Les marchés financiers

LE MARCHE FINANCIER ET LA SPECULATION BOURSIERE Janvier 2014 plan de l’exposé INTRODUCTION oru Sni* to View l- Présentation du march financier A- Fonctionnement des marchés financiers 1- Typologie des acteurs 2- Typologie des transactions 3- La capitalisation boursière 4- L’indice boursier B- Principaux types de marchés 1- Marché de la dette obligataire et monétaire 2- Marché des changes 3- Marché des actions 4- Marché des matières premières 5- Exemples de marchés financiers C- Limites du marché financier ll- Spéculation boursière Fonctionnement du marché financier

Le marché financier est une variante et une illustration particulière du phénomène de marché. L’expression est également employée au pluriel : « Les marchés financiers ».

Le terme renvoie à une double signification • Cest d’abord un lieu où différents types d’acteurs peuvent s’échanger des capitaux au comptant ou à terme, effectuer des transactions sur des actifs financiers et de plus en plus sur des produits dits « dérivés » C’est aussi le mécanisme de moins en moins « géographique » et de plus en plus « abstrait », « dématérialisé », « virtuel » par lequel sont grégées-en temps réel et de façon de plus en plus continue- les offres des vendeurs et les demandes des clients en vue de déterminer une cotation (un taux ou une valeur). . Typologie des acteurs Les participants acteurs sur les marchés financiers sont : des institutions financieres (banques centrales, banques d’investissement, sociétés de gestion d’actifs, investisseurs institutionnels, assureurs, hedge funds), des sociétés (comme émetteurs, sur le marché prlmaire, ou comme investisseurs), et enfin les particuliers.

Pour passer un ordre en Bourse, il faut passer par un ntermédiaire financier : une banque, un fond d’investissement, un gestionnaire de patrimoine ou demander directement à un Prestataire de Services d’Investissement : courtier, agent de change, broker Le prestataire de service d’investissement est indispensable pour investir sur un marché organisé. pour le marché des produits dérivés une chambre des compensations a été mise en place afin d’effectuer les échanges de plus et chambre des compensations a été mise en place afin d’effectuer les échanges de plus et de moins-value entre les contreparties quotidiennement.

Cette chambre de compensation permet ‘éviter les défauts de paiements. En France, les marchés financiers sont régulés depuis 2003 par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Il existe des régulateurs financiers dans chaque pays, par exemple la SEC aux États-Unis ou la FSA au Royaume-LJni. Ces régulateurs ont pour mission de protéger l’épargne des particuliers, contrôler les fraudes et éventuels délits d’initiés et plus globalement veiller au bon fonctionnement du marché. 2. Typologie des transactions Les marchés financiers sont à la fois des marchés de gros et de détail. plus gros volume des échanges a maintenant lieu via es produits dérivés qui sont en forte croissance depuis le début des années 1980. Les transactions ont lieu : – soit sur des marchés organisés : marchés à terme et bourses, où les transactions sont effectuées sur des actifs standardisés et où la bourse ou le marché à terme s’interpose, comme contrepartie universelle, entre les acheteurs et les vendeurs, – soit de gré à gré : entre participants ou entre un participant et une contrepartie centrale. 3.

La capitalisation boursière La capitalisation boursière est la valeur de marché de l’ensemble des actions en circulation d’une société par actions. Elle est distincte des capitaux propres et peut même évoluer dans le sens opposé lorsque l’entreprise a pour priorité immédiate la rentabilité. Généralités La capitalisation boursière est donc le prix qu’il faudrait payer La capitalisation boursière est donc le prix qu’il faudrait payer s’il était possible de racheter toutes les actions d’une société à leur cours de marché actuel.

Lorsqu’un investisseur désire acquérir 100 % des actions dune société, il doit généralement payer plus que le cours du marché pour inciter les actionnaires actuels à lui vendre leurs actions. La théorie économique permet de relier capitalisation boursière et profits futurs de la société. Si l’on suppose que les actionnaires recherchent uniquement leur profit financier et que les marchés fonctionnent de manière efficiente, la capitalisation boursière dépend de deux choses uniquement : des profits futurs attendus pour les actionnaires, et du risque financier qui lui est associé.

La capitalisation boursière sera d’autant plus élevée que les profits attendus sont élevés. À espérance de profit égale, plus les prévisions sont incertaines, moins la capitalisation boursière sera élevée. Il ne faut pas confondre la capitalisation boursière avec la valeur de l’entreprise, qui mesure la valeur de marché de l’ensemble des capitaux investis dans l’entreprise. Celle-ci comprend non seulement la capltalisation boursière, mais aussi la dette financière. La dette est en effet considérée comme l’argent investi par les prêteurs, de la même manière que la capitalisation est l’argent investi par les actionnaires.

Ainsi, lorsqu’une entreprise est endettée, sa valeur totale est supérieure a sa capitalisation boursière. En janvier 2012, les deux sociétés ayant la plus forte capitalisation oursière au monde étaient Apple et deux sociétés ayant la plus forte capitalisation boursière au monde étaient Apple et Exxon Mobil, respectivement 471 et 410 milliards de dollarsl. Avec une capltalisation boursière de 623,52 milliards de dollars ? la clôture des marchés le 20 août 2012, Apple devient l’entreprise à la plus grande capitalisation boursiere de l’histoire en dollars courants.

Apple dépasse ainsi le précédent record de 620,58 milliards de dollars détenu par Microsoft au plus fort de la bulle Internet en 1999. Cela dit, en dollars ajustés de l’inflation, Microsoft demeure devant. Mode de calcul En théorie, la capitalisation boursière d’une société par actions se définit simplement. C’est le produit du nombre de ses actions en circulation par la valeur de marché de chaque action Capitalisation boursière = nombre d’actions en circulation x cours de l’action Ainsi s’il ya 1 000 actions en circulation et que le cours de bourse de l’action est 500 ç, la capitalisation est de 500 000 ç.

Si la valeur de l’action augmente de 5 à nombre constant d’actions, la capitalisation boursière augmente de 5 Si, à cours de bourse constant, le nombre d’actions augmente de 10 %, alors, la apitalisation boursière augmente de 10 En revanche, si le nombre d’actions est doublé mais que le cours de bourse est divisé par deux, alors la capitalisation boursière reste inchangée.

La capitalisation boursière et les fusions-acquisitions La capitalisation boursière représente le montant qu’il faudrait débourser pour acquérir toutes les actions disponibles en bourse d’une société à leur cours actuel (le flottant). Cependant, en règ PAGF s OF les actions disponibles en bourse d’une société à leur cours actuel (le flottant). Cependant, en règle générale, lorsqu’une entreprise eut en acheter une autre, elle accepte de payer plus cher que le prix du marché, c’est ce qu’on appelle une prime de contrôle. ar- là, elle incite les actionnaires actuels à lui vendre leurs actions, même lorsqu’ils ne seraient pas prêts à le faire au cours actuel du marché. Aussi il n’est pas nécessaire d’avoir 100 % des parts d’une entreprise pour la contrôler : il suffit d’en acquérir la moitié + 1 pour en prendre le contrôle. 4. L’indice boursier Un indice boursier est une mesure statistique calculée par le regroupement des valeurs des titres de plusieurs sociétés. L’indice boursier sert généralement à mesurer la performance d’une bourse ou d’un marché.

La performance d’une bourse est habituellement mesurée par plusieurs indices : un indice principal qui mesure la performance globale d’une bourse à partir de la majorité de compagnies inscrites ou la majorité des grandes compagnies inscrites. Des indices sectoriels qui mesurent la performance d’un sous- ensemble de compagnies ayant des caractéristiques communes, par exemple, les compagnies d’un secteur d’activité comme les télécommunications ou les compagnies de taille semblable comme les petites compagnies.

Quand on dit qu’une bourse est en hausse ou en baisse, on se réfère généralement à son indice principal : par exemple le CAC 40 pour la bourse de Paris. Certains indices comprennent des sociétés cotées sur différentes bourses. Par exemple, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) et le OF sociétés cotées sur différentes bourses. Par exemple, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) et le S 500 contiennent des sociétés cotées sur les trois bourses de New York : le NASDAQ, le New York Stock Exchange et l’American Stock Exchange.

Il est possible d’investir dans des outils qui répliquent plus ou oins la performance d’un indice boursier, sans avoir à acheter des titres des sociétés qui le composent. Parmi eux : Les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) ou les Fonds commun de placement (FCP) indexés Les fonds indiciels négociés en bourse qui sont des SICAV cotées en continu à la bourse ; comme ces fonds prélèvent des frais de gestion moins élevés que les SICAV et les FCP (environ comparativement à 2 à 3 % pour les SICAV et les FCP), leur popularité croît très rapidement.

Calcul d’un indice La plupart des grands indices boursiers sont calculés en dditionnant les capitalisations boursières des sociétés le composant puis en divisant la somme obtenue par une valeur constante de façon à ce que la valeur de l’indice soit un nombre relativement petit. Par exemple, 100 ou 1000 au moment de la création de l’indice.

Plus récemment, le calcul de nombreux indices boursiers ne prend plus en compte que le flottant des sociétés le composant, c’est-à-dire la partie de la société effectivement susceptible d’être échangée en bourse, ce qui exclut les blocs de plus d’un certain pourcentage d’actions (habituellement 20 %) détenus par n organisme ou par un groupe d’organismes liés. On dit que des organismes sont liés lorsque l’un d’eux peut influer sur les décisions d’un a On dit que des organismes sont liés lorsque l’un d’eux peut Influer sur les décisions d’un autre, par exemple une holding peut influer sur les décisions de ses filiales.

Il existe évidemment d’autres moyens de calculer un indice boursier en se basant sur d’autres paramètres que la capitalisation boursière : la valeur d’une action, les volumes de transaction, etc. Par exemple, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) est calculé comme la moyenne de la valeur des actions des ompagnies incluses dans l’indice. Un même indice est généralement calculé selon plusieurs manières : en fonction des cours pour caractériser les séances de bourse, et en incluant les dividendes pour caractériser l’évolution d’un placement en actions. ar exemple le CAC40gr, qui tient compte des dividendes, vaut maintenant à peu près le double du CAC40 ordinaire. B. Principaux types de marchés Les marchés financiers sont organisés en quatre marchés distincts, que sont la dette, les devises, les actions et les matières premières. 1 . Les marchés de la dette obligataire et monétaire Il s’agit du plus important marché en termes de transactions, puisque les échanges quotidiens avoisinent les 8500 milliards de dollars.

On parle de marché obligataire pour les dettes de plus de 3 ans et de marché monétaire pour les dettes plus court terme. Sur le marché des taux d’intérêt tout type d’acteur peut investir ou se financer : d’une simple entreprise jusqu’à la dette souveraine d’un État. Concernant le marché obligataire celui des obligations souveraines (le plus important étant celui des T bonds, obligatlons du trésor américaln), BOF obligations du trésor américain), et des contrats dérivés dont ils ont les actifs sous-jacents, est celui qui a connu le plus grand essor.

Celul de la dette privée, moins représentatif de l’évolution des taux d’intérêts, est aussi moins actif, d’autant que la titrisation des dettes est un instrument nettement moins utilisé depuis la crise des subprimes. Il est difficile d’avoir une idée précise des volumes négociés globalement sur les marchés de taux d’intérêt. L’étude triennale de la Banque des Règlements Internationaux (BRI) a montré qu’en 2004, les volumes quotidiens de produits dérivés de taux d’intérêt, et uniquement eux, étaient de l’ordre e 5 500 milliards de dollars US.

Compte tenu des différentes statistiques éparses dont on dispose par ailleurs, un volume global quotidien de l’ordre de 8 000 milliards de dollars semble réaliste. Certes, il faut bien avoir conscience qu’on additionne ainsi des grandeurs presque aussi hétérogènes que des choux, des automobiles et des T-shirts : IO millions d’euros d’obligations à 30 ans représentent le même risque de taux que 6 milliards d’euros de taux au jour-le-jour mais un risque de crédit bien moindre. . Le marché des changes (Forex) C’est un marché OTC (over the counter) c’est à dire de gré-à- ré ; il n’est donc pas coté par une Bourse physique, il n’y a pas de cours « officiel Ce marché permet d’échanger tout type de devise cotée et représente environ 2000 milliards de dollars quotidiennement, dont les deux tiers sont des produits dérivés issus de l’échange de devises ( PAGF issus de l’échange de devises (swap, put, call… ).

Marché des changes, ou Forex, on échange des devises les unes contre les autres ; Le Forex est le plus interbancaire des trois grands marchés financiers et l’essentiel des transactions y a lieu de gré à gré. Cest le premier marché à avoir développé le trading ?lectronique. Les volumes quotidiens totaux du marché des changes étaient en 2004de plus de 1 900 milliard de dollars dont 600 milliards au comptant et 1 300 milliard en produits dérivés. En 2007, ils atteignent, selon la dernière enquête de la BRI, 3 210 milliards de dollars soit une augmentation de près de 65 % par rapport à 2004.

Cette augmentation est principalement due aux phénomènes de fusion-acquisition et aux mouvements spéculatifs. Le dollar est impliqué dans 86 % des opérations (sur un total de 200 h), l’euro dans 37 le yen et la livre dans, respectivement, 16,5 % et 15 Nous pouvons nous attendre à un hangement des proportions des devises au regard du cours du dollar par rapport à l’euro ; de plus les pays asiatiques et les pays du Golfe tendent à diminuer leurs réserves en dollars au bénéfice de l’euro. . Le marché des actions Ce marché, quant à lui, est un marché régulé où les titres s’échangent principalement via des places boursières. Marché d’actions, c’est-à-dire des titres de propriété des entreprises ; Les volumes quotidiens des marchés d’actions, d’indices boursiers et de leurs dérivés représentent moins de 500 milliards de dollars. Même si ceux-ci ont une volatilité naturelle légèrement supérieu