La liberté guidant le peuple

LES REVOLUTIONS -Arts, Etats, pouvoir «La liberté guidant le peuple» Problématique: Com next page révolutionnaire ? 1. L’œuvre ils l’élan La Liberté guidant le peuple est une huile sur toile d’ Eugène Delacroix réalisée en 1830 en France, inspirée de la révolution des Trois Glorieuses qui s’est déroulée en 1830. 2. L’artiste Ferdinand-Victor-Eugène Delacroix est né le 26 avril 1798 ? Charenton-Saint-Maurice (Val-de-Marne). Eugène Delacroix est le fils de Charles Delacroix qui a été ministre plénipotentiaire aux Pays-Bas et de Victoire Œben, fille du célèbre omantisme, apparu au début du XIXe siècle, en France.

Eugène Delacroix est mort de la tuberculose le 13 août 1863 à Paris. Il avait 65 ans à sa mort. 3. La problématique Ce sujet doit répondre à la problématique : comment les arts traduisent-ils l’élan révolutionnaire. Nous allons donc essayer dy répondre à travers cet exposé. 4. Description générale Cette œuvre est une peinture réalisée avec comme technique la peinture à huile. Le tableau mesure 3,25 m sur 2,60 m. Cette toile a d’abord été exposée au Salon de 1831. Elle a suscité un réel enthousiasme. Puis, le tableau a été acheté par l’ État pour le musée du Luxembourg.

Jugé trop audacieux par certains, car trop favorable aux idées révolutionnaires, il reste caché au public pendant de nombreuses années. Il est maintenant exposé au Louvre depuis 1874. 5. Analyse Sur ce tableau, Delacroix a pris soin de représenter tous les acteurs de la révolution de 1830 : hommes, femmes, enfants et différentes catégories sociales. Analyse des personnages L’ homme au béret : Cet homme est un ouvrier. Il est reconnaissable grâce a son tablier de travail. Il brandit un sabre. L’homme au chapeau haut de forme : A sa tenue vestimentaire, on devine que cet homme eois ou un chef d’atelier. peut se poser la question : Ce visage est-il celui de Delacroix ? La Liberté : une femme au bonnet phrygien, brandissant le drapeau tricolore et un fusil semble mener l’ attaque. Sa poitrine dénudée, ses pieds nus, l’aspect antique de sa robe, son profil de statue, sa grande taille : tout la différencie du reste de la scène. Cette femme du peuple est une allégorie de la Liberté. Le gamin de Paris : Il est le symbole de la jeunesse révoltée par I injustice. Le bras levé, armé de pistolets de cavalerie, il exhorte au combat.

Il porte en bandoulière le sac d’ un soldat, certainement mort. Son béret de velours noir évoque les étudiants de Paris. Victor Hugo s’en inspira pour le personnage de Gavroche dans es Misérables. L’enfant au pavé : La jeunesse s’est engagée spontanément dans le combat. Agrippé aux pavés, les yeux dilatés, cet adolescent est prêt à attaquer avec son fleuret. ‘ homme au foulard sur la tête : Cest un paysan venu travailler en ville comme ouvrier. II porte les couleurs de la VIIIe de Paris. Gravement blessé, il se redresse à la vue de la Liberté.

Le soldat dévêtu : Avec ce cadavre de soldat, à moitié nu, les bras étendus, Delacroix montre l’extrême violence des combats entre l’ armée et les insurgés. Le soldat de la Garde royale : Ce cadavre est un soldat de la Garde royale de Charles X. Le roi a dissous la Garde royale quelques jours plus tôt. Il a cependant laissé leurs armes aux soldats. Les barricades : Cet élément du décor est le symbol 3 cependant laissé leurs armes aux soldats. Les barricades : Cet élément du décor est le symbole même du ombat. Sur une des planches, le peintre a signé son nom en rouge, couleur du sang des insurgés.

Les plans e premier plan est occupé par les corps des victimes et des blessés : c’est une avant-scène morb de qui illustre l’un des slogans révolutionnaires « la liberté ou la mort Au 20 plan un personnage féminin entraîne une foule de gens armés. Cette femme est la figure centrale du tableau car elle est au milieu, en grand et bien éclairée. Au 3 ème plan se trouvent les insurgés brandissant les armes, en plein assaut. Les représentants de chaque classe sociale luttent ici ux côtés de la Liberté. A l’arrière-plan, les tours de Notre-Dame ( au fond à droite ) situent la scène a Paris.

La lumière du soleil couchant se mêle à la fumée des canons. Les lignes directrices La Pyramide : Le tableau est organisé selon une forme pyramidale. La base est formée par l’ alignement des cadavres. Le drapeau, élément essentiel du tableau, est le sommet de cette pyramide. Le mouvement : Ces personnages sont en action, ils vont de l’avant : grâce à eux, la révolution est en marche. es regards : La Liberté a I é vers deux des insurgés. 4 6 ntraine celui de l’ observateur vers le visage de la Liberté. Il semble chercher son dernier souffle d’ espoir vers la Liberté.

Les couleurs Au centre, la Liberté est fortement éclairée, ainsi que le drapeau qu’elle porte. La lumière qui éclate en arrière-plan (soleil couchant, fumée des incendies) la met en valeur. En bas du tableau, les couleurs sont plutôt sombres et livides ; elles sont en accord avec cette scène morbide. Le point de vue La scène est représentée en contre-plongée. Cet angle de vue renforce le caractère dynamique et héroïque des personnages. . a) Le contexte historique Le peintre a fait connaître sa toile comme une allégorie inspirée par l’actualité la plus brûlante.

Elle a pour cadre les trois journées du soulèvement populaire parisien contre Charles X, les 27, 28 et 29 illillet 1830, connues so s Trois Glorieuses. ce 25 S trois jours d’émeutes, Charles X abdique. Louis-philippe prête fidélité à la Charte révisée le 9 août, inaugurant la « Monarchie de juillet » 6. b) Les intentions de l’artiste Eugène Delacroix, qui appartient à une famille de grands évolutionnaires écrit à son frère le 18 octobre 1830 : «Si je n’ai pas vaincu pour la Patrie, au moins peindrai-je pour elle. rise avec l’événement, cette œuvre est un manifeste politique révélateur de l’engagement personnel du peintre. Delacroix hisse ici l’événement contemporain au niveau de l’histoire universelle. 7. Conclusion Si la liberté de Delacroix est devenu un symbole patriotique, ce n’est donc ni un contresens, ni un hasard. Delacroix à voulu cette ambigüité : Sceptique à l’idée d’une démocratie, il était le mieux lacé pour en livrer un portrait sans concession de la démocratie idéal de la liberté.

La démocratie est d’être spectateur et acteur de sa propre histoire : ce qu’exprime Eugène Delacroix par ce tableau. Cette œuvre me touche car elle est réaliste, elle exprime la révolution. De plus, notre République est mise en avant grâce ? ces trois symboles : le drapeau, Marianne et le bonnet phrygien. Victor Hugo s’est inspiré de ce tableau pour créer le personnage de Gavroche dans les Misérables. Gavroche est sur une barricade, il récupère des balles sur les cadavres des gardes nationaux.