grecs arrivent, tout semble pouvoir mener la paix ; mais le capitaine de la flatte grecque, Oiax, gifle Hector. Fidèle à son désir de paix, le prince troyen refuse de répondre à la provocation et a une entrevue avec Ulysse, l’ambassadeur des Grecs. Les deux hommes se quittent après avoir négocié de telle manière ? éviter le conflit ; mais dans Troie, les tensions nationalistes sont exacerbées par la présence des Grecs aux portes de la ville et Demokos pousse les Troyens à la guerre. Hector le tue de son javelot pour le faire taire, La Guerre De Troie Premium gy kellybrice anpenA 12, 2015 20 pages
La guerre de Troie, réécriture Par Abigail, dimanche 8 avril 2012 à 19:52 :: Études d’oeuvres littéraires Fiche de texte La Guerre de Troie n’aura pas lieu, de Jean Giraudoux Résumé La ville de Troie, qui sort tout juste d’une guerre, est menacée par une autre. Le prince paris a enlevé la reine grecque Hélène et les Grecs attaqueront la ville si elle ne leur est pas restituée. Au sein des Troyens, deux clans s’affrontent ; les bellicistes, partisans de la guerre, menés par le poète Demokos, cherchent à provoquer le conflit, alors que les pacifistes cherchent des mayens de l’éviter.
Swipe to nex: page Parmi eux. Hector, fr • réussit en premier lie les portes de la guer Rome, il existe dans I ouvre les portes en t p or20 Snivxto nextÇEge trône de Troie, oyens de « fermer ple de Janus ? temple dont on les émissaires le conflit semble encore une fois évité. Mais avant de mourir, Demokos accuse le grec Oiax d’être son meurtrier et les Troyens massacrent ce dernier. La guerre aura donc lieu malgré toutes les tentatives d’Hector pour l’en empêcher. La pièce se conclut sur les portes de la guerre qui s’ouvrent, découvrant Hélène embrassant un jeune homme, Troilus.
Les personnages principaux Des Troyens : Priam, roi Hécube, sa femme Hector, Cassandre et Pâris, enfants royaux Andromaque, femme d’Hector Demokos, poète officiel Des Grecs : Ménélas, roi de Sparte Hélène, femme de Ménélas Ulysse, ambassadeur des Grecs Oiax, capitaine de la flotte grecque Tous les personnages de la pièce s’ordonnent en groupes distincts : pacifistes et bellicistes, grecs ou troyens, hommes ou femmes. Hector, fils du roi Priam, est un chef militaire qui rentre victorieux mais dégoûté de la guerre.
C’est aussi le chef de famille ; malgré tous ses efforts pour empêcher la guerre, c’est finalement qui la déclenche involontairement. La belle Hélène semble être la femme idéale décrite par l’Illiade. En réalité, c’est une femme légère mais qui comme Cassandre peut voir le destin. Andromaque est la femme d’Hector et attend un enfant. Elle évolue sans cesse tout au long de la pièce, d’abord optimiste, puis craintive et finalement désespérée. Elle a conscience que la guerre n’a pas de sens puisque Pâris et Hélène ne s’aiment pas réellement.
Cassandre a le rôle de la prophétesse que personne ne croit jamais. Demokos est un poète ridicule mais dangereux belliciste ; v OF prophétesse que personne ne croit jamais. Demokos est un oète ridicule mais dangereux belliciste ; vivant, il tentera toujours vainement de déclencher la guerre, et en mourant il parviendra à son but en accusant un Grec, ce qui déclenchera la guerre. La trame générale et les personnages de la pièce sont inspirés de la mythologie mais ils sont caricaturaux ou même réellement éloignés des originaux dans leur façon d’agir ou de penser.
Découpage de la pièce La pièce est découpée en deux actes, le premier de dix scènes et le deuxième de quatorze. Acte 1 Scène 1 : La pièce se passe à Troie avant que n’éclate la guerre entre les Grecs et les Troyens. Les Grecs ont décidé ‘envoyer un ambassadeur pour réclamer Hélène, enlevée par le Troyen paris. On attend le délégué des Grecs, Ulysse, et sa suite. Nous sommes sur la terrasse d’un rempart du palais de Priam, roi des Troyens. Pierres blanches et colonnades s’inscrivent sur le bleu du ciel. Andromaque, femme d’Hector, s’entretient avec sa belle-sœur, la prophétesse Cassandre.
La guerre aura-t-elle lieu ? Andromaque a toute confiance dans la paix. mais Cassandre s’ingénie à la troubler en lui affirmant que le destin s’agite. Scène 2 : Hector arrive, heureux et ému de retrouver sa femme et d’apprendre qu’elle attend un enfant. Scène 3 : Les deux époux sont seul à seul et se confient. Hector, qui revient victorieux du combat, raconte comment il est passé de l’amour de la guerre à la haine de la guerre. Il est bien décidé à ne pas se battre de nouveau, surtout pour un prétext haine de la guerre.
Il est bien décidé à ne pas se battre de nouveau, surtout pour un prétexte aussi futile que l’enlèvement d’Hélène. Aussi a-t-il convoqué son jeune frère Pâris, le principal responsable de fhostilité des Grecs. Scène 4 : Dans un dialogue où la raideur de l’aîné s’oppose ? la légèreté du cadet, Hector obtient de Pâris la promesse qu’il aissera repartir Hélène si Priam y consent. Mais Cassandre lui révèle que le vieux roi Priam et tous les habitants de la ville ne veulent à aucun prix renoncer à Hélène, qu’ils appellent la Beauté. Scène 5 : On voit les vieillards regarder Hélène sur les remparts et l’acclamer.
Scène 6 : Les vieillards, Priam lui-même, et le Géomètre qui fait l’éloge d’Hélène, composent le clan de la guerre. Ils s’efforcent par tous les moyens de rendre le conflit inévitable. Leur chef est le poète Demokos. Tous réunis, ils s’opposent aux « pacifistes Hector, soutenu par sa femme Andromaque et sa mère Hécube, eur tient tête. Il se fait fort d’obtenir d’Hélène qu’elle quitte Troie. Malgré Demokos qui dénonce la restitution d’HéIène comme une lâcheté et une atteinte à l’honneur national, Priam s’apprête ? fermer solennellement les Portes de la Guerre.
Scène 7 : Pâris engage Hélène à respecter la décision d’Hector. Scène 8 : Hélène se montre docile et Indifférente. Elle avoue même volontiers à Hector que sa liaison avec Pâris ne peut s’appeler de l’amour. Elle fera donc ce que l’on voudra. Scène 9 : Hector croit avoir triomphé en obtenant le départ d’Hélène. Mais il se heurte à un voudra. d’Hélène. Mais il se heurte à un obstacle invisible : le destin. Hélène obéit certes à Hector, mais la fatalité est en marche. Hector, d’ailleurs, le comprend : « Tous m’ont cédé. Pâris m’a cédé. Hélène me cède.
Et je sens qu’au contraire . j’ai perdu. » Et, en effet, on annonce que les navires grecs abordent les côtes, dans une manœuvre que les Troyens jugent belliqueuse. Scène 10 : Restée seule avec Cassandre, Hélène lui demande d’« évoquer la Paix D. Celle-ci apparaît sous les traits misérables d’une femme pâle et malade. « La Paix » a beau se farder et mettre du rouge, Hélène la voit de moins en moins. Acte Il Scène 1 : Devant les portes de la Guerre encore ouvertes, Hélène joue de toute sa séduction devant le jeune frère de Pâris et d’Hector, Troilus, âgé de quinze ans.
Scène 2 : Devant Pâris, Hélène promet à Troilus qu’ils s’embrasseront un jour. Scène 3 : Le poète Demokos inscrit dans sa mémoire le visage d’Hélène pour composer sur un lui un chant inspiré. Scène 4 : Tout le monde se réunit devant les Portes de la Guerre. Le Conseil des Anciens est conduit par Demokos. C’est lui qui se charge de composer le « chant de guerre » et d’organiser le « concours d’épithètes c’est-à-dire d’insultes, pour démoraliser ‘ennemi et stimuler l’ardeur des combattants.
Scène 5 : Demokos a convoqué le juriste Busiris, un Sicilien, pour qu’il présente le débarquement des Grecs comme une offense aux Troyens. Mais Hector dénonce la manœuvre du parti de la PAGF s OF débarquement des Grecs comme une offense aux Troyens. Mais Hector dénonce la manœuvre du parti de la guerre en obligeant Busiris à retourner totalement son analyse. La menace de conflit semble s’éloigner. pendant que le portes de la Guerre se ferment, Hector prononce un « discours aux morts », qui est une déclaration de paix. Mais les esprits sont surexcités par l’arrivée ‘Ulysse et des Grecs de sa suite.
Scènes 6 et 7 : La petite Polyxène, envoyée par Andromaque, demande à Hélène de repartir en Grèce. Mais elle se trouble et échoue dans sa mission. Scène 8 : Andromaque et Hélène restent seules. Andromaque supplie Hélène d’aimer vraiment Pâris afin de donner au moins un sens à la guerre si elle survient. Mais Helène n’a pas l’intention de former avec Pâris le couple parfait pour les besoins de la cause. Andromaque est découragée. Scène 9 : Oiax, un Grec qui vient de débarquer à moitié ivre, insulte Hector et le gifle. Celui-ci, pour sauver la paix, refuse de céder à la provocation.
Scène 10 : Le même Grec gifle Demokos. Celui-ci ameute les Troyens en criant vengeance. Hector le gifle. Scène 11 : Oiax se réconcilie avec Hector. La paix semble préservée. Mals Hector est inquiet. Scène 12 : Ulysse, le négociateur grec, vient réclamer Hélène. Si les Troyens la rendent, la paix sera assurée. Mais à une condition : que Pâris ait respecté Hélène, que son mari la retrouve « dans l’état même où elle lui fut ravie n. Comment faire croire une telle invraisemblance ? Pâris et Hélène y seraient prêts pour sauver la paix, croire une telle invraisemblance ?
Pâris et Hélène y seraient prêts our sauver la paix, mais les matelots de paris, les gabiers, qui ont épié le couple pendant la traversée, décrivent le comportement des deux amants en des termes qui ne laissent aucun doute sur leur intimité. Iris, la messagère des dieux, apparaît dans le ciel. Elle transmet des messages contradictoires d’Aphrodite, de Pallas, de Zeus. Pour des raisons radicalement opposées, ils concluent tous à la guerre. Scène 13 : Hector et Ulysse restent en tête-à-tête. Ni l’un ni l’autre ne veut la guerre, mais ils sentent néanmoins que le destin risque d’en décider autrement.
Leurs deux peuples semblent faits pour s’affronter. Afin de « déjouer la guerre », de lutter contre cette fatalité, Ulysse accepte avec courage de partir le plus rapidement possible en évitant toute hostilité. Scène 14 : Le Grec Oiax, de plus en plus ivre, cherche à embrasser Andromaque. Hector, qui est prêt à le tuer, se contient pour sauver la paix. Survient Demokos qui, ayant appris la restitution d’Hélène, ameute la ville et l’appelle aux armes. Hector, pour éviter le conflit, le tue de son javelot. Il pense avoir triomphé. « La guerre n’aura pas lieu, Andromaque. ? Le rideau commence à tomber. Mais il se relève. Demokos, qui agonise, accuse Oiax le Grec de ravoir tué. La foule troyenne rattrape le Grec et le lynche. La guerre aura lieu. Les Portes de la Guerre s’ouvrent lentement. Elles découvrent Hélène qui embrasse Troïlus. Le rideau tombe définitivement. Registres Giraudoux a 7 OF découvrent Hélène qui embrasse Troilus. Le rideau tombe Giraudoux aborde un sujet tragique mais sans se tenir au registre unique de la tragédie. Il utilise un mélange des genres comiques et tragiques, où le comique a plusieurs origines.
On trouve dans la pièce des scènes très drôles, parfois proches du burlesque, dont le comique tient de l’affrontement entre des caractères opposés. ? la première scène de Facte l, on trouve une opposition entre l’optimisme et la naiVeté d’Andromaque, qui est persuadée que son mari pourra éviter la guerre, et le pessimisme réaliste de sa belle-sœur Cassandre qui tente de la raisonner. En réalité, tout au long de la pièce, Cassandre, qui prédit les évènements funestes, essaiera de prévenir son entourage de l’inéluctabilité de cette journée sans jamais y parvenir, elle ne sera pas écoutée. ? la scène 4 de l’acte l, le caractère sérieux d’Hectar, qui rentre de guerre et qui dramatise la situation, crée un contraste comique avec l’impertinence et la légèreté de son rère Pâris qui ne se rend pas compte de la gravité de son acte. Plus tard, Hector se heurtera à l’insouciance et à l’obstination d’Hélène (l, 8). Dans la scène 6 de l’acte l, les répliques ironiques d’Hécube et les moqueries des servantes tranchent aussi très comiquement avec la grandiloquence et la prétention du poète Demokos.
Les changements de tonalités créent des ruptures qui sont nécessaires pour rendre la pièce plus vivante et pour capter l’attention du spectateur. Jean Giraudoux utilise le bu 8 OF rendre la pièce plus vivante et pour capter l’attention du spectateur. Jean Giraudoux utilise le burlesque, c’est-à-dire qu’il traite le sujet noble de la guerre de Troie avec un style vulgaire, dans le langage des personnages ou dans leur comportement inapproprié par rapport à la situation. ? la scène 4 de l’acte Il, le conseil se guerre se trouve transformé en un concours d’épithètes qui est utilisé par Pâris puis par sa mère Hécube pour insulter ouvertement Demokos. Jean Giraudoux fait également usage de la caricature, par exemple dans les scènes 4 et 5 de l’acte I ou les vieillards acclament Hélène « de leurs bouches édentées » et se bousculent pour l’apercevoir. Les scènes importantes pour l’issue de la guerre sont également tournées en ridicule : des insultes sont Introduites pendant le discours aux morts, ou pendant les entrevues entre grecs et troyens.
Le comique est aussi issu de l’ironie de la situation : la volonté des pacifistes ne peut rien contre le destin. Quand Giraudoux écrit son œuvre, la guerre de Troie a déjà été écrite par Homère dans L’Illiade, d’ailleurs l’auteur y fait référence dans la dernière réplique de la pièce quand Cassandre dit : « Le poète troyen est mort… La parole est au poète grec Le titre de la pièce semble ouloir réécrire l’histoire originelle, mais il est révélateur de son aspect tragique et Invite à réfléchir sur la fatalité : la volonté des hommes n’empêchera pas la guerre d’exister.
Le personnage de Cassandre est une mise en abyme de cette vérité puisqu’elle sait PAGF OF d’exister. Le personnage de Cassandre est une mise en abyme de cette vérité puisqu’elle sait ce qui va se passer dès le début sans jamais parvenir à convaincre Hector et Andromaque de l’issue de cette histoire et incapable d’y remédier. De même, quand Jean Giraudoux publie La guerre de Troie n’aura pas lieu en 1935, sa ièce n’est pas sans évoquer la menace allemande qui pèse de plus en plus sur l’Europe avec la montée du nazisme.
Les thèmes de la pièce Le thème principal de la pièce est donc la fatalité. De nombreux personnages de la pièce ont conscience de la menace de la guerre et de ses conséquences. Mais la pièce a aussi d’autres thèmes. Cest une réflexion sur le thème de la cité et du patriotisme qui dénonce les motivations nationalistes dangereuses, peut-être en référence aux idées d’épuration raciale et de pangermanisme défendues par Hitler alors qu’il est au pouvoir. C’est aussi un éloge de la paix et un blâme de la uerre qui mène la cité à sa destruction.
Le thème de l’amour a également une place d’importance puisque la guerre nait de la relation entre Pâris et une reine grecque qu’il a enlevée. Le pièce compte trois différents types d’amours : l’amour douteux de Pâris et d’Hélène, l’amour ridicule des vieillards pour Hélène et l’amour conjugal réel d’Hector et de sa femme Andromaque. Mais finalement c’est la guerre qui l’emporte sur lui. L’intrigue tourne autour de thèmes et d’idées opposées : la fatalité et l’espoir, la guerre et la paix, l’amour et la haine. Acte l, scène 10 CASSANDRE: MOi je ne vo