J’ai besoin d’idées pour des axes de lecture pour ce poème… Pour l’instant je pense que çe poème est structuré comme-ci: 1 ère strophe: Ce qu’il attend voir 2ème strophe: sa situation pendant qu’il écrit 3ème strophe: ce qu’il aimerait que ce qu’il attend fait de sa sltuation. Oh ! laissez-moi ! c’est l’heure où l’horizon qui fume Cache un front inégal sous un cercle de brume, L’heure où l’astre géant rougit et disparaît. Le grand bais jaunissant dore seul la colline. On dirait qu’en ces jours où l’automne décline, Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt. to page Oh ! qui fera surgir s
Là-bas, – tandis que s Et que l’ombre s’ama Quelque ville maures Qui, comme la fusée org Sni* to Déchire ce brouillard avec ses n ches d’or ! Qu’elle vienne inspirer, ranimer, ô génies, Mes chansons, comme un ciel d’automne rembrunies, Et jeter dans mes yeux son magique reflet, Et longtemps, s’éteignant en rumeurs étouffées, Avec les mille tours de ses palais de fées, Brumeuse, denteler l’horizon violet 2 gabiana 25/06/2014 à 07:55 Comme le titre l’indique, il s’agit dune « rêverie » A l’heure où s’offrent à lui les couleurs du couchant, le poète semble aspirer a un ailleurs digne des Mille et une nuits. eux noter la supplique : Oh ! laissez-moi ! (voeu de la solitude propice à l’évasion par le rêve) dès le premier vers et reprise plus Ion, teintée d’espoir : Oh ! qui fera surgir soudan, qui fera naître -Tu peux repérer les figures de style abondantes (périphrases, métaphores), trop abondantes qui contribuent à transfigurer le paysage observé, et à créer les conditions nécessaires à la vision. -Tu peux étudier la description de Pailleurs rêvé, et combien il s’oppose au présent vécu par nombre d’antithèses. Le rythme interminable des alexandrins, la surabondance ‘images visent sans doute à recréer un paysage d’une richesse telle qu’il ne peut exister qu »en rêve. Alfred de Musset (1810-1857), Lorenzaccio (1834) Acte Ill, scène 3 Alexandre de Médicis, duc de Florence, vient de faire arrêter Pierre et Thomas Strozzi, les deux fils de Philippe Strozzi, afin de les faire comparaitre devant le tribunal. Philippe Strozzi demande alors à Lorenzo de Médicis de délivrer Florence d’Alexandre.
Lorenzo évoque alors son destin empreint de pureté (lorsqu’il était jeune) et de vice (depuis qu’il s’est infiltré dans l’entourage d’Alexandre de Médicis). Lorenzo décide alors de tuer le duc, bien qu’il ne soit pas persuadé que son acte permettra aux républicains de libérer Horence de la tyrannie. LORENZO — Tu me dem que son acte permettra aux républicains de libérer Florence de la tyrannie… LORENZO — Tu me demandes pourquoi je tue Alexandre ? Veux- tu donc que je m’empoisonne, ou que je saute dans l’Arno ? veux-tu donc que je sois un spectre, et qu’en frappant sur ce squelette… Il se frappe la poitrine. ) il n’en sorte aucun son ? Si je suis l’ambre de moi-même, veux-tu donc que je rompe le seul fil que rattache aujourd’hui mon cœur à quelques fibres de mon œur d’autrefois ! Songes-tu que ce meurtre, c’est tout ce qui me reste de ma vertu ? Songes-tu que je glisse depuis deux ans sur un rocher taillé à pic, et que ce meurtre est le seul brin d’herbe où j’aie pu cramponner mes ongles ? Crols-tu donc que je n’aie plus d’orgueil, parce que je n’ai plus de honte, et veux-tu que je laisse mourir en silence l’énigme de ma vie ?
Oui, cela est certain, si je pouvais revenir à la vertu, si mon apprentissage du vice pouvait s’évanouir, j’épargnerais peut-être ce conducteur de bœufs – mais j’aime le vin, le jeu et les filles, comprends-tu cela ? Si tu honores en moi quelque chose, toi qui me parles, c’est mon meurtre que tu honores, peut-être justement parce que tu ne le ferais pas. Voilà assez longtemps, vois-tu, que les républicains me couvrent de boue et d’infamie ; voilà assez longtemps que les oreilles me tintent, et que l’exécration des hommes empoisonne le pain que je mâche.
J’en ai as les oreilles me tintent, et que rexécration des hommes empoisonne le pain que je mâche. J’en ai assez de me voir conspué par les lâches sans nom, qui m’accablent d’injures pour se dispenser de m’assommer, comme ils le devraient. J’en ai assez d’entendre brailler en plein vent le bavardage humain ; il faut que le monde sache un peu qui je suis, et qui il est. Dieu merci, c’est peut-être demain que je tue Alexandre ; dans deux jours j’aurai fini. Ceux qui tournent autour de moi avec des yeux louches, comme autour d’une curiosité monstrueuse apportée d’Amérique, pourront satisfaire leur gosier, et vider leur sac à paroles.
Que les hommes me comprennent ou non, qu’ils agissent ou n’agissent pas, j’aurai dit tout ce que j’ai à dire ; je leur ferai taller leurs plumes, si je ne leur fals pas nettoyer leurs iques, et l’Humanité gardera sur sa joue le soufflet de mon épée marqué en traits de sang. Qu’ils m’appellent comme ils voudront, Brutus ou Erostrate, il ne me plaît pas qu’ils m’oublient. Ma vie entière est au bout de ma dague, et que la Providence retourne ou non la tête en m’entendant frapper, je jette la nature humaine à pile ou face sur la tombe d’Alexandre : dans deux jours, les hommes comparaitront devant le tribunal de ma volonté.
Pour le commentaire… Nous avons icl affaire à un paradoxe rhétorique : il s’aglt en effet d’un plaidoyer, mais d’un plaidoyer prononcé PAGF ffaire à un paradoxe rhétorique : il s’agit en effet d’un plaidoyer, mais d’un plaidoyer prononcé par un juge. Rhétorique du plaidoyer La disposition L’exorde Il s’agit d’une disposition classique : rexorde (ligne 1 à « l’énigme de ma vie ») présente des interrogations oratoires amplifiées par des anaphores. La confirmation et la réfutation Il n’y a pas ici de narration – ce qui est inattendu dans le discours judiciaire – car le meurtre n’est qu’un projet.
La péroraison : preuves pathétiques et exaltation grandiose du « je La question de l’action dépassement de la sphère du discours our arriver à la sphère de l’action. Prédominance des structures binaires : dichotomie discours / action. Construction des phrases : – importance des groupements binaires disjonctifs : « que je m’empoisonne, ou que je saute… « Brutus ou Erostrate « et que la Providence retourne ou non la tête – zeugma (« voilà assez longtemps, vois-tu, que les républicains me couvrent de boue et d’infamie ; voilà assez longtemps… ?) boue / infamie (terme concret / terme abstrait). – hypozeuxe (parallélisme syntaxique) : je leur ferai tailler leurs plumes si je ne leur fais pas nettoyer leurs piques Antithèses lexicales. De la parole à l’action : comment toute prise de parole est action. – Le marquage énonciatif : il est très net, avec de nombreux déictiques. Les per parole est action. déictiques. Les personnes du dialogue (« tu », « je h, « toi ») sont abondantes. La fonctlon phatlque du langage permet à Lorenzo de s’assurer que le contact est bien établi.
Quand faire, c’est dire : le meurtre est conçu en termes rhétoriques. Lorenzo est prisonnier de la sphère du discours. De l’éthique au civique L’éthos de l’orateur L’enjeu éthique du discours – Cf. termes « vertu « honte « honneur Enjeu ontologique : la question de l’être (Lorenzo) est en jeu. Le meurtre apparaît comme un remède. – Série de synecdoques, métonymies. Par exemple, « … toi qui me parles, c’est mon meurtre que tu honores… » : le meurtre est une partie de Lorenzo. — ly a conquête de soi, transformation par le meurtre. Marquage du haut degré. Le marquage affectif de l’énonciation – Modalité interrogative : série d’interro-négatives. – Modalisation énonciative : il y a une réelle présence du locuteur dans l’énoncé : adverbes (qui expriment tout particulièrement le doute). Le locuteur prend position afin d’inviter l’interlocuteur ? parler. Construction ternaire de l’énoncé : « Mais j’aime le vin, le jeu… ». Mots de conclusion Il y a une relation problématique entre le discours et l’action. Le personnage reste maître de son discours lorsqu’il parle du meurtre.
Lorenzo représent Le personnage reste maître de son discours lorsqu’il parle du meurtre. Lorenzo représente le tribunal à part entière les registres civique et politique sont réunis dans une même expression. L’éloquence prend ici une forme privée, contrairement à la rhétorique classique. éloquence publique n’est ici qu’imaginaire : le tribunal ne représente que l’esprit d’un homme, Lorenzo. Sur un plan diégétique, il s’agit d’un discours judiciaire ; sur un plan extradiégétique, le texte relève du genre délibératif.
Lire la suite sur http://w. mw. etudes-litteraires. com/lorenzaccio . php Commentaire Reverie : Le Romantisme, principal mouvement du XIXème siècle, voit ses poètes exprimer leurs sentiments profonds et leur envie d’ailleurs. Victor Hugo, grâce à de nombreux recueils tels que Les Orientales,est l’un des plus grands auteurs de ce mouvement. Le poème Rêverie, écrit urant la jeunesse du poète, traduit son envie d’exotisme et de changement. Il est axé sur l’opposition entre l’aspect insipidedu lieu réel et le déslr d’évaslon du poète.
Ce poème, dans un premier temps, relate la monotonie du quotidien du poète. Son sentiment de lassitude est projeté sur la nature commel’atteste le champ lexical d’une nature triste et morne (« le grand bois jaunissant » (v. 4), « l’automne décline , « le soleil est la pluie ont rouillé la forêt » (v. 6), « déchire cebrouillard décline » (v. 5), « le soleil est la pluie ont rouillé la forêt » (v. 6), « déchire cebrouillard » (v. 2)). Ses émotions sont aussi projetées sur le climat qui, lui aussi, prend une teinte monotone : « la pluie » (v. ), « brouillard » (v. 12). Le poète compare même explicitement seschansons au climat au vers 14 : « mes chansons, comme un ciel d’automne rembrunies La projection des sentiments du poète se poursuit avec un champ lexical de l’obscurité comme le montrent les termes «l’ombre » (v. 9), « s’éteignant » (v. 16) et « rembrunies » (v. 14). Finalement, on constate que le poète utilise les couleurs de la nature pour exprimer ses émotions, par exemple, « jaunissant » (v. 4), «rouillé ? (v. 6).
Cette expression des sentiments à travers la nature contribue à relater la monotonie du quotidien du poète. Deuxièmement, le poète exprime la monotonie qu’il ressent àtravers le temps qui passe. On peut voir, dans tout le texte, un champ lexical du temps l’heure » (v. 1 ; 3), « ces jours » (v. 5), « longtemps » (V. 1 6)) qui est renforcé par l’anaphore du mot «l’heure » (v. 1 et 3). De plus, la longévité du passage du temps est mise en évidence par les alexandrins utilisés tout au long du poème. Ces vers longs et amples insistent sur l’ennui et la langueur… [à continuer]