Mon R Ve Familier P

Mon Rêve Familier Paul Verlaine l) Introduction Paul Verlaine est un poète français, né le 30 mars 1844, et mort le 8 janivier 1896. Il est admirateur de Victor Hugo et de Charles Baudelaire, ainsi que de Rimabaud, avec qui il a vécu une aventure amoureuse, et des scènes violentes qui lui ont valu quelques années de prison. Il appartient au mouvement du symbolisme. Oeuvres à retenir : – Poèmes Saturniens (1866) _ Fêtes Galantes – Les Poètes Ma s PACF 1 or 3 Sni* to View Il) Analyse l) Un contraste rêve-r alit ) Confusion « Je fais souvent ce rêve » (v. ) : présent d’habitude, en relation avec le déterminant démonstratif « ce rêve » qui indique que le rêve est déjà connu « ce » valorise le mot « rêve », répété dans le titre et au vers 1 et placé juste avant la césure du vers 1 – « rêve familier » en oppposition avec « rêve étrange et pénétrant » (v. l) : confusion et contradiction : monde différent (« étrange ») mais où l’auteur se retrouve (« familier ») Allitérations en « r » (uvulaires) et en « t » (dentales) font sonner urement ce premier vers Rythme étrange/flou . – nombreux enjambements (v. 1, v. , v. 5… ) – refus de la césure à l’hémistiche, (v. 9, v-13-14.. ) – diérèses (« inflexion » à prononcer en 4 syllabes vers 14). définis (apparence physique v. 9, prénom v. 10) : la femme est « lointaine » (v. 13) Le rêve est confus : perte de la réalité. 2) Atemporalité du poème – es temps verbaux : – présent domine « et que j’aime et qui m’aime » (v. 2) : présent de vérité générale. ruptures v. 11 et 14 avec l’emploi du passé : caractère nsaisissable de la femme, présente et absente (vie/mort) – Le poème semble hors du temps : – « souvent » (v. ) : présent qui englobe passé, présent et futur, aucune indication de quand se passe le rêve « statues » (v. 12) : atemporalité, éternité et immobilité Il) La femme rêvée ) La femme aimée – seule certitude : l’amour est réciproque « et que raime, et qui m’aime » (v. 2) « et m’aime et me comprend » (v. 4) amour parfait – insistance forte sur le verbe aimer avec l’homophonie v. 2, 3, 4 (« la même » pronom indéfini et « m’aime » du verbe aimer) Allitération douce en « m » (labiales) v. illustre la douceur de l’amour – Cohésion rythmique des v. 2 et v. 3 : 6/3/3/3/3/6 – Anaphore « Pour elle seule » (v. 5, 6) : amour unique – Elle seule est capable de comprendre et consoler le poète (« et les moiteurs de mon front blême, / Elle seule les sait rafraichir » v. « cœur transparent » (v. 5) : la femme comprend les émotions du narrateur. prénom et apparence de la femme ne sont pas importants • amour profond « regard des statues » (v. 12) : idée de la beauté intemporelle 2) La femme m