résumé de la recherche de l’absolut ,BALZAC

LA RECHERCHE DE L’ABSOLUT La Recherche de l’Absolu est un roman d’Honoré de balzac , (1799-1850) paru d’abord en 1834 dans le tome 3 des Études de Mœurs, Scènes de la vie privée. Dans sa troisième version (1 845), il est classé dans les Etudes philosophique de La comédie humaine C’est en effet un problème philosophique, ou plutôt un problème moral, que Balzac soumet Ici à l’attention de son lecteur : celui du génie pris entre ses recherches scientifiques et la ruine de sa famille, celui des droits de l’individu supérieurement doué au sein de la société.

Balthazar Claes, richi invariablement flanq t ami de toujours Le or7 Iha e à Douai, let de chambre a chimie, et plus particulièrement à l’alchimie, à la recherche de l’Absolu c’est-à-dire de l’imposslble pierre phllosophale.

Se croyant perpétuellement à un cheveu de la réussite et de ses corollaires sociaux, la gloire et la richesse, sa fièvre dévorante, ruinera petit à petit toute sa famille du fait des coûts exorbitants des matériels et des produits de laboratoire nécessaires aux diverses expériences, malgré les ardentes prières de sa très aimée épouse Joséphine, sa Pépita, et de sa fille aînée Marguerite qui aura fort ? aire pour contrer cette fureur scientifique.

La scène se passe à Douai. La maison Claes, la plus vénérable, la plus authentiquement flamande d de la ville, abrite une des familles les plus célèbres des Flandres et qui s’est illustrée dans la conquête de l’indépendance de son pays. Balthazar Claes, qui travailla dans le laboratoire de Lavoisier pendant sa jeunesse, a épousé en 1 795 Joséphine de Temninck, jeune fille laide mais dont les qualités d’âme et de cœUr l’ont séduit.

Ils ont eu quatre enfants : Marguerite, Gabriel, Félicie et Jean. Le bonheur de la famille est complet jusqu’au jour où un athématicien polonais, devenu soldat pour gagner sa vie, de passage à Douai, a une conversation décisive avec Balthazar, qu’il met au courant de ses précédentes recherches chimiques : il expose à Claes le point précis où il en est arrivé dans sa tentative de décomposer les corps simples afin de découvrir le principe, selon lui, unique de la matière.

Après le départ de l’officier polonais, Claes sent se lever en lui une nouvelle vocation ; ses études de chimie devraient lui permettre de reprendre les travaux du savant au point où il les a laissés et de les conduire à leur résultat, final. Une véritable fièvre s’empare alors du bourgeois flamand ; il passe des commandes fort coûteuses à un établissement qui vend des produits chimiques, se construit un laboratoire et s’y enferme avec son valet de chambre, Lemulquinier, qul, sans bien la comprendre, participe ? la passion dévorante de son maitre.

Sa femme, ses enfants ne le voient presque plus. Le notaire de la maison, parent des Claes, informe Joséphine des dettes que commenc PAG » rif 7 presque plus. Le notaire de la maison, parent des Claës, informe Joséphine des dettes que commence à contracter son mari. La malheureuse femme ne réagit pas tout d’abord solitaire maintenant, elle souffre en silence de se voir préférée la science ; afin de mieux connaître sa rivale, elle, dont l’éducation fut très rudimentaire, se met à lire avec application des travaux scientifiques.

C’est par là qu’elle reconquiert son mari, qui la tenait à l’écart de ses expériences qu’il jugeait incompréhensibles pour elle. Il lui expose alors le but de ses recherches : il veut décomposer l’azote non seulement ses travaux lui procureront la gloire, mais ils feront la richesse de sa famille, car il pourra lors créer des diamants artificiels.

La pauvre Joséphine est atterrée le fourneau du laboratoire est un gouffre où elle craint de voir s’engloutir non sa propre fortune qu’elle sacrifierait bien volontiers, mais celle de ses enfants qu’elle a le devoir de préserver. Son mari, devant ses sages observations, lui promet de cesser ses recherches. II tient parole pendant quelques mois, mais sa passion le reprend bien vite ; et un jour, Joséphine voit de nouveau s’élever une fumée de la cheminée du laboratoire.

Prise entre son amour pour son mari et ses devoirs envers ses enfants, Joséphine mène alors une vie épulsante, une lutte désespérée. Non seulement son mari se néglige, devient, avant ‘âge, un vieillard et se désintéresse complètement de sa femme et de ses enfants, mais ses revenus ne s PAGF3C,F7 un vieillard et se désintéresse complètement de sa femme et de ses enfants, mais ses revenus ne suffisent pas à payer ses folles dépenses en instruments et en produits chimiques.

Sa femme passe son temps à boucher les brèches que cet inconscient ne manque pas de faire au patrimoine familial bientôt, ce sont les ?uvres d’art accumulées par des siècles de bonne bourgeoisie flamande qu’il faut vendre, il faut hypothéquer les maisons, les terres, qui appartiennent à la famille depuis des générations.

Balthazar, lorsque sa femme le rappelle à l’ordre, passe de la colère à la supplication, il demande des délais que, naturellement, il ne peut respecter, pour en finir avec ses expériences, toujours il est sur le Point d’arriver à la découverte qu’il poursuit depuis des années. Madame Claes est aidée dans sa lutte par Pierquin, le notaire, homme loyal mais intéressé et qui, par ambition, voudrait ?pouser Marguerite, la fille aînée des Claes, et par l’abbé de Scats, son confesseur.

Celui-ci a un neveu, Emmanuel, tout dévoué à la famille. Entre lui et Marguerite, s’ébauche une très tendre et très chaste idylle. Madame Claes, brisée par sa lutte et comprenant à quel point elle est inutile, meurt, tuée par la folie de son mari, qui ne se dérange même pas de son laboratoire quand on lui apprend que sa femme est à l’agonie. Incapable d’empêcher la ruine de sa maison, Madame Claes a réussi à mettre une certaine somme de côté et elle remet à Marguerite, à qui incombe désormais l’administrati