Dissertation

1500 mots Justine Imbeault Groupe 01 Dissertation littéraire sur La princesse de Clèves de Madame de Lafayette Travail présenté ? Mme Amélie Desruis pour le cours Lectures et formes lit Cégep Garneau Le 28 novembre 2014 p g es passions incontrôlables et souffrantes : les dangers de l’amour dans Le dix-septième siècle est un siècle d’inégalités sociales. es femmes étaient peu éduquées et n’étaient pas reconnues comme des égales à l’homme. Par contre, certaines femmes, les Précieuses, qui étaient éduquées et raffinées.

Madame de Lafayette faisait partie de ces femmes et elle se servit de ce t à la perte de certaines choses comme le repos et le mariage. Dans le roman, l’amour de Mme de Clèves est périlleux, car il est soudain, incontrôlable et plus grand que la raison. Elle a un coup de foudre pour Nemours, alors qu’elle est déj? mariée. La princesse a des sentiments très forts envers M. de Nemours et elle ne peut s’empêcher de les ressentir malgré sa vertu. L’exemple le plus frappant de cette incapacité à réagir est lorsqu’elle dit : « Je suis vaincue et surmontée par une inclination qui m’entraîne malgré mol.

Toutes mes résolutions sont inutiles. » (p. 13) Ce passage, ainsi que tout le livre, a une tonalité tragique. Cette tonalité met en évidence la fatalité de ce qui arrive à tous les personnages qui sont incapables de combattre cette force, qui est plus grande qu’eux. Même en sachant que c’est mal et en sachant ce qui l’attend, il lui est impossible de ne pas l’aimer. Ses nombreux monologues intérieurs, dont une partie d’un monologue est cité plus haut, montrent qu’elle a de la difficulté à lutter contre ses passions, et c’est presque toujours son amour qui triomphe sur sa raison. ar le fait même, l’amour qu’elle a pour cet homme représente aussi un danger pour son ariage et même pour son mari. Or, cette passion est tout aussi incontrôlable pour M. de Nemours. Il ne peut s’empêcher lui aussi d’aimer Mme de Cl 2 est tout aussi incontrôlable pour M. de Nemours. Il ne peut s’empêcher lui aussi d’aimer Mme de Clèves, même Sil est au courant de l’impossibilité de leur relation. La phrase: « une passion dont je ne suis plus le maître » (p. 175) illustre très bien le fait qu’il n’a aucun contrôle sur sa passion et sur ce qu’il ressent.

Il entreprendra donc plusieurs actions très risquées pour voir sa belle. Lorsqu’il va la retrouver dans sa maison à Coulommiers, en sachant que M. e Clèves l’apprendra probablement, il prend un grand risque et met en péril lui aussi le mariage de la princesse. Par ailleurs, son mari est aussi prisonnier de cet amour irrépressible. II aime la princesse dès la première fois où il la voit et il l’aime d’un amour fou, malgré qu’il sache très bien que ce n’est pas réciproque. Il dit lui-même ressentir « des sentiments violents et incertains dont [il] n’ [est] pas le maître. ? (p. 1 51) Il utilise la même expression que M. de Nemours qui apparaît aussi à de nombreuses autres reprises dans le volume. Cette répétition, pour presque tous les personnages amoureux, insiste ur le fait qu’ils y sont tous soumis et que ce sentiment dépasse leur raison. Également, pour Mme de Lafayette l’amour est menaçant, car il comporte son lot de jalousie et de souffrance. Selon le roman, être amoureux signifie de renoncer à être en paix, 3 de jalousie et de souffrance.

Selon le roman, être amoureux signifie de renoncer à être en paix, car cela comporte toujours de la jalousie qui est « le plus grand de tous les maux. » (p. 1 81) Donc, l’amour vient avec la jalousie, qui est extrêmement souffrante. La princesse vit un grand tourment, car elle ne peut pas ?tre avec celui qu’elle aime, elle fait souffrir celui qui l’aime et elle est tourmentée par la jalousie. Les hyperboles « douleur mortelle » sont employées à de nombreuses reprises dans le roman.

Celles-ci nous témoignent de l’immense douleur que les personnages vivent et qui pourrait même aller jusqu’? causer la mort. Ensuite, elle souffre de ne pas pouvoir être avec celui qu’elle aime et de devoir constamment cacher ses vraies émotions. M. de Nemours lui avoue ses sentiments au début et elle est dans l’impossibilité de lui répondre. Cela la met, par la suite, dans un état de « tristesse profonde » (p. 2). Aussi, lorsqu’elle lit la lettre qu’elle croit, à ce moment-là, être adressée à Nemours, elle « souffr[e] de si cruelles peines. » (p. 81) Par ailleurs, la jalousie que lui procure son amour pour Nemours l’a rend très triste et elle considère les « mots de la jalousie infaillibles dans un mariage. » (pl 86) Donc, elle ne pense pas pouvoir aimer sans jalousie, et ainsi, sans souffrance. Ce qui est aussi très perilleux, c’est l’impossibi 4 pouvoir aimer sans jalousie, et ainsi, sans souffrance. Ce qu est aussi très périlleux, c’est l’impossibilité d’avoir la certitude d’être aimé. Mme de Clèves dit qu’elle aurait une « douleur mortelle » (Voici une des nombreuses utilisations de cette hyperbole) (p. 81) s’il aimait une autre femme. SI elle se laissait aller à l’amour, elle le croirait toujours amoureux d’une autre. Finalement, à la mort de son mari, elle est si attristée du mal qu’elle lui a fait, qu’elle en perd « quasi l’usage de la raison » (p. 168). La souffrance que son mari a éprouvée par sa faute et sa mort lui cause une grande douleur et lui enlève ainsi son repos pour toujours. De même, l’amour est aussi une souffrance pour Nemours car, comme la princesse, il l’aime, mais ne peut être vec elle.

Lorsque l’on craint pour la vie de Mme de Clèves, Nemours est « inconsolable; sa douleur [va] au désespoir et ? l’extravagance. » (p. 187) Cette hyperbole illustre la grandeur du chagrin qu’il ressent en sachant qu’elle va peut-être mourir. À la fin, il est affecté par le choix final de la princesse et, lorsqu’elle s’en va dans une maison religieuse, M. de Nemours est « aussi accablé de douleur que le [peut] être un homme qui [perd] toutes sortes d’espérances de revoir jamais une personne qu’il aimait d’une passion la plus violente, la plus naturelle et la mieux fondée qui ait jam S