Le Masque Baudelaire

Le Masque Caractère généraux : Thèmes : Le Masque fait partie des poèmes centrés sur les représentations d’œuvres d’art et qui sont aussi des arts poétiques : Horace : ut pictura, poésls. En outre, se mêle à cet art poétique une anthropomorphisation du masque qui est aussi statue humaine et rapport à la beauté, mais aussi à la femme, et à la vie humaine. la question de l’allégorie se pose aussi : la statue est allégorique. Et cette description est aussi bien celle de la femme, que celle d celle de l’être humain n or 5 général. Ton . ne myriade d’ nombreuses strophe Sni* to View -valent qu’elle et que térieur de ces est à la fois plein d’admiration et de subtil desir. Et puis, celui de l’étonnement, enfin de la rage créée par la déception, puis de Papitoiement ourdi par la douleur devant laquelle le personnage est en situation de compassion et de désir, enfin résonne le ton du constat répétitif du châtiment qu’est la prolongatlon de la vie humaine Genre : poèmes à forme irrégulière mais à rimes perpétuellement croisees Sous-genre : Description pendant 4 strophes, puis interrogation et interprétation pendant deux strophes Énonciation .

Le poète propose une complicité au lecteur en usant e la première personne du singulier contemplons dans une incitation à faire contemplation du poète. Simule ainsi une contemporanéité de la vision de la statue. Cela lui permet de ménager du suspense. Puis, il prend à parti le lecteur : « vois puis, ton du constat « mais non, ce n’est qu’un masque… et regarde, voici… a véritable tête Ensuite, distance d’avec soi-même et question du poète à soi-même adressée ou mise en texte d’une question que le lecteur ou le spectateur de la statue pourrait poser : « Mais pourquoi pleure-t-elle, elle beauté parfaite ? Enfin, réponse par une prise à partie du ecteur « insensé » : le constat de la raison des pleurs est comme l’énoncé d’un châtiment et d’un verdict de tribunal (semblable à l’énoncé du Jugement dernier). Résonne la menace et la rage devant l’impuissance du vivant.

Construction : 7 vers, 9, 3, 9, 3, 5 vers I Une ambivalence extrême de la statue 1 . 1) une première partie admirative, dans un éloge qui contient des signes ambivalents pourtant un désir marqué pour ce qui est à la fois fort et faible. Importance de la force (prosodie de « force » avec la majuscule et la césure épique qui vient confirmer ce qui est dit) (cf « à une Géante et refus de la femme qui se plaint dans « Semper eadem Cf poème L’Idéal : il laisse à Gavarni les beautés d’hôpital ; il aime les forces et les femmes fortes.

Idéal du surhomme, attrait de la pulssance, proche de Nietzsche, mais dans le domaine de la sensualité. Ondulation, sinueux, Serpent qui danse : admiration po domaine de la sensualité. Ondulation, sinueux, Serpent qui danse : admiration pour la femme qui est comme une beauté maléfique et 1. 2) une seconde partie dépréciative, qui contient de la joie perverse se régalant de la douleur et de la compassion pourtant . 3) le poème est construit sur le suspense et sur la surprise du lecteur. On assiste à une narrativisation de la description.

Double coup de théâtre : d’abord croyance dans l’existence d’un monstre, puis découverte du masque. On passe de fhorreur à la pitié, puis à la jouissance devant la douleur de l’autre ton mensonge m’enivre, et mon âme s’abreuve ») . Enfin, on s’interroge sur la statue, comme devant un rébus en lui prêtant des sentiments pourquoi pleure-t-elle ? jusqu’à découvrir, par un dédoublement de notre réflexion et de celle du poète (« elle pleure, insensé… ), qu’elle pleure parce qu’ele est condamnée à vivre.

Il) La force et le tournoiement perpétuel des sentiments et des émotions : celles du poète, celles du lecteur 2. 1 admiration et subtil désir dans l’ondulation : accélération de la prononciation en un seul tenant puisque 6 syllabes font partie du même groupe rythmique. La femme est à la fois divine (allégories pour parler d’elle « Elégance » « Force ») mais aussi est comme un animal dont on se délecte de la dégustation sensuelle , qui est presque une mise en bouche de son corps à travers l’allitération en « m » cette femme,