Bune mise en scène originale (entrelacement des discours) a-Les différentes parties Le texte est composé de quatre parties : Première partie discours de M. Lieuvain, encourageant à continuer l’agriculture, discours trivial « Appliquez-vous surtout à Famélioration du sol ». Veut la valorisation des humbles domestique, que la gloire enfin leur sourie, de considérer leur travail fatiguant « humbles domestiques, dont aucun gouvernement jusqu’à ce jour n’avait pris en considération les pénibles labeurs ».
Deuxième parties : description narrative, en décrivent les faits, e qui sa passe dans les comices, le discours autre Rodolphe et Emma : « M. Derozerays se leva, commençant un autre discours « Rodolphe avec m magnétisme Troisième partie : Dis uri Swip next page et Rodolphe avec le d annoncer les affaires êve, pressentiments, discours d’Emma s’exclament pour Quatrième partie : L’entrée en scène de Catherine Leroux. -Alternance des points de vue alternance dans les points de vue : externe au début (un regard totalement neutre qui enregistre des faits), puis omniscient lors du portrait de Catherine Leroux à la fin (le narrateur connait tous les faits présent, le passé, le futur. Le point de vue externe donne du réalisme en plongeant le lecteur/spectateur dans la scène. Alternance discoure direct « Continuez ! persévérez ! », avec narration descriptive, qui rend le texte vivant « M. Lieuvain se rassit ; M.
Derozerays se leva, commença un autre discours. » Présence sonore des bruits de la foule : « A M. Bizet de Quincampoix Vocabulaire précis de la terre : énumér énumération « engrais flamand, culture du lin, drainage, baux ? longs termes, services de domestiques. » Montre l’empressement de dire le plus vite possibles les qualités c-Satirique Les paroles sont creuses. Rodolphe essaye de séduire Emma en utilisant des clichés, pas de personnalisation dans ses répliques, le nom d’Emma n’est jamais.
C’est une discours pour n’importe qu’elle femme. Utilisation de l’hyperbole, procédé typique du romantisme « Cent fois », « Car jamais je n’ai trouvé dans la société de personne un charme aussi complet », répétition des points d’exclamation : Oh ! merci ! Vous ne me repoussez pas ! Vous êtes bonnes ! » montre ça gaieté. La scène est très réaliste, après ses répliques, rapprochement corporel évoquant la sexualité : « Un désir suprême faisant frissonner leurs lèvres sèches
Il-lJne scène de séduction a-étapes de séduction es héros romantique est par définition un héros en souffrance, le discours de Rodolphe est très expressif, théâtral (bcp d’exclamation). Il exagère en utilisant des hyperboles « cent fois, « toute ma vie » Rodolphe essaye de capturer sa proie : « comme une tourterelle captive qui veut reprendre son envole b-propos parallèles qui déclaircit Deux discours se présente ici, deux situation d’énonciation : 1er : le président de la foire qui parle au public, Emma et Rodolphe n’écoutent pas du tout ce discours officiel, ils parlent d’autre chose, en secret.
Ces deux discours s’opposent complètement. Dans le discours du président, on est dans le champ lexical du bétail, du monde rural : « Fumier « pour un bélier mérinos », « une race porclne Le discours du président relève d’une logique marchande, triviale, il annonce les prix « soixa cs « une 2 OF s d’une logique marchande, triviale, il annonce les prix « soixante et dix francs « une médaille d’or », « soixante francs Le discours de Rodolphe au contraire est une déclaration amoureuse passionnée « Comme je resterai ce soir, demain les autres jours, toute ma vie ! ? Laissé que je vous voie, que je vous contemple Cet en croisement des discours confère à l’ironie une force inédite et ravageuse. L’annonce des récompenses et des prix alternant avec la parole amoureuse de Rodolphe déconsidère la scène de séduction. Il est difficile de prendre au sérieux le discours de Rodolphe. Surtout au moment où Rodolphe prononce cette phrase « Cent fois même j’ai voulu partir, et je vous ai suivie, je suis resté au moment le président exclame « Fumier c’est une insulte envers Rodolphe.
Plus Emma se sent chavirée, plus rannonce des récompenses s’accélère et plus les prix remis diminuent de valeur. Cette onstruction dévalorise la rencontre amoureuse. On ? l’impression que Rodolphe achète Emma pour pas cher. Emma reste muette, elle ne parle pas de tout rextrait_ On ne c’est pas si Emma éprouve les mêmes sentiment à l’égard de Rodolphe : « Rodolphe lui serrait la main, et il la sentait toute frémissante comme une tourterelle captive qui veut reprendre sa volée ; mais soit qu’elle essayât de la dégager ou bien qu’elle répondît à cette pression h.
Elle peut être gênée du comportement trop entreprenant de Rodolphe, elle repousse ces avances ou au contraire. On différencie difficilement les deux discours, il y a une volonté hez Flaubert de mêler d’emmêler le lecteur, hésite quant ? l’identité celui qui parle. Mais on remarque littéralement qu’il y a une utilisation des guillemets quand le président s’exprime, un simple tiret q 3 OF s littéralement qu’il y a une utilisation des guillemets quand le président s’exprime, un simple tiret quand Rodolphe s’exprime.
Rodolphe Don Juan de province, Gentilhomme campagnard, cynique, lâche et inélégant. Flaubert en fait un séducteur perspicace, sans originalité. c-parodie du discours Le lieux choisie une foire agricole par Flaubert est très inapproprié our une déclaration d’amour . Loin du romantisme. Ill-LJne vision désabusé de la société a-classe sociale Dans se passage deux catégorie sociale s’affronte, la bourgeoisie, et les paysans. Flaubert critique la bourgeoisie de son temps. La bourgeoisie concentre tous les défauts et vices.
Rodolphe incarne la bourgeoisie aisée : il est cynique, ég61Ste et avare. Le Président à la fois pompeux et ridicule Emma fait partie de la petite bourgeoisie. Flaubert fustige la petitesse de l’homme, de son ignorance. b-pleins phare sur la servitude Catherine Leroux constitue le moment le plus important du assage. Sa description est très longue et détaillé d’abord ses vêtements : « de grosses galoches de bois « un grand tablier bleu « ses pauvres vêtement montre sa catégorie sociale populaire. physique est très désavantageuse : « une petite vieille U femme « Son visage maigre b, « rides de longues mains ? articulations noueuses cette description montre qu’elle a un certain âge, et qu’elle a traversé le temps, fatigué de son travail manuel, qui la beaucoup usés Un portrait psychologique, montre une femme craintive : qui a peur de la foule « maintien craintif », « intérieurement ffarouchée peur de l’inconnu « c’était la première fois pas d’émotions apparentes « Rien de triste ou d’attendri n’amollissait ce regard pâle h. OF S Rien de triste ou d’attendri n’amollissait ce regard pâle La longue énumération : « encroutées, éraillés, durcies », montre des années de travail, longues et difficiles, épuisantes. Autre énumération . « La poussière des granges, la potasse des lessives et le suint des laines ». Cette énumération réaliste, nous montre sont travail pénible, qui est peu valorisé.
Certainement agricultrice Cutilisation du plus que parfait, met en évidence les souffrance ubies par le personnage, qui sont toujours excitant : « les avaient si bien encroutés, éraillés, durcies La souffrance est aussi accentué par les allitérations en p, s, l, r : « la poussière des granges, la potasse des lessives, le suint des laines « encroutées, éraillées, durcies », accentue la dureté.
La misère déshumanise Catherine Leroux avec la comparaison animale : « Dans la fréquentation des animaux, elle avait pris leur mutisme et leur placidité on la juge sans la connaitre, seulement par apparence. Le comportement de la foule est d’une grande méchanceté : « Ah ! qu’elle est bête » Dépouillé de son humanité. c-registre pathétique Il faut savoir que le sous titre de Madame Bovary est « Mœurs de province b, Flaubert se présente comme un observateur est un pe ntre de la société Pour Flaubert, la campagne est significatif d’ennui.
Par exemple chez Lamartine, dans ses Méditations poétiques, la province à la nature, à la paix au bonheur. Flaubert n’en donne pas une telle image, bien au contraire. Cette satire différencie aussi le roman Flaubertien du roman balzacienne . Les personnages de Balzac voient dans la province une base de départ pour leur conquête. S OF s