Corpus ronsard baudelaire rimbaud

Corpus Ronsard, Baudelaire, Rimbaud La poésie lyrique exprime de façon passionnée et imagée des sentiments personnels sur des thèmes très généraux comme l’amour, la nature, la mort ou le temps qui passe. Les trois poèmes « Comme on voit sur la branche » de Ronsard, « A une passante » de Baudelaire e« Au cabaret vert » expriment tous une forme de lyrisme, mais de manière différente, plus ou moins moderne. 1. Lyrisme La poésie lyrique s’o part du personnel ve un thème qui touche p g , en ce sens qu’elle e intime, elle en fait

Les trois sonnets sont tous très personnels : chez Ronsard on ressent que c’est un poème personnel au 1er tercet où il utilise le « tu le deuxième tercet devient très personnel : « mes larmes et mes pleurs h. Baudelaire parle de lui dès le 1er vers « autour de moi », c’est donc son ressenti qu’il évoque. Il emploie le « je » tout au long du poème. A la fin, on prend conscience de ses regrets et de son désarroi ! De la même façon, Rimbaud emploie le « je » dès le premier vers Très in Swige to vie' » next page intimes, mais universels.

Les thèmes abordés par les sonnets oncernent tout le monde : le regret d’un être aimé décédé chez Ronsard, l’attirance d’un poète pour une femme qui passe dans la rue chez Baudelaire, l’attirance pour la sensualité d’une serveuse pour Rimbaud. Ce sont bien des poèmes lyriques. Ce hyrisme est accentué par la musicalité des poèmes. Tous les trois sont des sonnets (2 quatrains, 2 tercets). Tous les trois sont en alexandrins le vers le plus utilisés dans la poésie lyrique.

Les trois parlent d’une femme : une jeune femme décédée chez Ronsard, une belle passante qui l’attire pour Baudelaire et une olie serveuse plantureuse pour Rimbaud. 2. Mais des différences. Un même thème, une même forme, mais un traitement différent chez chaque poète. Chez Ronsard, on trouve la métaphore de la jeune fille et de la rose. C’est seulement à la 3e strophe qu’on comprend la métaphore, qu’on comprend qu’il parle d’une femme, quand il utilise le « tu » et qu’il parle des Parques qui avaient droit de vie ou de mort sur les humains dans la mythologie grecque (personnification de la mort).

C’est même au dernier vers que le lecteur comprend qu’elle est morte. « ton orps ne sol 2 mort). Cest même au dernier vers que le lecteur comprend qu’elle est morte. « ton corps ne soit que roses Chez Baudelaire, on est plus dans l’attirance physique : « Longue, mince… Rimbaud accentue la sensualité du texte avec l’emploi de « tétons » au centre du poème, à la césure du 8ème vers. Une construction différente dans chaque poème Chez Ronsard, on comprend le sens de la métaphore dans le premier tercet. Baudelaire installe au milieu du poème un « retournement de situation ».

Il comprend qu’il ne reverra jamais cette femme. Ce qu’il accentue en utilisant un rythme haché dans les deux dernières strophes : « un éclair… puis la nuit ! – Fugitive beauté » Rimbaud utilise une forme classique : le sonnet, mais les vers se terminent souvent dans le vers suivant. On est presque dans de la prose. Conclusion Une même forme : le sonnet et un même thème : une femme, mais un traitement différent du classicisme de Ronsard à un modernisme chez Rimbaud. Chez Ronsard on est dans une vision idéalisée de la femme, chez les deux autres on trouve plus de la sensualité.