s ance 3 media tv

Séance 3 : Le média télévisuel en contexte Informations : Radio Campus 92,2, jeudi 4 octobre à partir de 20h30, concert de rentrée. Aller voir sur le site. Mediapolis : émission faite par les étudiants Euromédia, le mercredi matin. Podcast sur le site. La nuit des chercheurs: 28 septembre. Les Français s’informent principalement par la tv mais ils n’en ont pas une confiance to Jean-Louis Mlssika, in . Sni* to View Inrockuptibles Inte la tv. Voir interview. Primat des médias de l’image. ervievv dans les autres médias, dont Reviviscence du média sonore donc quelque part de la radio.

Historique : Les archives de l’INA : dvd Archives des années 50 : Jacqueline Joubert (mère d’Antoine De Caunes) a été la première speakerine à la tv. On voit la magie du dispositif technique permettant de recevoir la tv. La tv fonctionne comme un panoptique inversé càd ce qui permet de tout voir. magie. Coté vintage. Denise Fabre : speakerine aimée des Français, fous rires ? l’antenne. JT : à 20h pour 20 minutes. JT présenté par Claude Darget : les premiers âges de la tv empruntent beaucoup à la radio, la diction par exemple. Journalistes tv venant de la radio.

Théâtralisation de la voix ? la radio que l’on retrouve dans la manière de s’exprimer des premiers journalistes tv. RTF : radio télévision française, deviendra l’ORTF. Catherine Langeais : pionnière. journalistes qui ont l’habitude de la radio mais que d’habitude on ne voit pas à l’image. Météo par Claude Darget : 1956. tres en vogue dans ces années Conception de type almanach là. Livre d’une année dans lequel jour après jour on trouvait des recettes de cuisine, les saints, la météo… Obsolète maintenant. La tv emprunte à d’autres médias donc à l’almanach qui était un uvrage populaire.

La présence féminine n’est pas majoritaire. Les premiers âge de la tv sont une histoire d’hommes. Hormis les speakerines, sorte d’hôtesses de charme. Masculin = sérieux / féminin douceur. Aujourdhui à la tv, la météo est davantage une affaire de femmes. Evelyne Dhéliat elle était d’abord speakerine. La tv emprunte des aspects de culture populaire. JT avec problèmes techniques : problèmes d’images. Léon Zitrone grande figure de la tv. Dans les dernières années de sa carrière, il siest spécialisé dans le journalisme hippique. Il a présenté Intervilles.

Dans cette émission, il y avait trois perso journalisme hippique. Il a présenté Intervilles. Dans cette émission, il y avait trois personnages clés : Léon Zitrone (monsieur Loyal, Guy Lux (modérateur, colère) et Simone Garnier (médiatrice, douceur) trio de choc avec des personnalités différentes. Leurs voix étaient connues de tous les Français. Ce jeu était itinérant : émissions enregistrées dans les villes de France création de lien, c’est une fonction des mass média. Alimenter le lien social. Ce jeu était une sorte de ciment pour le spectateur lambda.

La tv est un média de l’image certes, mais culture de la radio. Décor : la scénographie donne de l’importance aux objets qui expriment le sérieux et le travail. buvard : évoque l’écriture, nécessaire pour réaliser un JT téléphone : parler et diffuser du son, symbolise la communication radio calendrier de bureau Tout ceci est présent à l’écran car aussi présent dans l’imaginaire des téléspectateurs. Représentation que l’on se fait d’un journaliste et de son travail. Dans les années 1980, on montrait beaucoup les images en régie. Maintenant, images en direct.

Dans les premiers âges de la tv, on prenait vraiment en compte les aspects techniques de la médiation. Le bon média c’est celui qui se fait oublier, celui qui fait oublier sa technicité. Dans les années 1 950 et 1960, pas cette conception, insistance sur les aspects techniques. Contemporain . L’hégémonie de l’image (Tisseron, psychanaliste) : Importance du visuel. L’hégémonie de l’image (Tisseron, psychanaliste) L ‘hypermodernité (Lipovetsky) : Nicole Aubert est la première a parlé d’hypermodernité en 2004 dans L’Individu hypermoderne. Ensuite, Gilles Lipovetsky publie Les Temps hypermodernes.

L’hypermodernité désigne le trop, l’excès, l’au-delà d’un cadre. Dépassement constant d’une limite. Modernité exacerbée avec une multipliclté de facettes. Indlvidus fonctionnant avec des logiques de trop plein ou de vide et non d’équilibre. # du concept de l’honnête homme = équilibre. Tournant dans les années 1 970, logique du vide et du trop plein. Individus qui vivent dans un excès permanent, hyperactivité, rapport au temps toujours plus contraignant. Homme pressé, homme de la fuite en avant. Et aussi les individus par défaut, ils sont laissés de côté par cette ourse à l’hyperconsommation et à l’hyperexistence.

Parcours d’exclusion et d’échec. Donc il y a d’un côté les par excès et d’un autre côté les par défauts. Les par excès caractérisent d’abord et avant tout l’hypermodernité. riomphe de la société marchande. Exigences de performances économiques. Marchandisation des biens culturels. Le temps des collections de mode est devenu le modèle : anticipation (les collections d’été sont présentées en hiver et inversement). Roland Barthes parlait de « monde mode », temps qui n’existe pas, il s’agit d’une « uchranie » un temps ui n’existe pas, puisque nous sommes toujours en avance.

La consommatio PAGF « uchronie » un temps qui n’existe pas, puisque nous sommes toujours en avance. La consommation est poussée à l’excès, ainsi que le profit, le capitalisme… Mondialisation de l’économie et exigences de performances. Révolution dans les technologies de l’information et de la communication. Dans cette société, il faut suivre le rythme. La question du temps est importante. Avant, le temps social était rythmé par des valeurs culturels et morales. Le temps des individus était rythmé par le travail, il était contraint ais on n’essayait pas de forcer le temps.

On le voit dans les JT de l’époque, beaucoup plus posés. Maintenant, rapport au temps qui se fait dans l’urgence, l’immédiateté. Exemple : Tweeter — exigence absolue d’instantané, il faut être hyper-réactif. Cristalllse complètement les exlgences dont parle Nicole Aubert. Mutation anthropologique ? Désormais, l’individu veut être le maître du temps et en triompher, logique capitaliste. Sentiment d’être au centre d’une caisse de résonance, de pouvoir être localisable et joignable à tout moment. Communication avec ‘autre dans l’intensité du moment, sur le vif, pas le recul de la mise en distance.

Le contexte d’hypermodernité explique le passage de la télévision du lointain à l’intime. et Internet : un média « ancien » ? (Jean-Louis Missika, La Fin de la télévision) : Il s’agit de l’analyse de Missika, tout le monde ne la partage pas. Démédiation : perte du statut d’acteur économique inco monde ne la partage pas. Démédiation : perte du statut d’acteur économique incontournable. Des centaines de chaines disponibles, offre hypersegmentée du paysage télévisuel, donc l’audience se fractionne. M6 a largement bénéficié de cette hypersegmentation de la tv).

Impact sur la production des contenus télévisuels. Dépendance : dépendance des chaines vis à vis du contenu. Apparition de supports concurrents à la tv, les FAI (Fournisseurs d’Acces Internet). Déprofessionnalisation : prise de participation croissante des téléspectateurs. On pourrait dire que la tv cesse d’être le vecteur majeur. D’autres médias concurrents assurent ses missions. Plateforme de diffusion vidéo, création personnelle de vidéo. Capacité de diffusion des vidéastes amateurs. Disparition progressive de la tv.

Négatif sur le plan social car disparition du principal espace de débats. Tv forum moderne. Missika parle de trois âges de la télévision : paléo tv Néo tv post tv : tv qui a largement perdu de son attractivité car Internet absorbe tous les médias. Interview de Missika dans les Inrockuptibles (voir polycop) : Effacement progressif de la tv traditionnelle pour les jeunes générations. Effacement de la représentation du poste de tv. Maintenant, on parle d’écran tv et non plus de poste. La tv en tant que média techniquement à part entière disparaît. La box est intégrée au téléviseur.