RELIGION

Focheux Terminale ES2. Andy PHILOSOPHIE LA RELIGION La société peut-elle se passer de la religion ? La religion correspond à l’ensemble des croyances et des dogmes définissant le rapport de l’homme avec le sacré. Plus précisément, la religion englobe les pratiques et les rites to neZÇEge spécifiques à une cro la religion dicte des a s, or fi peuvent adhérer des Une société, quant ? groupe d’individus u us un aspect social, es idées auxquels ne communauté. mme étant un lations, partageant une même histoire et suivant les m mes normes et règles qui eur sont imposées.

Ainsi, la religion et la société ont en commun la particularité de relier les hommes autour de valeurs et de comportements bien spécifiques. Toutefois, même si la religion fait partie de la société dans laquelle nous vivons, il est important de rappeller que les croyances proprement humaines que generent l’espérance en un « au-delà s’opposent au quotidien des autres hommes qui ne partagent pas les mêmes convictions sacrées. Autrement dit, la société et la religion rassemblent les hommes, mais peuvent également les diviser Swipe to vlew next page diviser.

Si la religion accorde à l’homme un lien social, est-elle pour autant indispensable à la société ? Ne pouvons-nous pas nous demander s’il pourrait exister une société sans religion? Dans un premier temps, nous consacrerons notre étude au rôle social de la religion et nous verrons les mobiles qui motivent les hommes à croire en une puissance divine. Ensuite, nous articulerons notre réflexion autour de l’importance qu’accorde l’opinion collective de la société aux croyances religieuses qui semblent éloignées de la vérité commune.

La religion se manifeste par des pratiques dîtes religieuses, qui implique une pratique culturelle importante, comme les prières, les cérémonies, les cultes et les rituels. Elle fait également appel à un aspect personnel et intérieur, la foi, c’est à-dire le fait de croire en Dieu et de mener une vie en conformité avec les règles imposées par cette croyance intime. Les individus partageant la même croyance ont donc une foi commune et développent des liens de solidarité entre eux. L’aspect collectif de la religion favorise les rapports sociaux des membres appartenant ? une même croyance.

Cet aspect tend à montrer qu’il existe une cohésion sociale autour de laquelle se rassemble les indlvidus croyants. Mais au fond, que signifie « croire » ? Et surtout, quel est l’intérêt de croire en une puissance divine ? La croyance émane d’un sentiment intuitif auqu d’un sentiment intuitif auquel nous sommes naturellement porté. Soit nous avons la foi, soit nous ne l’avons pas. Croire, c’est donner son assentiment à une représentation, c’est tenir pour vraie une idée ou un jugement.

Ici, dans le cadre de la eligion, croire c’est tenir pour vraie l’existence d’un être divin qui comprend un ensemble d’idées et de convictions propres à cette croyance. Par conséquent, la foi est une certitude subjective et suppose l’existence de Dieu sans fondement rationnel : on parle alors de saisie immédiate qui relève de l’ordre de l’instinct et du sentiment personnel. D’après des philosophes dont Descartes, la foi chez les religieux est une nécessité intime et évidente qui provient du cœur. parmi les vérités que le cœur sent, il y a l’existence de Dieu.

Outre l’aspect social, les religions viennent satisfaire des besoins auxquels la raison ne peut pas répondre (la raison, désigne la faculté de réfléchir et de raisonner). En effet, la foi et la raison occupent des domaines propres à chacun et indépendants. La raison ne permet pas de répondre objectivement aux questions existentielles, tandis que la foi, oui. Et puisque les croyances religieuses supposent l’existence de Dieu et d’un au- delà, il est intéressant de nous demander si la foi ne répond pas ? un besoin de croire. Dans cette hypothèse, la croyance ferai