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D’EXPRESSION ORALE MILETIC Miléna Discipline : espagnol Année 2004 Directeur de mémoir Mme SOUMIER Mich Numéro de dossier • 03STA1 6161 Sommaire SOMMAIRE.. 2 NTRODUCTION 4 pREMlERE pARTlE…….. 5 04 03STA16161 Premium By galla_sçeE6 OenpanR 23, 2015 | 45 pages IIJFM DE BOURGOGNE Concours de recrutement : Professeur certifié FAVORISER ET AMELIORER LA COMPETENCE Swip page OF45 METTRE EN PLACE DES CONDITIONS D’EXPRESSION ORALE.. 2) 3) 4) Instaurer une relation de communication en espagnol — a) b) Les sollicitations 14 Les erreurs à éviter — Pour ne pas tomber dans ces 15 Activités différentes de l’étude de document lassique.

Le cours d’espagnol le plus usité . — 19 Stimuler l’attention des élèves.. Impliquer les élèves personnellement. 2 5 • 13 24 Renforcer la mémorisation. 25 Renforcer à la fois la mémorisation et le développement de l’expression. — 27 Conclusion de la troisième 30 CONCLUSION GENERALE… 31 BIBLIOGRAPHIE . 32 ANNEXES 33 3 Introduction La spécificité de l’enseignement d’une langue vivante réside dans le fait que l’objet de l’enseignement (la Ian ue est également l’outil, le moyen par lequel on 3 5 artificiel, sans interaction suffisante entre les apprenants en raison d’un manque d’écoute.

Je voudrais les faire tendre vers une expression orale plus naturelle, plus riche et plu longue en développant récoute, d’autant plus que tout professeur a une responsabilité dans le « développement des capacités d’expression et de communication des élèves »1 . Mais il ne s’agit pas d’oublier que la compétence d’expression orale est liée aux trois autres compétences. En effet, on ne peut s’exprimer si on ne comprend pas, et, de plus, l’écrit facilite l’oral et vice versa. La problématique peut se résumer par les questions suivantes : Comment développer l’expression orale des élèves en qualité et n quantité ?

Comment favoriser une expression orale naturelle » dans un cadre artificiel et par la mise en place d’activités également artificielles ? Dans une première partie je traiterai de la mise en place des conditions d’expression orale. Dans une deuxième partie, j’envisagerai le rôle du professeur en tant que déclencheur de parole qui implique (artificiellement) les apprenants dans la communication en suscitant leur intérêt, afin de rendre cette communication plus naturelle. Enfin, dans une troisième et dernière partie, je traiterai du développement de la qualité de l’expression orale. 5 omportemental et les difficultés peuvent venir de l’absence de prise de conscience de la part des apprenants des critères de réussite pour participer à l’oral en classe. 1) Les conditions matérielles Il est évident que les conditions matérielles sont difficilement contrôlables. Mais l’acoustique est importante afin de favoriser l’écoute. En outre, il est plus facile de parler à une personne que l’on voit et que l’on entend plutôt qu’à des « dos c’est alors que la disposition de la salle en IJ joue un rôle important dans la communication.

Si cette disposition n’est pas possible, il faut donc contraindre les pprenants à parler pour toute la classe en parlant plus fort et en articulant de façon intelligible. Cette contrainte doit être réalisée en douceur surtout lorsqu’on a affaire ? des adolescents introvertis qui ont peur d’affronter le regard et le jugement d’autrui. Toutefois il s’agit de mettre en place des règles de communication afin de rendre la pratique de la langue possible, c’est-à-dire afin de rendre le cours possible. ) Des règles à suivre Les interactions entre différents interlocuteurs se déroulent selon le rôle que tient le sujet parlant. Ce rôle ou cette fonction se traduit par un certain nombre ‘actes de paroles qu’on a le droit ou l’interdiction d’accomplir. Dans une classe, ces droits apparaissent sous f nventions s 0F 45 « devoirs comme celui de répondre à l’attente de l’enseignant sous peine d’être « sanctionnés » sanction qui peut être positive ou négative en prenant la forme d’une remarque approbative ou désapprobatrice, d’une punition scolaire, d’une notation positive ou négative.

Une situation d’enseignement se caractérise par un mode de parole, un système d’évaluation et une répartition des rôles. L’impact de ces rôles est important sur le déroulement de ces interactions en prenant en compte les roits et les obligations qui incombent à chacun. Les droits et les obligations du professeur consistent à favoriser la production en langue étrangère des apprenants, assurer l’intercompréhension des diverses productions langagières et donner une norme. 1 CDABENE, F. CICUREL, M-C. LAUGA-HAMID, C.

FOERSTER (1990) : Variations et rituels en classe de langue, Hatier 6 Le professeur doit donc maîtriser au mieux le déroulement du cours : il doit en avoir prévu les étapes, les objectifs ainsi que les consignes ? donner aux élèves. De même, il doit avoir des exigences précises quant au comportement et au travail que oivent fournir les élèves, les leur annoncer et prévoir des sanctions en cas de nonapplication. Il est détenteur de l’autorité dans sa classe afin de ren de 6 5 communication au risque d’entraver alors la communication.

C’est alors que le non-verbal joue un rôle capital. En effet, il essentiel d’instaurer un réseau de codes non verbaux pour ne pas couper la parole d’un apprenant ou pour ne pas s’interrompre soi-même. Il peut s’agir d’un froncement de sourcil, d’un hochement de tête positif ou négatif, d’un geste pour rappeler de lever le doigt, d’un déplacement vers un élève perturbateur tout n tendant l’oreille ? ce qui se dit, Les regards jouent ainsi un rôle primordial pour réguler Pactivité en classe.

Le regard est pluriel car il doit exprimer en corrélation avec l’expression du visage une pluralité d’états. En outre, il est évident que rattention et fécoute font partie du rôle du professeur. Il doit être attentif aux élèves, à leurs réactions sonores ou silencieuses afin de s’y adapter. En cas de défaut de compréhension des sollicitations ou des consignes du professeur, ce dernier peut les faire répéter par un ou plusieurs élèves pour l’ensemble de la classe.

De plus, J’ai remarqué que si le professeur décide de répéter lui-même une sollicitation, lorsqu’il la reformule plus longuement (pour l’expliquer) et d’une autre façon, la compréhension devient plus difficile ; en effet l’apprenant perçoit plus d’informations qu’il ne peut décoder ce qui correspond à une surcharge cognitive chez les élèves. En réalité, pour faciliter la compréhension, il suffit de répéter la consigne telle uelle ou de façon réduite en articulant et en 5 communication en classe et des critères de réussite pour participer à poral Le jour de la rentrée scolaire

Dès le jour de la rentrée scolaire, j’ai annoncé à mes élèves mes exigences de travail, de comportement et de discipline afin de pouvoir les mettre en pratique le plus tôt possible. Néanmoins cette annonce des exigences s’est faite oralement. De plus, il me semble que je ne les ai pas assez reliées entre elles : pour pouvoir participer, il faut avoir appris sa leçon et écouté ses camarades ainsi que le professeur ; de même, la participation permet de mieux mémoriser les cours. Cest pourquoi peut-être que ces exigences n’ont pas été intégrées comme des conditions à la réussite de la participation orale.

A la fin du premier trimestre La fin du premier trimestre a été l’occasion de faire un bilan global sur l’activité de la classe. J’ai décidé de ne pas faire ce bilan de façon magistrale mais d’y faire participer les élèves afin de les rendre réellement acteurs de leur apprentissage pour que la prise de conscience de l’état de leur participation soit effective. Il s’est avéré qu’en classe de première la participation était répartie de façon inégale : c’était toujours les mêmes qui participaient, et quand ils participaient c’était pour exprimer leurs idées sans tenir compte de ce qui venait d’être dit.

En classe de seconde, il a fallu mettre l’accent sur l’importance du lever du doigt, du comportement (éviter les bavardages pour faciliter entive) et de la 8 5 critères entraient dans la note de participation afin de leur donner de l’importance en les reliant à la participation. Puis est arrivé le moment de la distribution de la note de participation. Ce fut l’occasion d’un bilan plus individuel. En effet, j’ai d’abord demandé à l’élève pourquoi il avait eu cette note, puis j’ai rectifié ou précisé la raison de cette notation en donnant des conseils et des objectifs les plus précis possibles pour améliorer ette note.

Il dagit-là de la mise en place d’une pédagogie différenciée. Pour ceux qui avaient tendance à exprimer des idées sans tenir compte de ce qui venait d’être dit, je leur ai conseillé d’écrire leurs idées au brouillon pour les dire au moment opportun ou de les dire mais en commençant par :  » ce que je veux dire ne correspond pas à ce que vient de dire X ou à ce que vous avez demandé « (en espagnol), ce qui facilite la compréhension des autres élèves. Pour ceux qui participent très peu, je leur ai demandé d’axer leur participation au moment de la reprise du cours précédent ( et pour cela il faut voir appris sa leçon), au moment de la compréhension globale où il suffit de présenter la situation évoquée dans le document étudié en répondant aux questions : où ? quand ? qui ? quoi aux moments de paraphrase du document et aux moments des phases de récapitulation où l’on reprend ce ui a été dit ( ce qui suppose une écoute attentive). 45 écouter en classe et de ne pas hésiter à poser des questions.

Par la suite, j’ai constaté des efforts et des progrès assez irréguliers dans le temps et selon les élèves ( notamment en classe de seconde). Alors j’ai également u recours à des rappels ponctuels et individuels sur les objectifs à certains élèves un peu avant le début du cours avec éventuellement un bilan à la fin. Il s’agissait selon les élèves de rappeler de participer en début de cours, de ne pas bavarder, de ne pas se retourner, d’attendre l’autorisation de parler pour s’exprimer, etc Ce sont ces rappels individuels qui ont eu un effet visible pendant l’heure de cours.

A la fin du deuxième trimestre Jusque-là tous les bilans et conseils avaient eu lieu verbalement et ceux qui avaient eu le plus d’impact étaient ceux qui étaient rapprochés dans le temps. Alors ? a fin du deuxième trimestre, j’ai tenté de fixer à l’écrit les critères de réussite ? l’expression orale sous la forme d’une fiche d’évaluation ? distribuer aux élèves (cf annexe 1 Mais j’ai trouvé que les items étaient trop nombreux pour les élèves.

Alors j’ai repris le modèle de fiche d’auto-évaluation de l’oral proposée par Mme Elizabeth Dl MARCO dans le rapport « Enseigner l’espagnol en ZEP » des journées des 23 et 24 mars 1 999 (cf annexe 2) en rajoutant une rubrique numéro 9. Les avantages de cette fiche c’est qu’elle est synthétique et qu’elle aboutit à une note chiffrée, sacrée pour e favorise également le sS