Lieu : La situation choisie se déroule dans un service d’hospitalisation de jour de Pneumologie. Ce service comprend 7 lits, uniquement des chambres individuelles. Description situation : Mme R, 59 ans est atteinte d’une Sclérose Latérale Amyotrophique appelée plus communément SLA qui est une maladie du motoneurone de cause inconnue. Cette maladie est à l’origine d’une paralysie musculaire plus ou moins rapide qui va toucher les muscles respiratoires et en particulier le diaphragme amenant à une baisse progressive de la ventilation avec à terme une diminution de l’oxygénation sanguine.
Elle est sous Ventilation Non Invasive (VNI) et est convoquée dans ce service pour une évaluation de sa respiration. Dès son arrivée ? 8h1 5 en ambulance, rejoins quelques min prendre ses constant respiratoire et satura fatiguée. Après les lui or 6 ans son lit et je la enter à elle et lui _ te érature, fréquence Sv. ige to View t seule et semble ue que les médecins et infirmières vont se r unir atin d’organiser les différents examens de la journee et que de ce fait je reviendrai la voir avec une i Swlpe to vlew next page infirmière dans 1h30 environ.
Le point une fois terminé, je reviens dans la chambre de Mme R accompagnée de l’infirmière que je suis pour lui annoncer que d’ici 15mn on va lui faire un Gaz du sang Artériel. Cet examen consiste à prélever un échantillon de sang dans une artère, environ 0. 7ml afin d’évaluer la qualité de la respiration, et des échanges gazeux. C’est-à-dire qu’il renseigne sur Fétat des poumons : leur oxygénation ou pression en oxygène (Pa02) ainsi que sur leur élimination du gaz carbonique (C02). Il évalue également le pH, la saturation en oxygène et le taux de bicarbonates (C03H).
C’est un examen effectué quotidiennement en Hôpital de jour mais que certains patients redoutent car il peut être douloureux de piquer l’artère. Après avoir vu plusieurs gaz du sang falt par l’infirmière, je lui demande si je peux essayer de le faire avec l’accord de Mme R. Celle-ci accepte. Je suis donc allée préparer le plateau contenant : une seringue stérile à usage unique munie d’une aiguille et d’un bouchon filtrant les bulles d’air, de la bétadine, des compresses et gants stériles, du ruban adhésif et un coussin pour soutenir le bras de la patiente.
Une fois le plateau préparé au poste de soins, je me fais une friction des mains à l’aide de la solution hydro alcoolique préparé au poste de soins, je me fais une friction des mains à l’aide de la solution hydro alcoolique et je retourne dans la chambre de Mme R. Je la sens stressée et lui demande si ça va. Elle me répond alors « oui, oul mais faites ca vite s’il vous plait que ce soit finit.. Je comprends alors qu’elle redoute cet examen et lui demande si c’est la peur de la douleur qui la met mal à l’aise et elle me répond que oui.
Je lui explique donc qu’il est possible ue la ponction lui fasse un peu mal, mais que normalement avec le patch qu’elle porte au niveau de son artère radiale et la crème anesthésiante, tout devrait bien se passer. Cependant je rajoute que je vais tout d’abord prendre mon temps pour bien sentir son pouls entre mes doigts, bien visualiser l’artère et que je ne m’acharnerait pas sur elle, que si je ne parviens pas ? trouver l’artère et que je lui fais mal, elle ne doit pas hésiter à me le signaler et rinflrmière à mes côtés prendra mon relais.
Mme R acquiesce et je commence donc mon soin. Je lui enlève donc son patch et à Paide d’une compresse propre lui enlève le surplus de pommade. Je prends ensuite une deuxième compresse et lui passe de la Bétadine. Je me refais alors une friction des mains et met ensuite mes gants. Je cherche alors ? repérer son ar alors une friction des mains et met ensuite mes gants. Je cherche alors à repérer son artère à l’aide de mes deux doigts (index et majeur) en lui mettant un peu le poignet en extension car de cette manière le pouls se sent mieux. ne fois senti, j’essaye d’immobiliser l’artère en mes doigts et à l’aide de ma main droite e me saisis de la seringue. Lorsque je me suis sentie prête j’ai prévenue Mme R que j’allais piquer. Lorsque l’on arrive dans l’artère le sang remonte tout seul dans la seringue, mais au bout d’environ 45 secondes, ne voyant toujours pas de sang remonter et entendant Mme R avoir un peu mal, j’ai donc laissé le relais ? l’infirmière qui était avec moi. Elle a à peine déplacé l’aiguille de quelques millimètres et de suite le sang est arrivé.
Une fois le prélèvement terminé, elle s’est saisie d’une compresse propre et d’un bout de ruban adhésif qu’elle a mis sur le poignet de Mme R, t a ensuite comprimé pendant environ une minute pour éviter le risque d’hématome. Mme R me voyant un peu déçue, a voulu me rassurer en me disant qu’elle avait eu « plus de peur que de mal », et qu’elle était sure que la prochaine fois serait la bonne. Je lui ai donc souris et l’ai remercié d’avoir bien voulu me laisser essayer. Nous avons donc repris le plateau avec tout le mat PAGF remercié d’avoir bien voulu me laisser essayer.
Nous avons donc repris le plateau avec tout le matériel et quitté la chambre de Mme R pour aller envoyer son gaz du sang au laboratoire. Observations, étonnements : Après avoir vu plusieurs gaz du sang effectués par les différentes infirmières du service, je me sentais prête. Mais finfirmière que je suivais m’avait expliqué que c’est un examen plus compliqué qu’une simple prise de sang, car l’artère radiale n’est pas visible et qu’il fallait donc se repérer par rapport au pouls.
Cela m’a vraiment étonné sur le coup, je me suis dit « mais comment je vais faire pour apprendre ? si cet examen est douloureux et qu’on ne voit pas vraiment là où on pique ! Je n’avais pas envie de m’acharner sur un patient et lui aire mal. L’infirmière m’a alors dis, que ce n’est Jamais vraiment acquis, que ça leur arrivait à toute de ne pas réussir et qu’à ce moment, une autre vient prendre le relais afin de ne pas faire mal au patient.
Elle a rajouté que selon les patients, les gaz du sang peuvent être plus faciles sur le poignet droit ou le gauche, ça dépend. Difficultés et points à approfondir : Ce qui est difficile dans cet examen c’est que l’on ne voit pas l’artère, même chez des patients très maigres et que l’on peut donc facile l’on ne voit pas l’artère, même chez des patients très maigres et ue ron peut donc facilement piquer une veine ou effleurer un nerf, ce qui peut être extrêmement douloureux pour le patient et également provoquer de gros hématomes locaux.
Tout cela, m’a un peu plus stressée. Mais l’infirmière m’a dit de ne pas m’en faire, que c’est la première fois que j’essaye et que le fait de ne pas y arriver tout de suite n’est pas du tout grave, cela était surement dû à mon stress et la peur de faire mal à la patiente qu m’avait gentiment autorisé à essayer sur elle. Par la suite, j’ai re essayé le lendemain de faire deux gaz du sang ui se sont bien passés. Je redoutais la douleur de ces deux patients qui ne me paraissaient déjà pas en grande forme.
Je leur ai donc demandé à plusieurs reprises pendant le prélèvement de ne surtout pas hésiter à me dire si je leur faisais mal. Mais au final, tout s’est bien passé, je ne leur ai pas fait mal et mes deux gaz du sang ont été réussi. Cela m’a rassuré pour la suite, mais cependant je ne me sens pas encore assez autonome pour effectuer cet examen toute seule. En tout cas je suis contente d’avoir eu l’occasion de pratiquer des gaz du sang.