SYSTEME FINancier comtemporain

Introduction La structure et le fonctionnement du système financier ont subl ces dernières décennies de profonds bouleversements, induits tout à la fois par les progrès spectaculaires de la technologie, par une innovation très rapide dans le domaine des produits, par une intégration constante du système financier international, par la concurrence dans les services financiers et par les réformes qui ont marqué l’action d échanges.

Ces évolut des services financie et ont en outre favori parallèlement, des pr OF Swape p glementation et les ence d’un secteur et internationalisé, ‘que ; mais, nt apparus dans le système financier, avec des conséquences parfois graves comme vient de le montrer la crise récente.

Afin de pouvoir traiter correctement ce sujet, il est évident de se poser un certain nombre de questions qu’on va développer au fur et à mesure, donc avant de répondre à la question principale de l’émergence et le transfert des risques dans les systèmes financiers contemporains, il faut tout d’abord savoir et avoir une idée générale sur ce qu’un système financier, donc : Qu’est-ce qu’un système financier ? Quelles sont ses fonctions et ses caractéristiques principales ? Comment naissent les risques ?

Quel est leur Impact sur le système financier ? Et comment gérer ces risques pour pouvoir réguler le système financier ? système financier. 2- Les fonctions du système financier. 3- Les caractéristiques du système financier. Il- L’émergence et transfert des risques : 1- Facteurs déstabilisants du système financier : L’analyse de l’évolution de l’instabilité financière. 2- Les différents risques rencontrés par un système financier Comment gérer le risque financier ?

Ill- 1. Rendre les systèmes financiers moins pro cycliques 2. Gérer les risques de ces systèmes financiers 3. Renforcer la surveillance des acteurs de la finance 4. Ralentir les marchés financiers ? . Comprendre le système financier : Un système financier se définit par l’ensemble des règles, des pratiques et des institutions (Bourses de valeurs, banques, etc. ) qui permettent de mobiliser des capitaux pour les mettre à disposition d’agents à besoins de financement.

Ces besoins correspondent pour l’essentiel à des projets d’investissement dentreprises, d’administrations ou de particuliers. Par conséquent, leur satisfaction concourt à l’accroissement de la apacité productive de l’économie. 1. Vue d’ensemble du syst 33 celle-ci est supposée apporter un gain en efficience et en matière de gestion des risques. Mais d’un autre côté, les nouvelles formes de la finance peuvent être à l’origine de graves dysfonctionnements en termes de stabilité, ce qu’atteste la multiplication récente des crises financières.

Le développement des marchés financiers dans la plupart des grandes économies a quelque peu affaibli cette classification le système français, par exemple, est désormais dans une position hybride. Ensuite, parce que les activités bancaires et les pérations de marchés sont de plus en plus liées : des lignes de crédit viennent en substitution d’émissions de titres, certains crédits font l’objet de titrisation, les passifs bancaires sont de plus en plus constitués de ressources de marché.

Enfin, les banques se comportent pour partie comme des intermédiaires de marché (elles placent des titres auprès de leurs clients), tandis que certaines institutions financières non bancaires (des fonds d’investissements ou des sociétés de capital-risque) nouent des relations de financement assez semblables à celles qui caractérisent les crédits bancaires. système financier est un ensemble d’institutions et d’instruments permettant de mettre en relation, d’une part des agents à capacité de financement, et d’autre part ceux à besoin de financement.

De ce fait ce système permet une amélioration de l’efficacité de l’allocation des ressources au sein de l’économie qui améliore le bien-être et, en général, l’investissement et donc la croissance. L’importance relative de la finance directe et de la finance intermédiée est une caractéristique majeure des systèmes financiers contemporains. Dans les années 80, les facteurs conjoncturels comme I ajeure des systèmes financiers contemporains.

Dans les années 80, les facteurs conjoncturels comme la hausse des taux d’intérêts réels, ou la hausse du besoin de financement public que FEtat a cherché à satisfaire par émission de titres et les facteurs structurels comme la modernisation du cadre réglementaire des marchés financiers et l’innovation financière . ont favorisé une forte croissance du marché des capitaux. Comprendre l’organisation et le fonctionnement du système financier constitue une étape cruciale dans l’élaboration d’un cadre satisfaisant de réglementation et d’action publique.

Il s’agit de saisir quelles sont les caractéristiques fondamentales d’un système financier fonctionnant correctement, de façon que son rôle dans le système économique soit bien compris et que son périmètre soit clairement délimité. La transparence du système financier est essentielle à cette compréhension, car elle en rend le fonctionnement plus visible et aide à déterminer les risques ; en outre, on repère ainsi plus facilement les problèmes et les besoins éventuels. L’analyse des défaillances du marché peut aussi être d’une grande utilité à cet égard.

Une collaboration et ne coopération internationales sont nécessaires à l’instauration de la transparence ainsi qu’à un suivi et une analyse efficaces du 2. Les fonctions du système financier : Pour permettre la rencontre de l’offre et de la demande de capitaux, un système financier doit assumer deux fonctions indiscutables : produire les informations nécessaires à la réalisation des transactions financières ; – traiter les risques d’investissements et les répartir au mieux entre les agents économiques.

Puis, il existe un certain nombre 4 33 les répartir au mieux entre les agents économiques. uis, il existe un certain nombre d’autres fonctions primordiales (cf. Zvi Bodie & Robert Merton) : système de paiement : Une fonction importante du système financier est de fournir un système de paiement efficace pour faciliter l’échange des biens, des services et des actifs mise en circulation d’instruments de paiement (monnaies métalliques, monnaies papier, monnaie scripturale, … convertibilité des monnaies gestion des moyens de paiements (rôle clé des banques) systèmes de compensation interbancaires Collecte de l’épargne : Le système financier offre des mécanismes our mettre en commun la richesse des ménages (collecter leur épargne) et en faire des ressources en capital utilisables par les entreprises, Banques, intermédiaires financiers, marchés monétaires et financiers.

Transfert des ressources : Un système financier fournit des moyens de transfert des ressources économiques, dans le temps, partout dans le monde et entre les entreprises: Prêts et emprunts, transferts inter temporels Mobilité internationale des capitaux : investissements internationaux Gestion des risques : Un système financier ne transfère pas que des fonds, il transfère aussi des risques:

Un contrat d’assurance transfert le risque sur la compagnie d’assurance Actionnaires et créanciers (y compris les banques) supportent le risque de faillite de l’entreprise dans laquelle ils ont investi Tous les produits dérivés sont des instruments de transfert des nsques.

Production d’information : Le système financier produit l’information nécessaire aux décisions financières des agents : Informations « publiques » contenues dans le prix des actifs financiers, les taux d’intérêt, le s 3 financiers, les taux d’intérêt, les taux de Change nformations « privées » produites par les agences de notation évaluation du risque de défaut), les banques (information via la gestion des comptes de dépôts, via les scorings, Résolution des problèmes d’incitation : Les problèmes d’incitation sont liés .

Aux asymétries d’information relatives à la qualité de l’emprunteur (sélection adverse) et à l’usage qu’il fait des fonds prêtés (aléa moral) solutions : production d’information, prises de participation et contrats de prêt incitatifs, cautionnement, . Aux conflits d’agence qui naissent par exemple dans le cadre de la délégation de responsabilités des actionnaires (principal) au irigeant de l’entreprise solutions : rémunérations indexées sur la performance de l’entreprises (stock-options par exemple). 3.

Les caractéristiques du système financier : Le rôle et les fonctions du système financier au sein de l’économie au sens large doivent être correctement définis. Cune des fonctions essentielles du système financier est l’intermédiation financière, grâce à laquelle l’épargne et l’investissement, qu’ils soient publics ou privés, sont transformés en investissements productifs. Cette fonction d’intermédiation peut s’exercer par le truchement d’institutions financières telles ue des banques, ou directement entre les parties intéressées via les marchés financiers.

La mutualisation, la gestion et le transfert des risques constituent également une autre fonction clé du Celui-ci a également pour mission de faciliter les transactions publiques et privées en contribuant à l’existence et à la circulation de la monnaie, en pr 6 3 transactions publiques et privées en contribuant à l’existence et à la circulation de la monnaie, en proposant des mécanismes de paiement, en offrant des services de conseil financier et en permettant l’achat et la négociation de valeurs mobilières.

En outre, le système financier joue un rôle central en favorisant la diffusion d’informations financières et en contribuant à la tarification générale des risques. La rapidité de l’évolution du système financier et sa complexité croissante risquent toutefois de rendre difficile et rapidement obsolète ridentification précise de son périmètre et de ses fonctions.

Il importe de bien cerner et de mettre en lumière les interactions macroéconomiques et internationales propres au système financier. Celui-ci remplit en effet une fonction essentielle en appuyant le fonctionnement du système monétaire t en assurant une transmission efficace et efficiente de la politique monétaire. Les résultats qu’on attend d’un système financier doivent être précisés.

Parmi les résultats souhaités, on peut citer : une répartition efficiente de la liquidité et des capitaux ; des modalités efficientes de mutualisation, de gestion et de transfert des risques ; la liquidité des marchés ; une tarification correcte des risques ; l’aptitude du système à résister aux chocs et à s’auto-corriger, grâce à ses capacités de gestion des risques ; un fonctionnement concurrentiel des marchés au niveau national t international, une confiance générale dans le fonctionnement du système financier, dans ses acteurs et dans ses institutions.

Ces caractéristiques doivent être définies avec une précision suffisante pour pouvoir bien appréhender la nature du système financier et distinguer précision suffisante pour pouvoir bien appréhender la nature du système financier et distinguer clairement ses activités des autres activités économiques. De plus, elles doivent tenir compte des facteurs éventuellement spécifiques à un pays qui sont susceptibles de modifier le périmètre et les fonctions du ystème financier, d’agir sur les interactions macroéconomiques et internationales perçues et d’influencer les résultats attendus.

Les activités du système financier devraient être transparentes, de façon à pouvoir en identifier et en cerner les caractéristiques ainsi que leur évolution au fil du temps. Afin de promouvoir la transparence, il faudrait pouvoir disposer de données et d’informations de nature micro- et macroéconomique sur le système financier. ? cet égard : i) des ensembles de statistiques et dindicateurs exhaustifs, pertinents, à jour et internationalement comparables devraient ?tre collectés et diffusés pour l’ensemble du système financier , il) des informations complètes et à jour sur les produits, les services, les transactions, les institutions, les systèmes et les marchés liés au système financier devraient être recueillies et, dans la mesure du possible, diffusées. Un système financier n’assume pas de façon satisfaisante le coût qu’un échange entre deux agents peut occasionner à un tiers, y compris à l’ensemble de la société ou à l’environnement.

Cette absence de responsabilisation a pour conséquence une augmentation du risque de voir apparaître périodiquement des rises financières graves. Ignorer les externalités des transactions implique, selon l’auteur, que « le secteur public assume les coûts et les risques tandis que le bénéfice se privatise. Les groupes du sect les coûts et les risques tandis que le bénéfice se privatise. es groupes du secteur devraient être encouragés à favoriser un niveau de transparence élevé dans le système financier, éventuellement en collaboration avec les pouvoirs publics.

Les institutions internationales devraient coordonner leurs efforts pour favoriser la transparence des systèmes financiers, au plan ational et international. Il. Cémergence et transfert des risques . 1. Facteurs déstabilisants du système financier : L’analyse de La démonstration des bienfaits du libre-échange exposée dans la théorie traditionnelle du commerce international faisant totalement abstraction de la catégorie des biens et services échangés, on suppose que cette théorie devrait s’appliquer aux services financiers.

Leur prestation devrait donc être conforme à la loi des avantages comparatifs, c’est à-dire qu’une libre concurrence sur le marché financier devrait favoriser une eilleure allocation de ressources et une hausse du bien-être social. Mais ce credo libéral est de plus en plus remis en cause pour la raison particulière que la structure de l’industrie financière est différente de celle des autres biens. On nous explique que le marché des services financiers est fragmenté géographiquement et caractérisé par une concurrence imparfaite.

Bien que théoriquement il est possible d’évoquer la présence d’économie d’échelle dans les services financiers, ce concept ne semble pas être appuyé par des faits. Par exemple, Montgome rte l’étude de Benston, méricaines à partir des données de 1978; ces auteurs n’observent pas de présence significative d’économie d’échelle. Cette conclusion est partagée par Dietrich (1991) pour qui il n’y a pas de corrélation entre la taille des banques européennes et leur valeur ajoutée par travailleur ou leur rendement total d’actifs.

Le système de distribution des services financiers explique essentiellement l’ambiguité de l’économie d’échelle. La plupart des banques offrent leurs services à travers des réseaux qui sont décentralisés pour se rapprocher de la clientèle locale. Les activités de dépôt et de prêt sont de caractère régional et peuvent ne concerner qu’un nombre limité de banques avec ses conséquences de concurrence imparfaite. L’hypothèse du prix unique associé au rapprochement des marchés peut il se manifester sur le marché financier?

La réponse est affirmative en l’absence d’entraves aux mouvements de capitaux. Traditionnellement, les taux d’intérêt créditeurs sur l’euromarché sont plus élevés que les taux nationaux, ne serait-ce que sur le marché domestique américain. Mais, depuis la vague de déréglementation, on assiste à une diminution de cet écart es taux. La convergence des politiques monétaires conduit ? un alignement des taux d’intérêt.

Un pays ne saurait, pendant longtemps, jouer un rôle de locomotive dans une politique de facilités de crédit sans que les opérations d’arbitrage et de couverture lui indiquent d’autres voies à suivre. On ne peut, dès lors, qu’anticiper une réduction des marges bénéficiaires des institutions financières due à un relèvement des taux créditeurs pour attirer les dépôts et à un fléchissement des taux débiteurs pour augmenter les prêts. Le marché financier serait alors soumis 0 3