Kg de poids vif. Les décoctions : Pour les racines et écorces. Porter à ébullition, laisser bouillir 10minutes et filtrer. Les macérations : Consiste à laisser les plantes dans l’eau froide toute une nuit. Remarque : La plus ancienne forme dadministration est l’infusion