Dossier quotidien et mediation – atelier cuisine

VANLAER 20/01/2015 Cynthia Dossier quotidien et médiation Mon lieu de ce premier stage dobservation est l’hôpital psychiatrique de la fondation du Bon Sauveur et plus précisément, le service de réhabilitation Sainte Claire. Ce service accueil 23 personnes psychiatriques (schiz or 10 [perversion, bipolarit mals ce service sont bien (tutelle, curatelle ren ayants des troubles rose, états limites s.

Les patients de protection judiciaire jectif de Sainte Claire est d’accompagner les patients vers une sortie dans une autre structure qui leur est adapté ou leur permettre d’avoir ne entière autonomie et donc de pouvoir prendre leur propre appartement. Ce sewice faisant parti du secteur sanitaire, il est essentiellement composé d’un personnel infirmier et aide soignant. Ily a également un médecin psychiatre, une chef de sen,’ice, une assistante sociale, des agents de service hospitalier, une psychologue et deux éducateurs spécialisés qui sont présent.

Un atelier cuisine, qui a pour but d’évaluer leur capacité à être autonome en faisant la cuisine et d’établir une relation à l’aide d’une médiation, est proposée par l’un des éducateur spécialisé le ercredi et le je jeudi à quatre patients (les personnes présentes sont différentes le mercredi du jeudi). La préparation du repas se fait de 10h30 à 12h puis la dégustation de 12h à 13h.

Le choix des personnes participantes est fait tout d’abord selon les projets et les objectifs à atteindre de chacun et les groupes en fonction des affinités mais aussi en fonction de personnes n’étant jamais ou peu rentrées en lien, ce qui permet de faire de nouvelles rencontres. Cet atelier se déroule en plusieurs parties ; tout d’abord il y a l’installation de la salle donc tout le monde aide à descendre es chaises de la table et vide le lave-vaisselle.

Puis il y a la mise en place de la table pour pouvoir faire dégustation du café tout en proposant un menu dont tous les participants de l’activité donnent leur avale pour la semaine d’après. Ensuite, ils se mettent tous à la préparation du repas, chacun s’étant réparti les tâches. une fois celui-ci fini, il faut tout nettoyer pour pouvoir mettre la table. Et enfin place à la dégustation et pour finir le rangement de la cuisine et de la salle à manger. L’activité se passait auparavant le mercredi avec 6 patients.

Depuis le changement, il est possible d’apporter plus d’attention et de présence à chaque personne, le nombre étant moindre lors de l’atelier. De plus, de nouveaux patients ont pu participer ; l’un d’eux, Kévin, qui est un garçon de 22ans très renfermé de façon corporelle et relationnelle. En effet, il est sans arrêt avec sa capuche, sa casquette et so 10 façon corporelle et relationnelle. En effet, il est sans arrêt avec sa capuche, sa casquette et son casque pour la musique qu’il n’enlève pas, même pour les repas.

Il ne répond pas ou rarement ux questions, également quant aux interpellations des autres, en particulier avec le personnel. Une des seules personnes avec qui il communique est une jeune fille d’environ son âge, Lydie, qui était présente à l’atelier la première fois qu’il y a eu deux groupes puis qui est partie en stage pendant deux semaines. Kévin refuse également la participation à toutes les autres activités, également l’atelier cuisine qui se fait en ergothérapie.

Le premier jour où il a commencé l’activité, au bout de trente minutes, il a enlevé son casque mais n’était pas pour autant plus dans la discussion sauf vec Lydle. Dès la deuxième séance, il commença à parler et un lien a commencé à se créer avec l’éducateur spécialisé menant l’activité et moi-même ainsi qu’avec le groupe présent. Lui, qui, habituellement ne veut participer à aucunes activités, s’est investi dans celle-ci. Autant sur la préparation de repas, que sur la discussion avec les autres pendant la dégustation.

J’ai donc pu observer tout au long du stage, un changement d’attitude de la part de Kévin qui était flagrant, mais aussi de la part d’autres personnes de façon moins évidente. En effet, ertaines personnes qui sont, en général peu dans la dlscussion envers les autres également, s’entraident pendant la préparation et s’ouvrent aux aut discussion envers les autres également, s’entraident pendant la préparation et s’ouvrent aux autres pendant le repas.

J’ai vraiment pu observer des situations d’entraide, le premier ayant fini sa tache allait aider celui qui avait la préparatlon la plus longue. Peu sont les personnes participant à cette activité qui s’assoient une fois que ce qu’ils avaient à faire était fini. On voit donc une véritable implication de la plupart des personnes. Le repas était un moment animé et un moment de partage. Tous parlaient et se félicitaient les uns les autres pour ce repas préparé. Quel est donc l’apport de cet atelier cuisine et du repas sur ces groupes restreints de personnes ?

La liberté quand au choix du menu est-elle essentielle pour bénéficier de la participation de chacun ? L’atelier cuisine est un outil de médiation, en effet, la cuisine et le repas est un intermédiaire pour atteindre un objectif. Cet objectif est celui de créé du lien social entre l’éducateur et la personne participante ou entre personnes participantes tout simplement insi que de préparer les personnes vers une sortie le plus vite posslble dépendant de leur autonomie. armi elles, certaines personnes ne s’adressent peu ou pas la parole en dehors de cet atelier et pourtant s’encourage et s’entraide pendant celui-ci. Cet outil de médiation se répétant chaque semaine, cela permet d’avoir pour les patients atteints de troubles psychiques un cadre rassurant, protecteur et structurant. Le fait d’avoir un peti 0 troubles psychiques un cadre rassurant, protecteur et structurant. Le fait d’avoir un petit groupe dont on doit doccuper permet ‘être beaucoup plus dlsponible pour les demandes de chacun. ? Un petit groupe consiste en un certain nombre de personnes qui communiquent entre elles pendant une certaine période, et assez peu nombreuses pour que chacune puisse communiquer avec toutes les autres, non pas par personne interposée, mais face à face » [Homans, 1950]. D’après Bion, le groupe à une visée thérapeutique. En effet, le groupe est centrée sur sa tâche avec les règles de fonctionnement qui lui appartiennent, donc dans ce cas, faire attention au matériel, avoir du respect pour tous et particper ? l’atelier.

Le groupe va se répartir les actions pour pouvoir arriver jusqu’à leur objectif commun, qui est donc d’apprendre à faire la cuisine de façon le plus autonome possible. Il va également être dépendant du leader de façon inconsciente avec un besoin d’information et de conseil indispensable au bon déroulement de l’atelier. Cette dépendance se traduit par de fréquentes demandes plus ou moins utiles (certaines personnes font des demandes connaissant déjà la réponse).

Le leader, et donc dans ce cas l’éducateur spécialisé, à un rôle d’écoute et de conseillé lors de la préparation. L’éducateur devant évaluer la capacité à faire la cuisine de chacun, il a tout de même un rôle d’examinateur. Un groupe restreint permet également un échange humain plus riche entre les individus. C’est PAGF s 0 groupe restreint permet également un échange humain plus riche entre les individus.

C’est grâce à ses échanges que la répartition des tâches et que la transmission d’informations, auxquelles j’ai fait allusion plus haut, est posslble. Lors de la préparation du repas, le sentiment d’être ensemble et de coopération, le besoin d’avoir un objectif, la possibilité ‘observer un progrès dans le cadre de l’objectif et le fait que chaque membre a des tâches spécifiques définis qui sont nécessaire à l’accomplissement de cet objectif sont des éléments de détermination d’après D.

Anzieu et J-Y. Matin. Ces éléments de détermination permettent une plus grande implication de tous. Le choix du menu est la première chose montrant l’implication des participants. C’est eux qul cholsissent le menu, sous la supervision tout de même de l’éducateur spécialisé pour que le repas soit sain et équilibré. Leur donner le choix leur permet de réparer ce qu’ils aiment pour la majorité du groupe. Les goûts de chacun étant différents cela leur permet également de goûter à de nouveaux aliments.

Ayant questionné les patients faisant partis de l’atelier sur leur motivation quand à celui-ci proposé par l’éducateur spécialisé, beaucoup me réponde que ce qu’il leur plait c’est justement cette liberté de choisir, ce qui n’est pas le cas à l’atelier cuisine proposé en ergothérapie. une liberté qui, finalement, est essentielle pour eux pour se sentir intégré, non pas comme personne obéissant à une autre mais comme véri 6 0