Sujet et moralité- Philosophie

Sujet A retenir : Individu/sujet/personnalité/personne Thème/thèse/argument Morale (prescriptive, inconditionnée, universelle) Ethique (réflexive, par édification, adaptable) Considérer la fin du roman de R. -L. Stevenson : l’étrange cas du Dr Jekyll et de M. Hyde Hypothèse de lecture de la fin du roman de Stenvenson : Jekyll se sait perdu parce qu’il sent que la métamorphose n’est plus en son pouvoir, mais en celui de Hyde Suis-je toujours identique à moi-même ?

Oui, par définition : rationalité, responsabilité, identité morale comme permanence ? Mais je m’éprouve to u orf reconnais plus, je me – Pour agir, on se donn ‘épanouir alors qu’ l. Réflexivité et altérit a. Permanence de la conscience de soi resse, Je ne me ujet peut-il Descartes : je pense, je suis. La certitude énoncée par Descartes est celle de la réflexion. Kant : le « je pense » doit pouvoir accompagner toutes mes représentations. » Transition : si je restais toujours seulement le même, je ne pourrais pas évoluer. b.

Hétérogénéité à soi Pascal : « il n’y point d’homme si différent d’un autre que de soi- même dans les divers temps » La connaissance de soi est impossible ; elle est illusoire. Rimbaud : « je est un autre Nos expériences privilégiées rocèdent d’un dérèglement de nos sens. Transition Transition : si j’étais toujours différent, je ne pourrais pas agir, je ne serais pas responsable. c. Redéfinition du sujet par rapport à une altérité précision sur la moralité : elle se manifeste par la conscience de valeurs universelles, plutôt que par la bonté de l’humanité en acte.

La moralité ne dit pas que nous sommes tous bons, mais que nous avons tous les moyens de penser le bien. « Le soldat obéit aux ordres dans le respect des lois, des coutumes de la guerre et des conventions internationales. » La conscience de soi, l’identité à soi, la constance doivent être euls à l’œuvre dans les relations intellectuelles, les rapports professionnels. La découverte de soi, les variations de nos sentiments peuvent être à l’œuvre dans les rapports affectifs, dans les relations électives. A retenir : Opinion/avis/position/thèse Il.

Moralité et individualisme Moralité : faculté de définir son action en fonction du bien et du mal. Le bien, c’est ce qui convient à tous. Le mal, c’est ce qui nuit, ce qui remet en cause le bien. La période moderne valorise le sujet, puis flndividu. Les dernières valeurs morales sont individualistes : les droits de [‘homme. Peut-on déduire la valeur de la personne de la moralité ? Peut-on fonder une communauté sur des valeurs seulement individualistes ? a. L’action morale comme source de dignité. Noter la définition de l’impératif catégorique.

A retenir : définition/concept Raisonnement concernant : l’impératif catégorique. Raisonnement concernant : Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? D’une part, rai conscience de moi, c’est-à-dire que je suis présent à moi-même. Pourtant, nous nous trompons sur nous-mêmes, nous nous méconnaissons. Nous avons donc besoin du regard des autres pour nous connaitre. Pourtant, le regard des autres sur moi ne suffit pas à me définir. Les représentations que les autres ont de moi ne constituent mon identité qu’à la condition que je m’approprie ces représentations.

Evocation des gender studies, de la valeur de la référence à la nature. Impératif catégorique : loi morale. Maxime universelle. Cela se traduit par un commandement nécessaire, rationnel. Accomplissement de l’action morale au nom de la morale. Bonne volonté : « agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse être considérée comme une loi universelle universelle. Egalité des personnes. Considérer chaque personne comme une in. Cela suppose l’autonomie. Mais si le bien est universel, il peut être non manifeste, et donc menacé. Car l’appréhension du bien suppose la conscience du mal.

Exercice : prendre position face à cette contradiction. a. L’être moral comme source de dignité Rappel : l’impératif catégorique (deux formulations). La morale est présente en chacun naturellement. Le moraliste, qui ense gne la morale, ne fait que l’élucider, que la formuler. La moralité kantienne, c’est la capacité morale, ne fait que Pélucider, que la formuler. La moralité kantienne, c’est la capacité à concevoir le bien, même si on e le réalise pas. La moralité se manifeste comme dépassant l’humanité : elle s’impose à notre condition.

Il y a une dignité inhérente à la personne. Est-ce que l’individualisation de nos conduites ne remet pas en cause les règles collectives, et par suite la moralité ? b. L’individualisme ou la personne conçue comme sujet de droits L’individualisme consiste en la promotion de l’individu comme valeur, la tendance généralisée à faire prévaloir ses intérêts personnels. La personne, à l’origine, c’est le sujet moral. Pourtant, Paffirmation de la dignité des personnes paraît devenir indépendante des evoirs, la personne ne serait définie que par ses droits.

Peu à peu, on tend à dissocier les droits et les devoirs, comme si l’individu était devenu la seule valeur de nos sociétés. Remise en cause de la morale, de la cohésion sociale, oubli des devoirs et de l’altruisme. A retenir : communauté/société c. irréductible dimension morale du sujet. La moralité se manifeste moins sous la forme d’un commandement impératif, que sous la forme d’interrogations partagées. Tout individu, pour se constituer comme personne, doit adopter des valeurs. L’éthique désigne le processus par equel un sujet élabore ses conduites morales.

A retenir : les différentes conceptions de la justice Démonstration : il n’y pas de subjectivité. L’éthique n PAGF différentes conceptions de la justice L’éthique n’est pas subjective : elle consiste à élaborer des conduites à partir d’un certain nombre de paramètres. En principe, les positions que nous exprimons ne sont pas subjectives, parce qu’elles sont destinées à s’appliquer à tous. Seule notre expérience intérieure est subjective ; dès que nous l’interprétons, nous cherchons à la partager. Les différents critères de la justice peuvent être compris comme es applications de nos efforts éthiques.

III. Céthique de la responsabilité a. La responsabilité comme origine de l’action morale L’éthique de responsabilité renvoie au fait que l’éthique de conviction ne suffit pas. De nombreuses situations exigent de nous des comportements adaptés, calculés. La responsabilité procède d’une évaluation de la situation, des suites de notre intervention. « Chacun de nous est responsable de l’humanité entière » (Sartre). La responsabilité élargit le champ des exigences de l’action. La responsabilité semble ne pas avoir de limites : ‘évaluation de tous les paramètres d’une action serait indéfinie. b.

Exigeante responsabilité L’éthique de la responsabilité, c’est une morale de l’exigence : elle supposerait de maîtriser toutes les conséquences de ses actes. Cela serait impossible. par exemple, les situations d’éducation. La difficulté c’est de limiter la responsabilité. La responsabilité se fonde sur une liberté éclairée. L difficulté c’est de limiter la responsabilité. La responsabilité se fonde sur une liberté éclairée. Les conséquences d’une action étant par principe illimitées, on ne peut pas les maîtriser. Le souci de la responsabilité procède de ridée que le choix ne suffit pas.

L’extension de la responsabilité suppose de prendre en compte des culpabilités potentielles. Qu’en est-il de la responsabilité envers les générations à venir ? Hans Jonas, dans Le principe responsabilité, définit l’impératif que nos moyens d’action nous imposent d’adopter : « agis de telle sorte que tu préserves les conditions d’une vie humaine sur terre. » Ce principe reste difficile à appliquer. c. La conscience d’une complexité de l’éthique contemporaine Notre monde est de plus en plus complexe ; nous élargissons e champ de l’action individuelle.

Pour être responsable pénalement, on considérait qu’il fallait avoir contrevenu à une loi, qu’il fallait avoir commis un acte intentionnellement. La responsabilité est désormais étendue (responsabilité d’actes involontaires, responsabilité sans faute), elle doit être souvent pensée collectivement. La responsabilité est distribuée, sinon diluée. Finalement, la responsabilité semble pouvoir être définie a posteriori, une fois le dommage survenu ; mais notre effort, toujours à reconduire, est d’anticiper cette attribution de responsabilités.