JEUNES : Le pour et le contre des jeux vidéo ARTICLE PARU DANS WEEK-END | 16 SEPTEMBER, 2013 – 01 Les jeux vidéo ne représentent qu’une activité de loisir pour la plupart des jeunes. N’empêche que certains d’entre eux passent la majorité de leurs temps devant leurs écrans. Violence, addiction, isolement, depuis leur apparition en 1980, les jeux vidéo créent une véritable controverse. Et à voir ces jeunes captifs de leurs écrans, il y a de quoi s’inquiéter. Les jeux vidéo sont- ils dangereux ou au contraire permettent-ils aux jeunes de se détendre ?
Fiction, course de voi e bon nombre de je qui passent la majo à essayer d’atteindre existe des véritables es. or fi sir to neKtÇEge ont le lot quotidien u parler des joueurs es nuits blanches jeu d’aventure ? Il ce à cet attrait, les parents et les éducateurs se sentent bien souvent impuissants. Super Mario, Tekken, Lara Croft et moi… Un jeu vidéo, qu’il soit en ligne ou joué sur un ordinateur, une console ou un téléphone portable, est avant tout un univers ludique auquel la plupart des jeunes aiment se frotter.
Certes, aujourd’hui, il est clair que les jeux vidéo sont devenus un phénomène de société. Avec des millions d’exemplaires vendus dans le monde, la fame Swipe to View next page fameuse Play Station et les logiciels de jeux ont largement contribué à ce phénomène. Certains jeux vidéo, notamment Need for speed, Tekken, Tom Raider, FIFA, World of Warcraft, Super Mario, Mortal Combat et Sims, entre autres, font aujourd’hui réellement partie de la culture médiatique d’une génération qui n’est pas toujours aussi jeune qu’on pourrait le penser.
Cet engouement entraîne alors des comportements excessifs : incapacité de s’arrêter, insomnie et affecte bien souvent le côté académique des jeunes. Ceux qui abusent des jeux vidéo ressentent une dépendance et sont sauvent troublés par le manque de contrôle sur leur comportement. Ils se déconnectent complètement du monde extérieur lorsqu’ils se plongent dans le monde virtuel. Ce qui inquiète notamment les parents. Ils considèrent que ces derniers devraient plutôt profiter de leurs temps libre pour exercer des activités sportives ou de s’adonner à leurs passe-temps préférés…
Mais qu’en disent les jeunes players? Jordan 19 ans, est un véritable accro des jeux vidéo. II avoue passer environ 4 à 5 heures quotidiennement devant son rdinateur. « Tous les jours, c’est la même chose, une fois les cours terminés, je me précipite chez moi pour aller m’installer devant mon ordi. pendant les vacances scolaires, c’est pire. Je passe la majorité de mes journées et mes nuits à jouer. Le fait de jouer tous les jours me fait énormément plaisir et cela me permet nuits à jouer.
Le fait de jouer tous les jours me fait énormément plaisir et cela me permet également de m’occuper. Lorsque je suis absorbé par le jeu, j’oublie tout ce qui m’entoure », dit-il. Toutefois, le jeune homme avoue à force de jouer aux jeux vidéo ous les jours, il en est devenu accro. Tout mon argent de poche y passe. Je sais que c’est beaucoup d’argent et de temps gaspillé et que j’aurai pu profiter de tout ce temps pour faire tant d’autres choses, mais je suis incapable de m’arrêter »‘, dit-il. Il en va de même pour Nassim, 14 ans.
Le jeune homme passe en moyenne cinq à six heures à jouer. Lorsqu’il s’assoit devant son écran, rien ne peut le faire sortir de là. « Le jeu vidéo est mon unique passe-temps. Je télécharge souvent des jeux sur le net et je passe des heures à relever des défis. pas question d’arrêter vant d’avoir gagné. C’est ma façon à moi de me distraire », dit- il. pour sa mère Christine, la situation devient de plus en plus insuportable. « Il passe des heures et des heures, enfermé dans sa chambre. Impossible de dialoguer avec lui sans que ça se termine en conflit.
J’essaye de le faire entendre raison, en vain », dit-elle. Le désarroiDdes parents Comme Christine, les jeux vidéo sont devenus le cauchemar de beaucoup de parents : surplus de poids, comportements agressifs, problème de d’apprentissage, de dépendance et isolement social, les parents ne savent pas comment gérer tout ela et I d’apprentissage, de dépendance et isolement social, les parents ne savent pas comment gérer tout cela et les jeux vidéo sont bien souvent le sujet de discorde entre les adolescents et leurs parents.
Ces derniers n’hesitent pas à se servir des arguments de tailles pour pousser leurs ados à Iacher leurs ordis, leurs consoles et leurs téléphone cellulaires: « ‘Le jeu va te rendre fou, tu passes trop de temps sur la console, ou encore le jeu ne sert ? rien. » Pour Murielle, mère d’un garçon de 17 ans, c’est un combat quotidien. « Mon fils passe des heures enfermé dans sa chambre evant son ordinateur à jouer. Impassible de le faire entendre raison », explique-t-elle. Elle soutient que les heures gaspillées par son fils devant les jeux vidéo lui ont porté préjudice durant le second trimestre. Ces notes ont considérablement baissé. Je dois impérativement trouver une solution afin de mettre fin à cette dépendance », dit-elle. Parents à vous0 de jouer… Les ados ne doivent jamais oublier que leurs parents jouent un rôle déterminant par rapport au temps excessif passé sur les jeux vidéo. Les parents doivent « sécuriser » leurs ados les écouter et les conseiller. Néanmoins, les parents doivent savoir rester fermes quand il le faut mais cela ne doit pas empêcher d’avoir un dialogue affectif et chaleureux.
Si vous voulez que vos ados pensent à autre chose que leurs ordis ou leurs consoles de jeux, essayez de les PAGF essayez de les motiver à pratiquer des activités extra-scolaires, comme le sport. Beaucoup de parents ne connaissent pas les contenus, règles et objectifs des jeux auxquels leurs enfants jouent. Cette ignorance est un facteur important de l’inquiétude des parents. Le fait de découvrir et connaître les jeux permettra à ces derniers d’établir lus facilement le dialogue avec leurs enfants.
Ils peuvent également choisir les jeux vidéo ensemble avec leurs ados. Cela permet, d’une part, de contrôler directement le contenu du jeu, et d’autre part, de renforcer la relation parent/ado en dialoguant sur le choix du jeu. Des aspects positifs Et si les jeux vidéo n’étaient pas finalement si mauvais que ça ? Même s’ils sont la plupart du temps stigmatisés par la société, ils apportent parfois aussi des effets positifs sur le développement de l’enfant, et sur le fonctionnement du cerveau à tout âge.
De nombreux travaux de recherche ont démontré qu’ils peuvent ouer un rôle dans le développement intellectuel de l’enfant mais aussi de radulte : ils favorisent en particulier l’intelligence déductive et la capacité à réaliser plusieurs tâches en même temps. Jouer à un jeu vidéo n’est pas une activité passive, comme regarder la télévision. Lorsque fon joue, on cherche à résoudre une énigme, on se pose des questions, on prend des décisions, on fait face à de cherche à résoudre une énigme, on se pose des questions, on prend des décisions, on fait face à des situations nouvelles, et l’on tente de contourner des obstacles.
On développe ainsi ses réflexes et sa capacité d’analyse, on interaglt avec un environnement particulier et on apprend à respecter des règle. Chez les ados comme chez l’adulte, ces différentes tâches ont des effets positifs, puisqu’elles stimulent le cerveau. Enfin, il faut savoir que certains professionnels de santé utilisent les jeux vidéo comme un outil thérapeutique parmi d’autres. Ainsi, des ateliers jeux vidéo ont été mis en place par des infirmiers psychiatriques dans certains hôpitaux à Fétranger, afin d’aider les malades à sortir de leur isolement.
Les jeux vidéo euvent aussi alder à la réeducation des personnes victimes d’un traumatisme cérébral ou d’un accident vasculaire cérébral. Certains sont spécialement développés pour aider, voire soigner des malades. C’est le cas du logiciel Sparx, qui a été conçu dans le but de venir en aide aux adolescents dépressifs. À travers la création d’un avatar et sa progression dans un univers fantastique, le joueur est amené à réfléchir sur les causes de son mal-être et les moyens de lutter contre, notamment à travers des différents exercices de relaxation, de contrôle des émotions et de pensée positive.