Critique de War Sweet War pour le 05/03/13. Échooooo. Dans les faits divers, un article mentionnait une tuerie domestique où un jeune couple empoisonna leur deux enfants avant de se donner la mort. Jean Lambert-wild s’inspire de cette histoire macabre pour mettre en scène War sweet War en 2012 ? la Comédie de Caen. Il répète l’expérience de sa Sweet War cette année, dédoublant ainsi une fois de plus l’écho mis à l’œuvre dans next page la pièce. Lorsque la structure convulse déjà sur scè compte un rebours. opposée à l’étage , un comédien Isee amorce un à la fois identique iversaire met ? l’honneur deux enfants qu’ont ne voit pas. Nous ne les verront jamais, seuls leur cris d’euphorie résonnent en nous comme des alarmes. Car la scène d’anniversaire laisse place à celle du meurtre. Alors, les masques tombent. Les enfants sont morts, et les deux conjoints sombrent peu à peu. L’étage inférieur, hanté par des spectres qui déambulent symétriquement avec les personnages du haut, apparaît comme n royaume immatériel, inconscient.
On y retrouve la même composition d’espace que la scène du haut (segmenté en trois pièces d’appartement: entrée/pièce à vivre/cuisine), mais le décors y est comme engluer dans une viscosité noirâtre. Cette élément se répand dans les deux espace, comme « la guerre se répand, dans les murs, dans les corps ». Le spectacle se structure ainsi par une composition globale est standard. La musique saturée garde toujours la même teneur éclectique. La chorégraphie des corps est systématique t la fable est par défaut synthétique.
Ces bases simples permettent pourtant de multiplier les systèmes d’écho. Ainsi les appartements se reflète en miroir. La musique « électrochoque » les spectateurs et les comédiens. Le jeu d’acteur dédoublent leur gestes en deux temps (errance/dépression et convulsion/ crise d’hystérie). Enfin la narration s’étend et se répète au fil de la plece. Cependant, le spectacle répercute aussi de nombreux échos poétiques. Il expose des scènes muettes qui contribue ? ffervescence d’interprétations et de métaphores.
L’obsession interprétative du spectateur ne cesse d’enrichir les perceptions possibles de ce spectacle. Ainsi, la sensibilité de chacun permet de lire War Sweet War comme la confrontation du corps et de l’esprit, la dégustation de la mort, un rituel de possession vaudou ou encore la métaphore du pélican engluer dans la mer pétrolière. Cette dernière image fait glisser l’enjeu du spectacle d’un enjeu politique à un enjeu social. La guerre se reflète dans l’écho des rands génocides familiaux de l’Histoire.
De plus, le corps du comédien est traité de manière visuellement affecté. Ce théâtre aborde le sujet difficile du corps atteint, qui reste un thème indésirable dans notre société. Cette représentation est un cri muet -voir autiste- aux milieux d’un univers assourdissant. Une image singulière de la guerre, que nous contemplons ? la fois fasciné et écœuré. Cette expérience réveille des images coupables, mais subtile. Celles ci nous atteignent, nous interroge sur notre prop 2