jihad

Plan 1) La Syrie, terre de jihad 2) Les Jeunes français qui partent au jihad 3) Comment les jeunes Français basculent-ils vers le jihad en Syrie ? 4) Qui sont ces jeunes ? 3) Les femmes françaises au jihad 4) Comment réagit l’état français ? La Syrie, terre de jiha La Syrie est ravagée nombreux groupes ji Tous sont des résista OF4 Swip next page ois ans. De os pour grandir. ent Bachar el- Assad. D’autres mouvances rebelles plus ou moins modérées combattent également entre elles, comme Jahbat Al Nosra (le Front de Secours), les islamistes du Front Islamique (FI) ou les ationalistes de IArmée syrienne libre (ASL)…

A leurs côtés foisonnent enfin d’autres groupes, à l’image des rebelles kurdes de I’YPG, de l’Armée des Moudjahidines, du Front des révolutionnaires… Tous ces groupes sont composés de combattants régionaux et quelquefois de l’occident, recrutés parfois via Internet et les réseaux sociaux, selon des experts es jeunes français qui partent au jihad La France compte ses enfants perdus, partis faire le jihad en Irak et en Syrie. À peine sortis de l’adolescence et déj? officiellement.

Comment ces garçons et ces filles se laissent-ils éduire par des recruteurs ? pour la toute première fois, certains d’entre eux, rentrés récemment, témoignent dans « Complément d’enquête », le jeudi 9 octobre. Comment les jeunes Français basculent-ils vers le jihad en Syrie ? Les départs de jeunes vers la Syrie est un phénomène qui touche de nombreux pays, mais qui n’est pas forcément en train de s’accentuer selon un spécialiste.

La tentation de l’engagement armé pour les jeunes Français : Début janvier, après le départ de son fils dune quinzaine d’années pour la Syrie, ce père de famille toulousain affirmait ue son fils « avait subi un lavage de cerveau sur Internet », c’est comme ça que selon lui, il aurait basculé. Comment procèdent-ils ? « Il n’y a pas à proprement parler de ‘recrutement’. C’est-à-dire qu’il n’y a pas – ou du moins pas encore – des agents recruteurs sur le net qui s’efforceraient d’attirer à eux des volontaires.

On a affaire à des jeunes qui s’auto radicalisent sur les sites salafistes et cèdent à la tentation de l’engagement armé et de l’aventure sur le terrain en consultant les sites des rebelles jihadistes ou de leurs sponsors d’Arabie Saoudite ou du Qatar » xplique Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), qui a été en poste en Syrie. Qui sont ces jeunes ? « Le phénomène touche e 2 extérieure (DGSE), qui a été en poste en Syrie. Le phénomène touche essentiellement des jeunes en perte de repères sociaux, souvent privés d’autorité ou de modèle parental, qui ont une vision assez dévalorisée d’eux-mêmes et recherchent par leur engagement à se faire valoir à leurs yeux et aux yeux des autres », décrypte Alain Chouet. Avant de passer à l’acte, leur dérive se traduit en général par l’isolement, l’obnubilation pour certains sites Internet, le désintérêt social, la fréquentation exclusive de quelques relations engagées dans des processus de radicalisation.

Autant de signaux, parfois faibles, auxquels il convient d’être attentif », poursuit le spécialiste. es femmes françaises au jihad ? Elles sont clairement moins nombreuses que les hommes mais leur présence est notable : elles représentent un quart des Français engagés dans les brigades(soit environ 250). Elles ne ont parfois que des adolescentes, les plus jeunes ont 14 ans. Les plus âgées sont dans la trentaine. Beaucoup se sont converties à l’Islam. Certaines partent, avec leurs enfants, pour suivre leurs maris candidats au combat en Syrie.

D’autres jeunes femmes y vont pour épouser un combattant en pensant que grâce à cette union, elles se garantiront une place au paradis en tant que femme de martyr, si celui-ci meurt au combat. Leur rôle Elles apprennent, en arrivant à manier les armes pour se défen 3 meurt au combat. Leur rôle . Elles apprennent, en arrivant, à manier les armes pour se éfendre au cas où elles seraient menacées. Rares sont les femmes impliquées dans les actions de combat de terrain, c’est un rôle réservé auxjihadistes hommes. Elles ne combattront qu’en dernier ressort.

Sur place, elles ont un rôle très traditionnel, elles s’occupent du foyer, font ménage et cuisine, élèvent les enfants dans le culte du jihad. Beaucoup d’entre elles s’ennuient ou se sentent isolée. Comment les autorités françaises réagissent-elles ? Pour endiguer le flot des départs, le Parlement a adopté un projet de loi antiterroriste le 4 novembre et le ministère de ‘intérieur agit notamment grâce à une politique de « signalement qui permet aux familles de signaler le comportement de leurs proches lorsqu’il leur semble suspect et qu’ils redoutent un endoctrinement.

Ainsi, 666 signalements seraient déjà intervenus depuis le mois d’avril, et environ 80 départs ont été empêchés. Une centaine de personnes est aujourd’hui placée sous contrôle judiciaire ou incarcérée, pour « implication dans des opérations terroristes »,selon Bernard Cazeneuve, ministre de Pintérleur. «il n’y a de divinité que Dieu et Mahomet est son messager». Drapeau des jihadistes. 4