Dissertation

Munch Sarah, LI Histoire-Géographie Le 31 Mars 2015, Exercice de la dissertation: VIVREA LA CAMPAGNE AU XVIIIe SIECLE L’approvisionneme préoccupation essen mauvaises récoltes c’ avec les conséquenc Le changement maje or 11 rs constituer la lorsqu’il y avait de es voire des famines ècle ou on relève une presque disparition des famines et des disettes. La campagne du XVIIIe siècle peut être un lieu de misère et pauvreté comme cela peut aussi être un lieu relativement prospère, tout dépend de la situation du bourg.

S’il est placé près d’une voie de circulation, s’il contient peu ou beaucoup d’habitants, si la terre st fertile ou au contraire si c’est un sol pierreux, ou encore si le village fait commerce ou non ; toutes ces eléments formatent les conditions de vie dans les campagnes du royaume de France et de Navarre, on sait notamment que les terres du Maine sont assez peu fertiles alors que celles de Normandie sont bien meilleures.

De plus, la notion de vie est très différente de celle d’aujourd’hui, sous l’Ancien Régime vivre n’avait pas le même sens pour tout le monde. Pour un paysan vivre signifiait survivre et faire sun,’ivre sa famille alors que pour des personnes plus aisées cela signifiait lors nous questionnez sur comment vivaient les ruraux au XVIIIe siècle ? En quoi consistait leur journée de travail et quels étaient les éléments qui rythmaient leurs vies ? our répondre à cela il convient débuter en abordant la campagne comme un lieu de vie pour ses habitants puis nous étudierons le monde rural paysans pour terminer par le monde rural non paysan. La vie rurale se concentre dans le village voire le bourg, cette structure est régit par la communauté on y trouve d’abord l’église qui est un lieu fondamental à la vie sous l’Ancien Régime car la eligion officielle et pour tous les habitants du royaume de France est le catholicisme.

Vient ensuite la place du marché ou place centrale du village si il n’y a pas de marcher ; un autre lieu incontournable d’un village français est le four, il est nécessaire ? la population car c’est là qu’elle vient cuire ses aliments et notamment le pain qui est l’aliment de base. Enfin on peut considérer que le lavoir qui s’est fortement développé au XVIIIe siècle est aussi un lieu important du village même si il est prédestiné aux femmes. Autour de ces grandes place on peut lors distinguer les habitats, entre celul des grands notables, des laboureurs ou encore le simple habitat d’un petit paysan.

Le matériau qui le compose varie en fonction des régions, dans les massifs montagneux il est en bois, en Provence c’est du calcaire et Auvergne c’est majoritairement de la pierre de lave. Le logis d’un paysan est très inconfortable, il consiste en une seul pièce ponctuée de quelques trous qui lui sert de PAG » 1 très inconfortable, il consiste en une seul pièce ponctuée de quelques trous qui lui sert de fenêtre et et de matelas de coton ou de paille en tant que lit.

Seuls les logis des grands laboureurs ou des nobles sont composés de plusieurs pièces volre d’un étage. On trouve également les demeures seigneuriales qui sont des parties exclusives à la vie rurale, elles sont bien entendu beaucoup plus grandes que les autres bâtis puisqu’elles sont l’héritage des châteaux moyenâgeux et elles servent aussi de demeure de « plaisance » pour la noblesse. Ainsi on observe que les places fortes du village sont des lieux dédiés à la communauté et ce sont aussi des lieux qui rythment la vie rurale.

L’assemblée générale des habitants est l’organe de la vie en ommunauté, elle se réunit plusieurs fois par an le dimanche après la messe dans la maison commune s’il en existe une ou sur la place. Souvent avec la présence du notaire et d’un représentant du seigneur ou lui-même, tout chef de feux en est partie intégrante même si on remarque que les pauvres ne participent guère à ses assemblées. L’assemblée villageoise examine les affaires qui concernent la communauté rurale, la gestion du patrimoine, les maîtres d’écoles…

Elle organise les perceptions des cotisations et de la taille. La taille royale établie en 1439 était l’impôt royal par xcellence, le roi fixe chaque année le montant global que le royaume devait verser en redevance de sa protection militaire, puis répartit ce montant entre les provinces et enfin entre les paroisses. Ainsi dans chaque communauté on trou PAGF30F11 montant entre les provinces et enfin entre les paroisses. Ainsi dans chaque communauté on trouve un registre d’imposition qui répertoriait les noms des habitants et le montant de leur impôt.

L’assemblée veille aussi au respect des droits communaux qui sont très utiles à la survie des pauvres, elle assure en particulier la aine pâture qui consiste à laisser du bétail sur des terres privées en jachère ou sur des biens communaux. Elle assure aussi le glanage et le chaumage sur des champs déjà moissonnés. Les habitants y ramassent le bois et les friches qui leur permette dans la majorité des cas de se chauffer.

La communauté fixe les dates de récoltes même si celles-ci sont fortement influencés par le calendrier liturgique ; elle doit aussl veiller à ce que les habitants se plient à la jachère et qu’ils attendent le ban pour moissonner ou vendanger. Ainsi la vie à la campagne est régulée par l’assemblée villageoise e façon à répartir le travail tout au long de l’année. Cette assemblée est constitué dans la plupart des cas par le curé de la paroisse, quelques notables s’il y en a et les plus grands laboureurs du village.

Dépendant vis-à-vis du roi, du seigneur, du propriétaire ou du clergé qui prélève une partie de sa récolte, le paysan bénéficie néanmoins de droits importants das le cadre de la société villageolse. Après avoir étudier le village comme un lieu de vie à travers ses places et sa municipalité nous allons nous focaliser sur le monde rural paysan qui est avant tout un monde de travail Les contraintes du monde paysan en dehors du trav PAGFd0F11 qui est avant tout un monde de travail.

Les contraintes du monde paysan en dehors du travail sont le fait que dan la majorité des cas un paysan n’est pas indépendant. Il loue les terres qu’il cultive à un propriétaire, il se doit de payer son loyer et de donner une partie des récoltes lors de la levée des impôts. Après avoir réglé toutes ses charges il se doit de payer l’imposition ordonnée par le roi, bien sûr le roi et ses administrateur exigent recevoir les impôts dans le temps imparti et ne se soucie pas de si oui ou non la famille d’un paysan a été orrectement nourrie.

Tout d’abord le paysan se doit d’acheter du sel et d’en payer la taxe, en effet le sel permet avant tout la consewation des aliments et l’assaisonnement des plats, c’est un élément naturel qui de fait de sa grande utilisation est très demandé. C’est ce facteur qui fait que l’Etat taxe le sel, le prix du sel plus le paiement de la taxe rend sel extrêmement cher ? Puis on retrouve la taille et la capitation qui a été créer en 1695, c’est le deuxième impôt direct, en 1789 elle rapporte plus de 41 mlllions de livres à l’Etat.

Au XVIIIe siècle elle sert surtout à financer la guerre de uccession d’Espagne (1701-1714), elle est alors perçue comme un supplément à la taille. On trouve aussi la dîme qui est un impôt proportionnel aux récoltes destiné aux membres du clergé. Les paysans dont la personne est pleinement affranchie ne forment pas cependant une classe uniforme, car ils ne possèdent pas tous la même quantité de terre.

II en est qui peuvent vivre exclusivement de la culture de s 1 possèdent pas tous la même quantité de terre. Il en est qui peuvent vivre exclusivement de la culture de leurs champs : ils constituent une sorte d’aristocratie paysanne, la classe des laboureurs. Mais la plupart des paysans ne possèdent pas une quantité de terre suffisante pour en vivre. S’ils ont quelques avances, ils deviennent fermiers ou métayers ; les plus pauvres s’engagent comme journaliers ou domestiques.

Les femmes de paysans font partie intégrante du travail rural, elles cultivent les champs comme les hommes mais elles doivent aussi gérer la maison et notamment tout ce qui touche à l’eau et au feu, elles vont puiser l’eau, la stocke, l’évacue et c’est aussi elles qui lavent le linge de la maisonnée. E plus de cela elles confectionnent les repas, gère la cuisson des soupes et du pain, es bouillies et dans de rares cas des plats de viande.

Elles sont aussi au cœur de l’entretien de la maison et des vêtements, comme la couture au le tricot, elles transmettent tout cela aux jeunes filles enfin une femme sous l’Ancien Régime est constamment occupée de l’exploitation à la gestion du foyer. Le travail est rythmé par le lever et le coucher du soleil, la quasi- totalité du travail est fournie par les hommes eux-mêmes. Ils se lève à l’aube et partent dans les champs, à l’époque des moissons, en juillet et en août, ou lors des vendanges en eptembre, tous sont mobilisés dans les champs ou dans les vignes.

Le cycle annuel des travaux est similaires dans tout le royaume, au printemps on veille à l’entretien des sentiers, à la protection des terre 6 1 le royaume, au printemps on veille à l’entretien des sentiers, à la protection des terres et à la préparation de celles-ci pour les céréales du printemps puis il faut entretenir les blés d’hiver et labourer les jachères. A l’automne on récolte le sarrasin et l’avoine et il faut labourer les champs pour y semer le blé d’hiver et le seigle. Enfin en hiver, on effectue des travaux d’entretien e la maison, des chemins et on pratique surtout des activités textiles comme le filage du chanvre.

Il est vrai que ce monde paysan est rythmé par le travail et la survie entre le paiement d’un loyer à son propriétaire, des taxes et la perception d’une partie de son labeur, le paysan est la machine qui fait avancer l’économie rurale. Mais ceux qui profitent de cette économie te qui tirent tous les bénéfices sont bien sûr la noblesse et le clergé, eux sont les autres éléments de la vie rurale qui forment le monde rural non paysan. Le monde rural n’est pas exclusivement paysan, il contient de ombreux petits métiers autres que cultivateurs comme marchands, tenanciers de cabaret, aubergistes ou encore meuniers.

Les artisans sont divers on répertorient principalement les charrons (artisan spécialisé dans le confection d’ objet de bois ou de métal), des tonneliers, des maçons, des couvreurs, des sabotiers et parfois des tailleurs. Dans les campagnes les plus riches la clientèle est au rendez-vous, pour un paysan devenir artisan est une vraie promotion sociale. Les métiers qui demande de l’équipement comme les forgerons, les tailleurs, les maréchaux ou les tonnelie PAGF70F11