DEVOIR DE PHILOSOPHIE 1

DEVOIR DE PHILOSOPHIE NU Explication de texte Pascal, Pensées : « Qu est-ce que le moi ? » Il peut sembler évident de répondre à la question « qui suis-je ? » par : « moi, je suis moi Mais il semble moins évident de répondre à la question « Qu est- ce que le moi ? » C • est ? cette question fondamentale que Pascal tente de répondre dans ses Pensées. En abordant la recherche du « moi se posent d ‘autres questions essentiels. Nous, les êtres humains, sommes difficiles à définir. Chaque personne est individuelle et identifiable par un ensemble de caractéristiques.

Mais qu est ce que donc ne « personne » ? De quoi est elle composée, uniquement de qualités ou égaleme question de la nature u « orf aimer une personne to nextggge personne ? Et pourq un jour ? Le « moi » a ubstance » ? À la uestion : peut on n aime une ‘un qu on a aimé de Pascal ne semble plus être une identité fixe, mais un moi changeant. Selon cette thèse, le moi d ‘ hier n • est donc pas le même moi d aujourd hui, et le moi de demain serait encore un autre moi que celui d aujourd hui.

Or ce n’ est pas ce « moi » que Pascal veut trouver, Pascal est à la recherche de la « substance d’ un « moi » qui reste toujours le même. our répondre, faire comprendre la question initiale et ainsi le sujet principale « Qu est-ce que le moi ? Y, Swipe to View next page Pascal procède à la manière socratique, et pose une série de question avec des exemples concrets. Le premier exemple est celui de I • observation extérieur du moi. « Un homme qui se met ? la fenêtre pour voir les passants, si je passe par là, puis-je dire qu ‘il s’ est mis à pour me voir ? ? La réponse semble être évidente : « Non, car il ne pense pas à moi en particulier. » Or en quoi cet exemple permet- il de faire comprendre le sujet du « moi » ? Chaque personne qui passe devant I homme qui se met à la fenêtre, a/ est un « moi » propre à soi, est individuel, singulier. Or pour celui, qui regarde les passants, il voit que ce sont des êtres humains différents, mais il ne fait pas de distinction entre I’ un ou I ‘ autre, car pour lui, ce sont tous des passants. Ce « moi » qui est unique à chaque un des passants, ne peut pas être saisie par un regard extérieur, impersonnelle.

Les différents « moi » reste pour I • observateur des passants anonymes, indifférents. Le « moi » n ‘ est pas « passant » par nature, il est seulement passant pour elui qui regarde ce « moi » passer, le statut de passant est donc une qualité attribuée par I’ extérieur. Lorsque le passant n’ est plus passant pour une personne, son « moi » existe toujours, être passant n’est donc pas être « moi À la suite, Pascal pose le problème du « moi » avec un autre exemple : celui de I ‘ amour.

Dans un premier instant pascal parle de la beauté physique d une personne : « Mais celui qui aime quelqu un à cause de sa beauté, I • aime-t-il ? » La réponse es d’ une personne : « Mais celui qui aime quelqu un à cause de sa beauté, l’ aime-t-il ? ? La réponse est à nouveau négative : « Non car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu • il ne I • aimera plus. » En prenant I • exemple de la maladie, Pascal nous montre que la beauté physique est quelque chose de fragile, qui peut changer ou même se perdre totalement, par exemple par une maladie mais aussi par l’ âge.

Pourtant, le « moi » reste toujours, même en vieillissant, le « moi » est toujours le même, même si le corps s est changé. Lorsqu on aime quelqu • un donc pour sa beauté, on ne I • aime pas, car si on imerait son « moi », l’ amour resterai même si la beauté se change. Par cet exemple, Pascal donne déjà une certaine définition du « moi car SI on aime quelqu un pour une qualité modifiable comme la beauté physique, et cela veut dire qu on n aime pas son « moi cela revient à dire que le « moi » demeure identique et ne change pas.

Par élimination, Pascal continue de chercher le « moi Après avoir cherché dans les qualités physiques, Pascal continue dans les qualités morales, intellectuelles, et par le même raisonnement Pascal montre que le « moi » ne se trouve pas dans des qualités comme le ? jugement » ou la « mémoire ». Savoir juger ou avoir une bonne mémoire sont des qualités intellectuelles qui peuvent se perdre « sans me perdre moi-même ».

Même si aimer une personne pour ses qualités morales, semble être légitime, car ce sont ceux qui nous caractérisent, nous ses qualités morales, semble être légitime, car ce sont ceux qui nous caractérisent, nous identifions souvent le moi aux qualités morales, cela ne veut pas dire qu on aime la personne. Il est de même comme avec la beauté physlque, ce sont des qualités qui peuvent changer. Or le « moi » il reste toujours comme il est. Aimer quelqu un pour ses qualités, quelles qu elles soient, ce n ‘ est donc pas l’ aimer puisqu’il peut perdre ces qualités tout en restant lui-même.

De plus le « moi » est individuel, or ces qualités (physique, morales, intellectuelles) peuvent être propre ? plusieurs personnes. Le « moi » que Pascal cherche est donc plutôt essentiel, ce qui définit la nature d ‘ une chose et la fait être ce qu’elle est nécessairement. Or les qualités dont Pascal parle dans la première partie sont accidentel, ce qui appartient à cette chose, mais peut lui être retiré, est« périssables sans changer I essentiel. Mais « où est donc ce moi ? ? JusqWà présent Pascal a montré que le moi n’ est ni dans le corps (apparence, qualités physiques), ni dans âme (qualités morales, intellectuelles), mais où est-il donc ? Dans les trois questions rhétoriques qui suivent Pascal change de direction et ne cherche plus à expliquer qu ‘ est-ce que le moi, mais à dire où ce « moi » se trouve. Dans la première partie Pascal, en tentant d expliquer le « moi admet I • existence du « mol or en se posant la question du lieu du « moi cela implique que le « moi » n existe peut être même pas, car si il existe où es PAGF