ntroduction : méthode / méthodologie Dans cette partie du cours, nous vous proposons un parcours à travers certaines des méthodologies reconnues pour l’enseignement des langues étrangères, et qui ont eu un impact réel sur la didactique du FLE. révolution des méthodologies est marquée par les changements : dans les besoins, les objectifs des concepteurs et le public des apprenants. Nous allons commencer par déterminer la différence entre une méthode d’apprentissage de langue et une méthodologie d’apprentissage.
Une méthode peut être considérée comme une série de ‘Vipe View next page émarches précisées d’arriver à un but pré 1 d’une langue étrangè Da, FLE, il en existe telle énumérer. Nous allo grands éditeurs FLE. Hachette, CLE international, Didier, PUG utilisons afin s, renseignement la didactique du possible de les rs les sites des La méthode se doit d’aider l’enseignant à se fixer une ligne de « marche » avec ses apprenants. Selon plusieurs enseignants, la présence d’une méthode définie dés le début dans l’univers de la classe est très importante et sécurisante pour les apprenants.
La méthodologie est une démarche adoptée par des chercheurs, es didacticiens, des linguistes, des éditeurs et des enseignants afin de réaliser une méthode. Elle se doit de fournir un ensemble de procédures d’apprentissage aux concepteurs de méthodes afin de déterminer leurs lignes de réalisations. Plusieurs méthodologies sont apparues et ont évolué selon le développement de la recherche en didactique, mais aussi de la – économico – culturelle du monde.
Depuis le XIXème siècle et jusqu’à présent, les différentes méthodologies se sont succédé, les unes en rupture avec les précédentes, les autres comme une adaptation de celles-ci aux ouveaux besoins de la société. Cependant on ne peut pas définir d’une manière précise leur succession chronologique, étant donné que certaines d’entre elles ont cohabité avant de s’imposer aux précédentes. Nous allons tenter de vous le démontrer dans notre présentation des méthodologies qui sont apparues depuis le XVIII siècle jusqu’? aujourd’hui. – La «Préhistoire» de la didactique : La méthodologie traditionnelle et la méthodologie naturelle Bien que la didactique des langues ne soit apparue qu’à la fin du XIXème siècle, l’enseignement des langues a toujours été un souci n Europe, surtout, au départ, pour renseignement scolaire du Latin et du grec. Plus tard, avec les voyages et les découvertes géographiques, il fallut trouver des méthodes afin d’apprendre la langue aux étrangers.
Dans ces temps éloignés on peut distinguer deux courants méthodologiques distincts : a- La méthodologie traditionnelle Elle fut largement adoptée dans le 18 ème et la première moitié du 19 ème siècle. Elle est notamment appelée la méthodologie de la grammaire – traduction. Beaucoup de chercheurs considèrent que son utilisation massive a donné lieu à de ombreuses évolutions qui ont abouti à l’apparition des nouvelles méthodologies modernes. Cette méthodologie se basait sur la lecture et la traduction de textes littéraires en langue étrangère, ce qui plaçait donc l’oral au second plan.
La langue étrangère était décortiquée et présentée comme un ensemble de règles grammaticales et d’exceptions, qui pouvaient être ra 21 décortiquée et présentée comme un ensemble de règles grammaticales et d’exceptions, qui pouvaient être rapprochées de celles de la langue maternelle. L’importance était donnée à la orme littéraire sur le sens des textes, même si celui-ci n’est pas totalement négligé. Par conséquent, cette méthodologie affichait une préférence pour la langue soutenue des auteurs littéraires sur la langue orale de tous les jours.
La culture était perçue comme l’ensemble des oeuvres littéraires et artistiques réalisées dans le pays où l’on parle la langue étrangère. Au 18 ème siècle, la méthodologie traditionnelle utilisait systématiquement le thème comme exercice de traduction et la mémorisation de phrases comme technique d’apprentissage de la langue. La grammaire était enseignée de manière déductive, c’est-à-dire, par la présentation de la règle, puis on l’appliquait à des cas particuliers sous forme de phrases et d’exercices répétitifs.
Au 19 ème siècle, on a pu constater une évolution provoquée par l’introduction de la version-grammaire dont les pratiques consistaient à découper en parties un texte de la langue étrangère et le traduire mot à mot dans la langue maternelle. Cette traduction était le point de départ d’une étude théorique de la grammaire, qui n’occupait plus une place de choix dans l’apprentissage. Par conséquent, les points grammaticaux étaient abordés dans l’ordre de leur apparition dans les textes de base.
Etant donné le faible niveau d’intégration didactique que présentait cette méthodologie, le professeur n’avait pas besoin de manuel, il pouvait en effet choisir lui-même les textes sans tenir vraiment compte de leurs difficultés grammaticales et lexicales. renseignant dominait entièrement la classe et difficultés grammaticales et lexicales. Censeignant dominait entièrement la classe et détenait le savoir et l’autorité, il choisissait les textes et préparait les exercices, posait les uestions et corrigeait les réponses.
Ce pouvoir du savoir donna aux enseignants le titre de « Maître » ou de « Maîtresse La langue utilisée en classe était la langue maternelle et l’interaction se faisait toujours en sens unique du professeur vers les élèves. Cerreur et Vhésitation étaient refusées et passibles de punition pour outrage à la langue. Le vocabulaire était enseigné sous forme de listes de centaines de mots présentés hors contexte et que l’apprenant devait connaître par cœUr. En effet, le sens des mots était appris ? travers sa traduction en langue maternelle.
La rigidité de ce ystème et ses résultats décevants ont contribué à sa disparition et à l’avènement d’autres théories plus attrayantes pour les élèves. Remise en question, la méthodologie traditionnelle coexistera vers la fin du 19 èrne siècle avec une nouvelle méthodologie. b- la méthodologie naturelle Historiquement elle se situe à la fin du 19 ème siècle et a coexisté avec la méthodologie traditionnelle bien qu’elle suppose une conception de l’apprentissage radicalement opposée.
Ce sont les observations sur le processus d’apprentissage de la langue allemande de F. Gouin qui en sont à l’origine. Il a en effet été le premier à s’interroger sur ce qu’est la langue et sur le processus d’apprentissage d’une langue pour en tirer des conclusions pédagogiques. Il affirme que la nécessité d’apprendre des langues viendrait du besoin de l’homme de communiquer avec d’autres hommes et de franchir ainsi les barrières culturelles.
C’est pourquoi il faut enseigne 4 21 d’autres hommes et de franchir ainsi les barrières culturelles. C’est pourquoi il faut enseigner l’oral aussi bien que l’écrit, même si l’oral doit toujours précéder l’écrit dans le processus d’enseignement-apprentissage. C’est à partir de la méthode de F. Gouin que les méthodes didactiques vont se baser sur des théories de l’apprentissage (psychologiques, sociologiques, linguistiques, etc. ) et vont prôner l’importance de l’oral. Selon F.
Gouin, l’apprentissage d’une langue étrangère doit se faire à partir de la langue usuelle, quotidienne, si l’on prétend que cet apprentissage ressemble le plus possible à celui de la langue maternelle par l’enfant. D’après lui, un enfant apprendrait sa langue maternelle par un principe « d’ordre »: il se ferait d’abord des représentations mentales des faits réels et sensibles, puis il es ordonnerait chronologiquement et enfin il les transformerait en connaissances en les répétant dans le même ordre, après une période « d’incubation » de cinq à six jours.
L’enfant n’apprendrait donc pas des mots sans rapport, mais plutôt ajouterait les nouvelles connaissances à son acquis personnel. La langue étant essentiellement orale, Foreille serait l’organe réceptif du langage, c’est pourquoi l’enfant devrait être placé en situation d’écoute prolongée en langue étrangère. C’est pour cela que, F. Gouin peut être considéré comme le pionnier de l’immersion et le premier à avoir primé le sens sur la orme et la proposition sur le mot.
En dépit des critiques qui ont été faites à la méthode naturelle de F. Gouin et de la difficulté de sa mise en place dans le système scolaire, il est indéniable que cette méthode a provoqué une certaine révolution en s’opposant radicalement à la méthodologie trad s 1 méthode a provoqué une certaine révolution en s’opposant radicalement à la méthodologie traditionnelle utilisée par ses contemporains. Cette opposition entre les deux a donné naissance aux graines de la didactique des langues étrangères et à la méthodologie directe. – La méthodologie de « la méthode directe » A partir des années 1870, une interminable polémique va opposer les traditionalistes aux partisans de la réforme directe jusqu’en 1902, date à laquelle des instructions officielles imposeront d’une manière autoritaire Putilisation de la méthodologie directe dans l’enseignement national, ce que C. Puren nomme « le coup d’état pédagogique de 1902 ». E considérée historiquement comme la première méthodologie spécifique à l’enseignement des langues vivantes étrangères.
Elle est le fruit de la cohabitation des méthodes précédemment citées. On appelle méthodologie directe la méthode utilisée vers la fin du 9 ème siècle et le début du 20 èrne siècle. Dès la fin du 19 ème siècle la France désirait s’ouvrir sur l’étranger. La société ne voulait plus d’une langue exclusivement littéraire, elle avait besoin d’un outil de communication qui puisse favoriser le développement des échanges économiques, politiques, culturels et touristiques qui s’accélérait à cette époque. évolution des besoins d’apprentissage des langues vivantes étrangères a provoqué l’apparition d’un nouvel objectif appelé « pratique » qui visait une maîtrise effective de la langue comme instrument de communication. La méthodologie directe constituait une approche naturelle de l’apprentissage d’une langue étrangère fondée sur l’observation de l’acquisition de la langue maternelle par l’enfant. Les principes fondamentaux qui la définissent sont : l’acquisition de la langue maternelle par l’enfant.
Les principes fondamentaux qui la définissent sont L’enseignement des mots étrangers sans passer par l’intermédiaire de leurs équivalents en langue maternelle. Le professeur explique le vocabulaire à Faide d’objets ou d’images, mais ne traduit jamais. L’objectif est que l’apprenant pense en langue étrangère le plus tôt possible. Cutilisation de la langue orale sans passer par l’intermédiaire de sa forme écrite.
On accorde une importance particulière à la prononciation et on considère la langue écrite comme une langue orale « scripturée » Censeignement de la grammaire étrangère se fait d’une manière inductive (les règles ne s’étudient pas d’une manière explicite). On privilégie les exercices de conversation et les questions-réponses dirigées par l’enseignant. La méthodologie directe se base sur l’utilisation de plusieurs méthodes : méthode directe, active et orale. ar méthode directe on désignait l’ensemble des procédés et des echniques permettant d’éviter le recours à l’intermédiaire de la langue maternelle dans l’apprentissage, ce qui a constitué un bouleversement dans l’enseignement des langues étrangères. Cependant l’opinion des méthodologues directs sur l’utilisation de la langue maternelle divergeait : certains étaient partisans d’une interdiction totale, tandis que la plupart étaient conscients qu’une telle Intransigeance serait néfaste et préféraient une utilisation plus souple de la méthode directe.
Par méthode orale on désignait l’ensemble des procédés et des techniques visant à la pratique orale de la langue en classe. Les productions orales des élèves en classe constituaient une réaction aux questions du professeur afin de préparer classe constituaient une réaction aux questions du professeur afin de préparer la pratique orale. L’objectif de la méthode orale était donc pratique.
Le passage à l’écrit restait au second plan et était conçu comme le moyen de fixer par l’écriture ce que l’élève savait déjà employer oralement, c’est ce que certains ont nommé un « oral scripturé » La progression vers la rédaction libre passait par la dictée, puis par des reproductions de récits lus en classe et enfin par des xercices de composition libre. Dans la méthode active on se doit d’employer tout un ensemble de méthodes : interrogative, intuitive, imitative, répétitive ainsi que la participation active physiquement de l’élève.
Nous allons expliquer chacune de ces méthodes : – La méthode interrogative est un système de questions-réponses entre le professeur et ses apprenants, afin de réemployer les formes linguistiques étudiées. Il s’agissait donc d’exercices totalement dirigés. – La méthode intuitive proposait une explication du vocabulaire qui obligeait l’élève à un effort personnel de divination à partir ‘objets ou d’images.
La présentation des règles de grammaire se réalisait également à partir d’exemples, sans passer par l’intermédiaire de la langue maternelle. La compréhension se faisait donc de manière intuitive. – La méthode imitative avait comme but principal l’imitation acoustique au moyen de la répétition intensive et mécanique. – La méthode répétitive s’appuyait sur le principe qu’on retient mieux en répétant. La répétition pouvait être extensive ou intensive.
Cependant l’emploi intensif du vocabulaire donnerait lieu à une inflation lexicale Incontrôlable et négative pour ‘enseignement-apprentissage de la langue. L’appel à l’activité phys incontrôlable et négative pour l’enseignement-apprentissage de la langue. L’appel à l’activité physique de l’élève pour la dramatisation de saynètes, la lecture expressive accompagnée par des mouvements corporels, afin d’augmenter la motivation chez l’apprenant. e déclin de la méthodologie directe fut provoqué par des problèmes aussi bien internes qu’externes.
Les problèmes internes les plus importants ont été l’incontrôlable inflation lexicale et l’intransigeance dans Putilisation de la langue maternelle. En ce qui concerne les problèmes externes, on peut citer le refus par les enseignants d’une méthodologie qui leur a été imposée et l’ambition excessive de cette méthodologie qui exigeait des professeurs une excellente maîtrise de la langue orale sans pour autant offrir un recyclage massif des enseignants. – La méthodologie active Face au refus de la part des enseignants à la méthodologie directe, certains demandèrent de mettre en place un compromis entre le traditionnel et le moderne et cela a donné naissance en 1920 à la méthodologie active qui a été utilisée d’une manière énéralisée dans l’enseignement des langues étrangères jusqu’aux années 1960. Cependant on constate une certaine confusion terminologique en ce qui concerne cette méthodologie.
En effet, on la nommait également « méthodologie éclectique », « méthodologie mixte », « méthodologie orale » Cette réticence à nommer cette nouvelle méthodologie révèle la volonté d’éclectisme de l’époque et le refus d’une méthodologie unique. Certains l’appelaient méthodologie de synthèse, considérant qu’elle représentait une réelle évolution des méthodologies directe et traditionnelle, alors que d’autres préfèrent l’ignorer. La méthodologie activ traditionnelle, alors que d’autres préfèrent l’ignorer.
La méthodologie active représente un compromis entre le retour à certains procédés et techniques traditionnels et le maintien des grands principes de la méthodologie directe. C’est pourquoi on peut dire que la méthodologie active se veut une philosophie de l’équilibre. Ce sont les problèmes d’adaptation de la méthodologie directe qui ont orienté dès 1 906 les méthodologues directs vers une solution éclectique. Les méthodologues actifs revendiquent un équilibre global entre les trois objectifs de l’enseignement- pprentissage : formatif, culturel et pratique.
Faisant preuve de pragmatisme, ils permettaient l’utilisation de la langue maternelle en classe. En ce sens, on peut dire qu’ils ont réellement assoupli la rigidité de la méthode précédente. Cependant, ils ne sont pas allés jusqu’à modifier le noyau dur de la méthodologie directe, ne faisant qu’introduire certaines variations. Ils ont opté pour un assouplissement de la méthode orale et rendu au texte écrit sa place comme support didactique. Les textes de base étaient plus souvent descriptifs ou narratifs que dialogués.
On a également privilégié l’enseignement de la prononciation ? travers les procédés de la méthode imitative directe. En outre on constate un assouplissement de l’enseignement du vocabulaire puisqu’on avait de nouveau recours à la langue maternelle comme procédé d’explication. par conséquent il était permis d’utiliser la traduction pour expliquer le sens des mots nouveaux. Cependant, dans tous les cours de FLE de cette époque on retrouve des leçons sur des thèmes de la vie quotidienne dans lesquelles on utilisait des images pour faciliter la compréhension et éviter si possible la traduction d 0 1