Chapitre 1 Les Flux De Tr Sorerie

PRÉ-REQUIS COMPTABLES Chapitre 1 – Les flux de trésorerie @ copyright 2014 FIRST FINANCE – Tous droits réservés Chapitre 1 es flux de trésorerie on pas Cash is king ! un titre financi à partir des flux de trésorerie auxque même façon, une p g e la finance. Ne dit- reprise, s’évalueront ‘ils dégagent. De la entreprise qui dégage suffisamment de flux de trésorerie n’aura pas de problème pour financer son développement et échapper à la faillite. Commençons donc notre compréhension de l’entreprise par l’analyse de ces flux de trésorerie.

Considérons, à titre d’exemple, le relevé bancaire que reçoit une ntreprise. Ce document se présente comme une suite de lignes comptables enregistrant les différentes sorties et entrées d’argent à des dates précises, et mentionnant la nature de l’opération bancaire (remise de chèques par exemple). Le financier d’entreprise reclasse ces flux par nature, afin le cycle d’exploitation ; – le cycle d’investissement ; Û les processus relatifs aux ressources financières qui en sont la contrepartie : – le processus d’endettement : – le processus des capitaux propres.

SECTION 1 : LES CYCLES ECONOMIQUES (D’EXPLOITATION ET D’INVESTISSEMENT) 1. L’IMPORTANCE DU CYCLE D’EXPLOITATION Prenons l’exemple d’un marchand de primeurs qui « fait sa caisse » le soir. Que constate-t-il ? D’abord, des dépenses liées aux achats qu’il a effectués le matin chez son grossiste et qu’il a payés comptant. Puis des recettes liées aux ventes de ses fruits et légumes dans la journée, réglées également comptant. Supposons que le commerçant ait vendu tout ce qu’il a acheté le matin, en prélevant une marge.

Le solde des dépenses et des recettes de la journée fait donc apparaître un excédent de trésorerie. Toutefois, la réalité est bien souvent plus compliquée. Il est rare que les produits chetés le matin soient vendus le soir, surtout si l’entreprise a une activité de transformation. En effet, l’entreprise transforme des matières premières suivant un cycle de production plus ou moins long : il y a donc un décalage entre les achats de matières premières et la vente des produits finis correspondants. Pour chaque activité le cycle 2 accordent des délais de paiement, et elles-mêmes en accordent à leurs clients.

L’argent reçu dans la journée ne correspond donc pas nécessairement aux ventes de la journee. Du fait du crédit client, du crédit fournisseur et des délais de abrication et de commercialisation, le cycle d’exploitation de toute entreprise s’étend sur une période plus ou moins longue, conduisant à un décalage entre les dépenses nécessaires à l’exploitation et les recettes d’exploitation correspondantes. Toute activité a un cycle d’exploitation propre plus ou moins long qui, en termes de trésorerie, se traduit par des flux positifs ou négatifs à des moments différents.

Les dépenses et les recettes d’exploitation correspondant à des cycles différents sont regroupées par période : le mois, l’année… Le solde de ces flux est l’excédent de résorerie d’exploitation (ETE). Il traduit les flux de trésorerie dégagés par l’exploitation pendant une période. @ Copyright 2014 FIRST FINANCE – Tous droits réseNés Il va de soi que, sauf décalage particulièrement important dû ? des occasions exceptionnelles (commencement d’activité, très forte croissance, amplitude saisonnière très forte), le solde des recettes et des dépenses d’exploitation doit être positif. . LES DEPENSES D’INVESTI 3 LES DEPENSES pas l’issue. Elle parait plus risquée, et n’a d’intérêt que si, au total, le commerçant dégage un excédent de résorerie d’exploitation supérieur. Enfin, même si les progrès technologiques nous obligent ? investir continuellement, les dépenses d’investissement sont faites dans une perspective de long terme et concernent plusieurs cycles d’exploitation.

Ainsi se justifie la distinction, en termes de trésorerie, entre les d’exploitation et les dépenses d’investissement. Dans une optique de trésorerie, l’investissement est une dépense devant dégager ultérieurement un excédent de trésorerie d’exploitation supérieur ; de telle sorte qu’au total, l’individu sera satisfait d’avoir enoncé à une consommation immédiate. C’est la définition de la rentabilité de tout investissement (économique ou financier) en termes de flux de trésorerie.

Le cycle d’investissement apparaît donc caractérisé, tout comme le cycle d’exploitation, par une suite de dépenses et de recettes, et diffère essentiellement de celui-ci par sa durée beaucoup plus longue. Les dépenses d’investissement ont pour but de modifier le cycle d’exploitation : faire croître les flux qu’il dégage, l’améliorer, etc. C Copyright 2014 FIRST FINANCE – Tous droits réservés SECTION 2 : LES RESSOURCES FINANCIERES s cycles d’exploitation et d’investissement impliquent un décalage des flux de trésorerie.

Il faut le plus souvent payer les ouvriers et les fournisseurs avant que les clients ne paient ; il faut ré -ssement avant d’en 4 décalages génèrent des déficits de trésorerie qui doivent être comblés. C’est le rôle des ressources financières. Ces ressources financières ne sont pas accordées par des investisseurs sans contrepartie. Dans la mesure où les investisseurs financiers ont perms l’investissement et l’explo’tation, ils entendent bien recevoir, sous différentes formes, eur quote-part de l’excédent de trésorerie dégagé par ces cycles.

Le cycle du financement est donc le « négatif », au sens photographique du terme, des cycles d’investissement et d’exploitation. Les déficits de trésorerie peuvent être financés par des capitaux qui courent le risque de l’entreprise ; ce sont les capitaux propres. Ces ressources sont la pierre angulaire de tout le système financier et leur Importance conduit à ce que les actionnaires qui les apportent aient le pouvoir de décision et de contrôle de l’entreprise.

En termes de trésorerie, le cycle des capitaux propres e traduit par le produit d’augmentations de capital et le décaissement des dividendes décidés par les actionnaires. Mais l’entreprise peut, pour combler une impasse de trésorerie, faire appel à des prêteurs et non à des actionnaires. Le banquier ne prêtera qu’après avoir bien analysé la situation financière de l’entreprise, il tient à être sûr d’être remboursé, il ne veut pas prendre le risque économique que court rentreprise.

Ces impasses de trésorerie peuvent être à moyen terme, à long terme, voire permanentes mais conceptuellement les prêteurs ne supportent ?conomique : les S les ressources d’emprunt. Le cycle des ressources d’emprunt est le suivant : l’entreprise contracte un emprunt en contrepartie duquel elle s’engage à payer des flux de remboursement et des flux de rémunération indépendants de l’évolution de l’exploitation et de l’investissement (les intérêts).

Ce sont donc des engagements fermes qui permettent au prêteur d’être assuré de retrouver ses fonds… pour autant que les engagements soient tenus. Cette définition s’applique à la fois . au financement du cycle d’investissement, dans le cadre duquel ‘augmentation des recettes nettes futures doit assurer le remboursement et la rémunération des emprunts contractés ; au financement du cycle d’exploitation, dans le cadre duquel le crédit permet d’anticiper certaines recettes ou de différer certaines dépenses.

Dans la mesure où l’univers n’est pas certain, il est possible de distinguer : D les ressources dont le seul engagement est de faire profiter intégralement les pourvoyeurs de fonds du succès des activités de l’entreprise. Ce sont les capitaux propres ; D les ressources dont les flux de remboursement et de rémunération ont prévus contractuelle endamment du succès ou par les cap•taux propres de l’entreprise. ar ailleurs, il peut aussi arriver à un moment donné que l’entreprise ait un excédent de capitaux par rapport à ses besoins. Les fonds sont alors placés avec la double préoccupation de pouvoir céder les placements très rapidement et sans risque de perte de valeur. Les placements financiers constituent l’opposé de l’endettement. un trésorier est souvent amené, en bonne gestion, à s’endetter et au même moment à placer des fonds sans pour autant spéculer.

L’endettement et le placement ne oivent donc pas être considérés indépendamment l’un de l’autre, mais comme intrinsèquement liés, et nous suggérons au lecteur de raisonner en endettement net des placements financiers et en charges financières nettes des produits financiers. On obtient ainsi le tableau de flux suivant, dont le solde traduit le désendettement net de l’entreprise à l’issue d’une période . TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE Recettes d’exploitation Dépenses d’exploitation = Excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) – Investissements Cessions d’actifs = Flux de trésorerie dispon pôt