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INTRODUCTION Dès les années 1960 toute l’Afrique ce réveil sur un nouveau vent, un soleil celui des indépendances face a cette situation qui a sème le bonheur dans le cœur de plusieurs personne, les peuples africains qu’ils s’attendaient à une situation de liberté total se voir trompé. A partie de ces constat, on peut s’interroger si les indépendances n’ont fait que du bien en Afrique. Sinon, quels sont les types de problèmes que poseront ces indépendances? En d’autre terme a qui profite la lumière des indépendances?

Et qui sont les victimes de cette situation. our répondre à cette question, nous allons nous concentrer sur les types de pouvoirs a savoir le pouvoir traditionnel, le pouvoir colonial et surtout le I/ LE POUVOIR TRADI e pouvoir t dépendances. Svipe nextp g ils des indépendances d’Ahmadou Kourouma invoque le pouvoir royal dirige par un chef. En récurrence celui de la famille Doumbouya dont Fama est le prince légitime (p. 1 3 ale prince du Horodougou, le dernier légitime Doumbouya, s’ajoute à nous»).

Vient aussi les pouvoirs surnaturels des féticheurs dont le roman donne quelque exemple. Tout d’abord, les fameux métamorphoses de Balla(en aiguille, en brindille, en rivière, p. 129) et son autorité sur la marche du soleil. Abdoulaye, dont on dit que « la sorcellerie et la magie couraient sous la peau » (p. 66), révèle aussi ces pouvoirs, et Salimata serait prête à attester l’authenticité de sa vision (p. 71 « pourtant ce n’éta to next page n’était pas un rêve. Un coq rouge avait été vu battant des ailes… t aussi un mouton blanc Toute une série de prédiction qui se réalise dans le cours du récit participent également a l’atmosphère surnaturelle du livre :un lointaine prédiction avait nnonce l’arrive du marabout Souleymane Doumbouya(p. 99) ;les devins ont raconte depuis toujours le retour en cortège de Fama a Togobala(p. 1 77) ;Abdoulaye annonce, sans le comprendre lui- même, semble -t-il, l’attentat de Salimata qui le recouvrira de sang(p. 68) ;BalIa, enfin révèle les mauvaise sort du retour en ville (p. 151 la mort de Fama hors de Togobala(p. 86). On retrouve aussi la marque du surnaturel dans les rêves. Ceux de Fama contiennent des éléments prophétiques. ‘un (p. 170) annonce que, faute d’un sacrifice (qui effectivement. Ne sera pas ait), Nakou « tombera »ce qui se produit. L’on retrouve dans le délit d’agonie de Fama (p. 204). Il/ POUVOIR COLONIAL Le titre Les soleils des indépendances peut être compris par l’association des termes comme : soleil qui ici traduit l’indépendance, la lumière qui a pour revers l’ombre, l’obscurité renvoyant à la période coloniale.

Les Malinkés ont été soumis au sort commun des Africains (p. 21 : « il avait vu la colonisation, connu les comandants français qui étaient beaucoup de choses, beaucoup de peines :travaux forcés, chantiers de coupe de bois, outes ,ponts, Pimpôt et les Impôts , et quatre-vingts autres réquisitions que tout conquérant peut mener, sans oublier la cravache du garde-cercle et du représentant et d’autre tortures h). Durant cette période, Samory ayant été vaincu, les Malink 2 représentant et d’autre tortures »).

Durant cette période, Samory ayant été vaincu, les Malinkés perdent leur suprématie politique, mais conservent une certaine importance économique (p. 21 : « La colonisation a banni et tué la guerre, mais favorisé le négoce »). Cependant, les colporteurs malinkés dont on voit pparaitre quelques spécimens dans le roman (pp. 7, 1 86) entrent en rivalité avec les Syriens et les Libanais qui se consacrent également au commerce. Le comportement de Fama, qui fut commerçant, vis-à-vis du Syrien Abdjaoudl (p. 4) garde sans doute une trace de cette rivalité. C’est cette insatisfaction tant politique qu’économique qui poussera les Malinkés à s’engager fortement (p. 56 : « Fama lâcha tout pour y sauter ») dans les luttes pour l’émancipation (p. 22 : « Cette période d’agitation a été appelée les soleils de la politique y). Ils veulent prendre leur revanche politique (p. 2 : « II avait à venger cinquante ans de domination » ; p. 57 : « il y avait prés de cinquante années d’occupation par des infidèles à défaire » ; p. 6 : « Un fils légitime des chefs devait de tout son être participer à l’expulsion des français Cest ainsi qu’ils financent les mouvements politiques (p. 22 : « user… l’argent„. ? injurier la France Ill/ LE PARTI UNIQUE Au lendemain des indépendances le parti unique va instaurer les ténèbres à la place des soleils en privant aux peuples toutes ces libertés. 1. Un parti unique inhumain Dès les indépendances, le temps des exactions et poliation (histoire du père de Diakité, p. 6) des violences et humiliations (histo 3 et spoliation (histoire du père de Diakité, p. 86) des violences et humiliations (histoire du père de Diakité, p. 86) qu’on tente aussi d’exercer sur Fama devait-c’ était les consignes s’agenouiller aux pieds du président du comite, frotter à terre les lèvres et se dédire»). L’histoire de Fama permet encore de dénoncer les enlèvements, expulsions, arrestation et jugement arbitraire (p . 164 :«trois anciens amis de Fama disparurent, surement appréhendés dans la nuit » ; p. 3 :«deux ministres, deux députés et trois conseillers furent ceintures en pleine rue, conduit à l’aérodrome, jetés dans les avions et expulsés») Enfin, la série des crimes se clôt par les tortures(p. 165 :«Dans les caves… on y subissait la torture» 169 . «Le juge d’instruction… indiqua à Fama la salle de torture où on savait faire parler ») et les assassinats(p. 165 : «Dans les caves… la mort de temps en temps y retentissait et… les éclats de rire ivres des geôliers» ;p. 173 :«ministre Nakou s’est pendu dans sa cellule après avoir tout confesse»). 2.

Un parti unique égocentrique L’instrument de domination de cette élite égoïste et parasite est le parti unique, inlassablement attaqué tout au long du récit. L’auteur de distingue soigneusement au sein de la réalité générale des indépendances (p. 121 l’indépendance et le parti unique » cf. pp. 29, 136, etc. ). tout le peuple anonyme des soleils a affaire à lui : «le parti unique LN. D. »Persécute le père de Diakité (p. 86), les villageois de Bindia rappellent à Fama les interdictions du «parti unique de la république » (p. 97), et Fama doit affronter à Togobala les 4