CHAPITRE 1 : LES ACTEURS DE L’ÉCONOMIE I/ Les ménages et leurs fonctions A/ les ménages disposent de revenus dont l’origine apparaît très diverse 1/ Les ménages perçoivent des revenus primaires, résultant soit de leur participation à l’activité productive, soit de la détention d’un patrimoine Les revenus de l’activ les bénéfices dans le le salaire CAD une so en contrepartie d’un minimum (en janvier 9 p g e ve rincipales : dividuel yeur à un employé un salaire euros brut) ; en France, création du SMIG (1950) indexé sur les prix puis changé en SMIC en 1970 indexé sur la C* et gains de P*.
Les salaires diffèrent selon niveau de diplôme, l’âge, le sexe ou le secteur d’activité. Becker (Nobel en 1 992) : les différences de salaire selon le niveau de diplôme s’expliquent par des différences de qui résultent elles-mêmes de différences d’I en K humain (ensemble des compétences valorisables sur le marché du travail). Spence (Nobel en 2001) considère que les études servent davantage à révéler la P* des individus aux employeurs qu’? acquérir des compétences.
Compte tenu de l’imperfection de l’info sur le marché du travail, le fait pour un individu d’avoir es actifs dont un agent dispose à un moment donné qui se compose d’actifs réels (logement/terrain) et d’actifs financiers (S liquide/valeurs mobilières). La constitution d’un patrimoine permet d’obtenir des revenus prenant des formes très variées : la détention d’un actif immobilier génère des loyers actions rapportent des dividendes obligations rapportent des intérêts Depuis 60’s, salarisation des revenus : la part des salaires dans l’ensemble des revenus primaires des ménages aug + progression des revenus de la propriété. / revenus primaires soumis à des prélèvements obligatoires impôt sur le revenu) et complétés par des revenus de transferts (allocations familiales) LI Revenus primaires – prélèvements + revenus de transferts – revenu disponible (consommer et épargner) RMI (Revenu minimum d’insertion) créé 1988 par PÉtat pour assurer aux plus démunis un minimum de ressources, remplacé en 2009 par la RSA (revenu de solidarité active) réduire la pauvreté mais aussi inciter à la reprise d’un emploi.
B/ les ménages ont pour principale fonction de consommer et d’épargner Illa conso des ménages est une conso finale : satisfaire directement les besoins n 2009, la conso des ménages représente du PIB (1084 milliards d’euros) en France. Il existe plusieurs types de consommations finales . a conso marchande : acheter des biens grâce au revenu la conso non-marchand : consommer services, financés de manière indirecte grâce aux rélèvements obligatoires l’autoconsommation : ma eumes de son potager légumes de son potager 2/ La S des ménages est une composante essentielle de la S nationale et comprend 3 éléments : S contractuelle : Investie dans l’achat de B Immobiliers, surtout de remboursements de prêts S des Eeurs individuels : pour les productifs
S financière des ménages : (aussi la capacité de financement des ménages), elle peut ê placée en actifs financiers ou bien ê détenue sous la forme de placements liquides 3/ les déterminants de la conso et de S sont multiples et controversés On a cru pendant longtemps que la conso et S dépendaient du tx d’i et du NGP Selon les classiques, la propension à S est une fonction croissante du tx d’i réel : un fort tx d’i 0 diminue conso pour accroitre S selon l’effet de substitution.
Pourtant, il y a aussi l’effet revenu : hausse tx d’i signifie un surcroit des revenus futurs, donc incite à réduire S pour onstituer un patrimoine donné. Ainsi si conso présente et future sont substituables = effet substitution Si conso présente et future sont complémentaires = effet revenu Il y a aussi le facteur inflation : selon Pigou et sa théorie de reffet d’encaisse réelle, les ménages sont contraints d’S plus pour consenter la valeur réelle de leur patrimoine financier.
Or À CT, une anticipation d’une accélération de l’inflation peut conduire les ménages à précipiter leurs achats (de biens durables) : ce comportement est la fuite devant la monnaie. 4/ Keynes affirme que le niveau de conso et de S est déterminé ar le revenu courant Loi psychologique fondamentale : les H tendent à accroitre leur conso à mesure que le rev s non d’une QT aussi 2g fondamentale : les H tendent à accroitre leur conso à mesure que le revenu croit mais non d’une QT aussi grande que l’accroissement du revenu.
C = + co avec C : conso totale Y : revenu courant c : propension marginale à consommer Co : la conso incompressible (conso de l’agent lorsqu’il n’a pas de revenu) De plus, la S est une fonction croissante du niveau du revenu : S constitue un résidu CRITIQUE de cette fonction de consommation par Friedman et Modigliani
La fonction de conso est vérifiée à CT or Kuznets en 1946 montre que la propension moyenne à consommer est constante dans le temps la fonction de consommation de LT est de type : C=cY Brown explique cette discordance entre CT et LT : la conso d’ajd ne dépend pas seulement du revenu courant mais également des revenus perçus dans le passé : il existe un effet cliquet CAD que si les revenus baissent à un moment donné, les ménages ne diminuent pas pour autant leur niveau de conso.
De nombreuses théories prouvent que les ménages ne déterminent par leur conso en considérant leur revenu courant ais leur revenu anticipé sur une période beaucoup plus longue . Ando et Modigliani disent que les ménages épargnent et consomment selon le cycle de vie : le ménage type emprunte lorsqu’il est jeune, épargne durant sa vie active et désépargne durant sa période de retraite. Friedman explique que la conso et S ne dépendent pas du revenu courant mais du revenu permanent : revenu dont dispose chaque individu à chaque période entamer son patrimoine. 29 patrimoine. A la différence de Modigliani, Friedman fait l’hypothèse que les ménages ne dilapident pas leur patrimoine léguer un héritage) mais utilisent seulement les revenus issus de ce patrimoine. C/ La consommation et S des ménages ont connu des évolutions heurtées depuis 70’s 1/ L’étude de révolution du tx de S des ménages permet de mettre en évidence 3 phases jusqu’en 78, aug tendancielle du tx de S qui atteint de 78 à 87, phase de forte baisse, le tx de s atteint 1 1 % de 87 à 2009, ça remonte et atteint 16. % en 2009 Nombres de facteurs ont été pris en compte pour expliquer cette evolution au cours des 70’s-80’s : crise éco 70’s : faible C* des revenus a pu inciter les ménages ? éduire leur S pour conserver leur niveau de conso hausse du tx de chô vieillissement de la pop 2/ La remontée du tx de S des ménages en Frances dans les 80’s reste difficile à expliquer Dans les 90’s : face à l’aug du cho, ménages ont du constituer de précaution forts déficits budgétaires au cours de la récession 93 ont conduit à des comportements Ricardo-Barro : déficit financé par l’emprunt, les ménages anticipent une aug future des impôts.
Avec la libéralisation financière : ménages plus sensibles au tx d » et à la contrainte d’endettement 3/Cévolution de la structure de la conso par fonction peut ê ppréhendée en distinguant différents postes budgétaires Les statisticiens distinguent 8 postes et à chaque poste budgétaire, le consommateur affecte une certaine dépenses et que l’on peut alors calcule coefficients budgétaires. s g calculer les différents coefficients budgétaires.
Dans le cas de la France, on a pu constater que alimentation/boisson/tabac a fortement diminué dans la conso des ménages depuis 1 959 habillement et chaussures/équipement et entretien du logement ont baissé tendanciellement depuis 7CYs chauffage et éclairage/Transports et communications a augmenté ortement croissance tendancielle des dépenses liées à la santé et à la culture On peut expliquer cela du fait que la structure de la conso dépend du revenu dont dispose le ménage : c’est ce qu’explique la Loi d’Engel • plus le revenu est élevé, plus est faible la proportion des dépenses consacrées à la nourriture quand le revenu augmente, la proportion de la dépense consacrée aux vêtements reste la même lorsque le revenu augmente, la proportion des dépenses liées à la santé, de culture et de transports augmente Après cette théorie, la micro du consommateur a établi une elation entre revenu et structure de la conso, en classant les différents B en fonction de leur élasticité revenu : rapport entre la variation en % de la conso d’un B donné et la variation en % du revenu. On distingue 3 cas d’élasticité revenu : si l’élasticité revenu est négative 0 une aug du revenu se traduit par une baisse de la conso du produit considéré : bien inférieur si l’élasticité est comprise entre O et 1, une aug du revenu entraine une faible hausse de la conso du bien considéré : bien normal si l’élasticité est positive et sup à l’unité, une aug du revenu induit ne aug plus que proportionnelle de la conso du B considéré . ien supérieur 6 g plus que proportionnelle de la conso du B considéré : bien superleur la structure de la conso dépend également du prix des différents B et de leur évolution pour connaître la sensibilité de la D dun B à son prix, on calcule l’élasticité prix de la demande : rapport entre la varia (en %) de la QT demandée du bien X et la varia (en%) de son prix. Célasticité prix est tjrs négative (ou égale à O) : lorsque le prix d’un B aug, la QT demandée diminue (ou constante). Une D est considérée comme élastique par rapport à son prix orsque le % en varia de la QT demandée est supérieur au % de varia du prix. Si la D d’une B diminue lorsque son prix aug c’est pck le conso se reporte sur d’autres B considérés comme substituables. On peut calculer une élasticité prix croisée : varia (en %) de la D du bien Y à la suite d’une varia (en du prix du bien Y.
Avec cette élasticité prix croisée, 3 cas peuvent être envisagés : si nulle : la hausse du prix de X ne modifie pas la conso du bien Y û ils sont considérés comme indépendants si positive : la hausse du prix de X se traduit par une aug de la QT de Y : ces B sont substituables i négative : une aug du prix de X entraine une baisse de la QT consommée de Y : ils sont complémentaires Il/ Les E et leurs fonctions A/ La notion E recouvre une grande diversité de situations 1/ une E peut se définir comme une « unité de prod qui acquiert sur les marchés des facteurs de prod qu’elle combine en vue de produire un B ou d’offrir un S, destinés à satisfaire une D solvable exprimée sur un marché » l’E est différente de : l’administration (publique ou rivée laquel solvable exprimée sur un marché » l’administration (publique ou privée) laquelle produit des services on marchands l’association qui poursuit des buts non lucratifs Les E diffèrent selon la nature publique ou privée de leurs capitaux Quand le capital d’une E est détenu majoritairement par l’État, c’est une E publique (SNCF) et à l’inverse, les capitaux dune E peuvent être entièrement privés. Il existe aussi les E mixtes, associant des capitaux publics et privés. Le statut public ou privé d’une E n’est pas définitif et peut évoluer au cours du temps : une E privée peut se transformer en E publique à la suite d’une opération de nationalisation (comme en 81-82 par le gouvernement Mauroy) ne E publique devient privée voire mixte au travers d’une opération de privatisation (86-87 en France avec TF1 cédée ? Bouygues) ou (93 avec une ouverture des capitaux touchant Renault ou Bull). n 15 ans, PÉtat s’est désengagé de la quasi- totalité des activités du secteur concurrentiel mais reste encore présent dans les activités de réseau telles que les transports (SNCF, Air France) ou d’énergie (EDF-GDF) Les E individuelles doivent être distinguées des sociétés Pour une E individuelle, une même personne assure la direction de l’E, rapport des capitaux et l’activité productive, pas de éparation entre le patrimoine privé du chef d’E et son patrimoine professionnel. Pour une société, le capital est réparti entre plusieurs individus. On distingue les sociétés de personnes dans lesquelles la responsabilité des associés est totale et les sociétés de capitaux où la responsabilit où la responsabilité des associés est limitée à leur apport D’un point de vue juridique, 2 types de sociétés de capitaux sont distingués . la SARL (société à responsabilité limitée) : créée par 2 associés et nécessite un faible capital social min. haque associé réalise un pport en capital et reçoit en contrepartie des parts sociales. La SA (société anonyme) rassemble plusieurs actionnaires (au moins 7) et le capital sociale, divisé en actions suppose un montant minimum assez élevés. Chaque actionnaire reçoit une partie du bénéfice appelée dividende et participe à la gestion de Les E peuvent être également classées selon leur structure organisationnelle Chandler distingue 2 formes d’organisation de la firme qui se seraient succédés aux USA : l’organisation fonctionnelle centralisée, forme IJ : l’activité de l’E est structurée par fonctions (prod/rechercher/marketing) autour ‘une direction générale unique. ‘organisation multidivisionnelle en centre de profits autonomes, forme M : l’activité est décentralisée en divisions autonomes qul sont spécialisés par lignes de produits ou par régions. Chaque division dispose de sa propre direction et est organisée en centre de profit autonome, ces divisions sont supervisées par une direction générale qui assure la coordination de rensemble. Aoki propose une classification organisationnelle des E, en distinguant la firme A de la firme J : pour la firme A, le travail est réparti selon une spécialisation très igide : travail répétitif et les tâches à effectuer sont déterminées par une spécialisation très rigide : travail répétitif et les tâches ? effectuer sont déterminées par un bureau de méthodes. Nette séparation entre les fonctions de conception et d’exécution.
Pour la forme J, orga du travail plus flexible : rotation des tâches, la séparation entre exécutants et donneurs d’ordres est moins nette. Les ouvriers disposent de temps pour procéder à des échanges d’info. Les E diffèrent selon leur taille, laquelle est mesurée par le chiffre d’affaires ou les effectifs salariés es TPE (très petites E) qui emploient moins de 10 salariés les PME, comprenant 10 à 500 salariés les grandes E, effectif supérieur à 500. Séparation entre les fonctions de propriété et de direction : les actionnaires confient la gestion de la firme à des managers. Or pblm ici : est ce que les managers vont ils profiter de leur position privilégiée pour poursuivre un objectif différent de celui des actionnaires (maximisation du profit) ?
Berle et Means ont développé cette thèse : les managers orientent la gestion des firmes dans leur propre intérêt avec le éveloppement de la théorie du gouvernement d’E qui étudie les dispositifs permettant aux actionnaires de discipliner les managers. Le critère de taille des firmes explique différents phénomènes : la mortalité des firmes : cette dernière est étroitement corrélée à la taille de la firme, qui dépend elle-même de son âge. Plus une firme est ancienne, plus le risque de faillite est faible l’accès aux sources de financement externe : les petites E ont difficilement accès au marché financier et sont très dépendantes des crédits octroyés par les B la 0 9