SUJET : «La politique est une guerre sans effusion de sang et la guerre une politique avec effusion de sang. » Commentez cette pensée de MAO XEDONG. TOPIC: Politics is war without bloodshed and war, bloody politics. Comment on this assertion by MAO XEDONG. 1. Clarification des concepts Le sujet apparait co un subtil jeu de mots de MAO DC , „ Swip next page de la Chine du XXe siècle. Idéologue des essais ncieuse reposant sur de l’histoire politique iste, MAO a laisse célèbres parmi lesquels : problèmes stratégiques de la guerre en Chine (1936).
En out état de cause, la connaissance de cet auteur n’est pas rédhibitoire, le candidat a la latitude d’argumenter sur la base de sa propre culture. Le candidat se doit de clarifier les concepts de base : la politique ; une guerre sans effusion de sang ; la guerre ; une politique avec effusion de sang. Con retrouve les concepts-clés de ce sujet dans des disciplines qui ont un air de famille assez prononcé, la philosophie, la philosophie politique, voire la avant de parvenir à une forme stable : la démocratie.
Bien que les affrontements subsistent, au vu du reste des enjeux divergents, la olitique démocratique est policée. Elle est une « guerre sans effusion de sang», c’est-à-dire qu’on débat sans combattre, dans le respect le plus strict des règles du jeu démocratique : la tolérance, la reconnaissance du verdict des urnes, la séparation des pouvolrs, MAO met perspective deux concepts diamétralement opposés d’un point de vue axiologique : la politique et la guerre.
Cette dernière ne peut se départir de la violence, de l’effusion de sang. Elle est une « politique » des arguments de la force, 2 e des arguments a fait prestation ntellectuelle sans problématique, c’est-à-dire sans questionnement majeur égare le correcteur et disqualifie le candidat. Ce sujet pose le problème de la relation étroite entre la politique et la guerre. La pensée de MAO laisse implicitement entendre qu’il y a une zone d’intersection entre les deux notions. La politique est-elle différente de la guerre ?
La politique doit-elle nécessairement recourir à la violence. 4. Plan possible Etant donné que les candidats des sections administratives et des regies financières sont titulaires d’au moins une Licence, il est tout à fait dicieux d’attendre d’eux des dissertations philosophiques en bonne et due forme, et un traitement du sujet intégrant volontiers la discussion et une bonne connaissance des grands penseurs : Aristote, Socrate, Hume, Kant, Rousseau, Hobbes, Marx, Engels, Freud Sartre, etc.
Il est tout aussi indiqué qu’il soit fait appel à l’immense contribution des écrivains et philosophes africains : Frantz Fanon, Eboussi Boulaga, Ebénézer Njoh Mouelle, Marcien Towa… Les évaluateurs se doivent d’être attentifs à ces cas où les candidats ont un alata – Préparation Supérieure Privée aux concours administratifs – www. kalata. cm 2/5 bon contenu, malgré une 3 schématique et ou fantaisistes. ère partie : De la politique idéale et de la guerre classique 1. 1 De la politique au sens noble du terme politique est une forme d’organisation la plus achevée de la civilisation ; La conquête du pouvoir se fait dans le strict respect de l’éthique républicaine, Respect scrupuleux de la dignité humaine et la vie ; Promotion du dialogue et de la négociation Respect des institutions et des procédures de recours et arbitrage ;
Promotion d’un développement équitable et durable. 1. 2 De la guerre classique – La guerre recourt à la violence brute et à des armes dont la capacité de destruction est allée s’aggravant au fil des ans – Il n’y a pas de guerre propre, toute guerre fait d’innombrables victimes et dégâts collatéraux ; – La guerre fait souffrir vainqueurs et vaincus ; – La guerre peut faire peser une lourde hypothèque sur le développement des pays en conflits et de celui de leurs voisins.
Dans Terre des hommes, Saint Exupéry affirme par exemple que la guerre n’est pas une valeur. IIème partie • Des dérives de la politique et des guerres froides 2. 1 Des dérives de la politique – Le non respect de l’éthique démocratique fait basculer la politique dans kalata – Préparation Supéri ux concours administratifs 4 pas le débat d’idées ou le respect du verdict des urnes. 2. Des guerres froides et autres y a des climats de non guerre ni de paix, mais sont tout aussi préjudiciables au bonheur des humains. – La guerre des mots et des petites phrases assassines fait partie de l’arsenal de la violence symbolique que les appareils politiques anipulent au quotidien, ie : un haut responsable dé l’IJMP disait il y a quelques annees en France : « Qu’est-ce qui se passera quand Lionel Jospin ne sera plus Premier ministre » ?
Et le railleur de répondre : « La France aura perdu un grand vide ! » – La guerre psychologique ruine le moral et installe dans le doute la suspicion. IIIème partie : Vers la promotion d’un humanisme intégral – Certains penseurs font l’apologie du recours à la force. Fanon affirme que la violence désintoxique le peu le s olié par des dictatures répressives. Il rejoint S