Philosophie L’histoire

L’histoire au sens propre du terme est une enquête qui concerne des faits du passé et elle porte sur les é hommes particuliers l’histoire est inférieur théâtre tragique pou ne raisonne pas sur t 1 Swipe n u’ont vécu des La Poétique »‘ est inférieure au t parce que l’histoire mais se limite au passé et ce passé on ne peut plus le changer parce qu’il n’existe plus. L’histoire portant sur des avènements particuliers est incapable d’énoncer des actions et des valeurs universelles valables pour tous les hommes.

Autrement dit l’histoire n’a aucune finalité éthique ni politique or à l’inverse la tragédie est supérieure à l’histoire parce qu’elle a une portée universelle et parce que la tragédie nous dit et nous raconte l’essence tragique de l’Homme et de l’humanité. L’histoire est une activité et une discipline mineure, extérieure à l’essence et la compréhension de IHomme. Ce qui sert de modèle à l’Homme c’est la nature. L’être d’une chose, l’essence d’une chose est sa finalité, l’être d’une rose n’est pas d’être un bourgeon mais un Sv. ipe to une rose développée et épanouie. L’Homme doit Imiter la nature parce que l’Homme doit se développer pour être un Homme. L’histoire jusqu’au XIXe siècle est restée extérieure à l’essence de l’humanité. Quelle est l’origine de Ihistoire comme explication de l’essence de l’humanité ? Qu’est-ce qui caractérise l’histoire en rapport avec l’humanité ? Est-ce l’idée d’un progrès matériel ? Est- e l’idée d’une évolution biologique ?

Est-ce l’idée d’un progrès technique ou bien encore est-ce l’idée d’un progrès moral de l’humanité ? D’où le problème se pose l’analyse du passé peut- elle nous expliquer dans le passé que l’humanité a progressé ? L’analyse du passé a-t-elle un pouvoir prédictif pour l’avenir autrement dit l’histoire peut-elle nous dire quelle est la finalité de l’humanité ? Existe-t-il des lois de Ihistoire autrement dit peut-on identifier l’histoire à une science universelle ? I.

L’idée d’une histoire universelle Quels sont les différents sens de « universelle » ? D’un point de vue morale universelle signifie : qui est valable pour tout le monde. D’un point de vue scientifique universelle signifie que tous les phénomènes physiques sont soumis aux mêmes lois comme par exemple la loi de la gravitation universelle,’ et en ce sens la science est un modèle de connaissance parce qu’elle s’exprime sous la forme de loi universelle. La science est la connaissance universelle des objets et le corps est un objet.

Universelle signifie également : qui concerne l’humanité toute entière sans exception donc si l’idée d’une histoire universelle a un sens cette idée n’a de sens qu 1 entière sans exception donc si l’idée d’une histoire universelle a un sens cette idée n’a de sens que si elle concerne l’humanité toute entière quelque soit les races, les cultures et les peuples. Autrement dit l’idée d’une histoire universelle viserait une finalité universelle pour toute l’humanité.

Chumanité toute entière par ses actions viserait le même but or c’est ca qui est problématique pour l’histoire. Pourquoi à la différence des objets les hommes par essence sont libres et font ce qu’ils veulent et qu’ils désirent et bien souvent dans leurs actions ne visent pas le même but ? Comment les actions humaines étant par nature particulières et différentes viserait la même finalité donc comment l’histoire peut- elle avoir a un sens ? Et justement l’idée d’une histoire universelle a son origine dans l’idée d’un sens de l’histoire ?

Pour Hérodote l’histoire n’a pas de sens parce qu’elle ne concerne que le passé or l’histoire a un sens justement quand on pense que Ihistoire a un sens parce que l’histoire n’a de sens que lorsqu’elle a un sens. Or lorsqu’on articule l’histoire avec la notion d’orientation on ne vise plus seulement le passé mais on vise aussi l’avenir. Cette orientation de l’humanité est-elle positive ou négative ? Cette orientation de l’humanité révèle-t-elle un progrès de l’humanité ou bien une régression de Ihumanité ?

Si Ihistoire est orientée quels sont les signes dans le passé qui nous montre que justement l’histoire a un sens, qu’elles est orientée vers un but. Or articuler la notion d’histoire à celle de sens suppose que l’histoire a une origine, une dire articuler la notion d’histoire à celle de sens suppose que Ihistoire a une origine, une direction et une finalité. Origine, direction et finalité sont les conditions pour lesquelles l’histoire a un sens. D’où : Qui est à l’origine de l’idée d’histoire comme sens et comme orientation ? . La théologie de l’histoire (St Augustin) Quel est le premier livre qui raconte l’histoire de l’humanité ? Le premier livre qui raconte l’histoire de l’humanité c’est « La Bible » L’origine de l’histoire comme sens ou orientation a une origine religieuse (z) théologique. Le paradoxe de « La Bible » c’est que l’histoire de Ihumanité est déjà écrite puisque la bible annonce la finalité de l’humanité et cette finalité de l’humanité est appelée en terme religieux l’eschatologie qui est suivi par le Jugement dernier.

L’histoire n’est pas seulement religieuse mais d’un point de vue religieux l’histoire de Ihumanité n’est pas la fin de IHomme parce que après le Jugement dernier il y a la vie éternelle soit dans la souffrance soit dans le bonheur. Puisqu’on connait la fin de Ihumanité de l’Homme, le Jugement dernier, l’apocalypse, quel est l’intérêt d’écrire une histoire de l’humanité pour chacun de nous puisqu’on sait ce qui va arriver? La question que se pose St Augustin mais aussi tous les croyants est de savoir quand va arriver le septième âge de l’humanité qui est l’âge aussi du Jugement dernier ?

Ce Jugement dernier va consister à juger notre vie, notre existence. Dès que l’humanité commence à se développer c’est déjà la fin de l’humanité parce que c’est déjà le sixième âge de l’human 4 31 développer c’est déjà la fin de l’humanité parce que c’est déj le sixième âge de l’humanité vu que le septième âge, celui du Jugement dernier peut arriver à tout moment. Puisque nous sommes à la fin de Ihumanité, Dieu va bientôt nous juger et ce qui ne dépend pas de nous c’est SI on ira au Paradis ou en Enfer.

Pourquoi la question se pose avec autant d’acuité au Christianisme ? La naissance de l’histoire de Ihumanité débute avec le pécher originel, autrement dit cette histoire de l’humanité est régressive, elle est orientée vers le mal et tous les Hommes par essence et par nature portent en eux le pécher originel. Autrement dit tous les Hommes par essence et par nature sont dans le mal donc même si on connait la fin de l’humanité, le chrétien craint d’aller en Enfer. Le seul espoir qu’il ai est la rédemption (qui est le rachat des péchés) en faisant le bien moral.

D’ou nous ne pouvons pas savoir ce que décidera Dieu, nous pouvons qu’espérer en Dieu et encore on ne peut espérer n Dieu que SI on a eu une vie morale. La crainte ou l’espoir du Jugement dernier ne dépendent pas de nous. L’histoire de l’humanité dans ce monde si d’un point de vue religieux n’est qu’un passage. Autrement dit la véritable humanité de l’Homme commence après la mort dans la VIe éternelle. La religion notamment chrétienne est à l’origine et au fondement de l’histoire de l’humanité comme sens, comme orientation et comme finalité morale. Qu’est-ce qui structure cette histoire comme sens et comme orientation ?

Qu’est-ce qui justifie que l’histoire ne soit plus une enquête sur le passé mais qu’elle devienn Qu’est-ce qui Justifie que l’histoire ne soit plus une enquête sur le passé mais qu’elle devienne une prédiction sur l’avenir et la finalité de l’humanité. 2. La structure de la théologie de l’histoire « Origine », « sens et orientation », « eschatologie », « parousie » et « téléologie ». Ce sont ces différentes notions qui permettent de structurer l’histoire comme sens et comme orientation, comme enquête sur le passé, à l’histoire comme avenir et finalité de l’Homme.

Sans ces notions on ne pourrait pas penser ou raisonner sur l’histoire comme sens et comme orientation. Les philosophes de l’histoire de XIXe siècle prétendent donner un ens de Ihistoire en ne prétendant plus faire reposer le sens de l’histoire sur Dieu. Ils préfèrent faire reposer le sens de Ihistoire sur llHomme lui-même. or la philosophie de l’histoire n’est- elle pas encore théologique parce que même elle prétend se débarrasser de Dieu, elle repose sur les mêmes notions. En ce sens Marx qui est un philosophe de l’histoire, n’est-il pas encore un philosophe religieux ?

Nous avons vu dans la première partie du texte que pour Kant si on prétendait que l’histoire était une science eest-à-dire si on prétendait que ‘histoire universelle avait un sens, une orientation, ne finalité et si on prétendait apporter des preuves de cette histoire universelle alors on écrirait qu’un « roman Un roman est une fiction donc l’histoire universelle ne serait qu’une fiction. Donc l’histoire universelle n’est pas une science parce que à la différence des sciences de la nature on ne peut pas prédire avec certitude l’avenir certitude l’avenir et la finalité de rhumanité.

D’où : Pourquoi faire de l’histoire si ce n’est pas une science ? Pourquoi l’objet est- elle néanmoins un objet philosophique ? Pourquoi ne pas faire de l’Alexandre Dumas qui à partir de faits historiques écrit des ictions donc des histoires imaginaires. Alors quelle peut être l’utilité de l’hypothèse de l’histoire universelle de l’humanité ? Un agrégat est un chaos d’évènements et par définition un chaos est ce qui n’a pas de sens, une collection d’évènements qui arrivent par hasard.

Effectivement d’un point de vue sensible, quand on regarde l’histoire de Ihumanité empiriquement en regardant vers le passé (Hérodote), on remarque que l’histoire n’est qu’un agrégat, une collection d’évènements, qui répète toujours les mêmes évènements et le même contenu : dominations, guerres… Donc d’un point de vue empirique ‘histoire de l’humanité n’a pas de sens car elle ne marque aucun progrès de l’humanité de l’Homme et si nous en restions à l’histoire empirique, alors on serait obligés de dire que l’histoire n’a pas de sens c’est-à-dire qu’il n’y a pas un progrès de l’humanité de I’Homme.

La grande question que vont se poser tous les philosophes de l’histoire c’est de savoir si derrière ce chaos empirique ne se cache pas un sens universel de l’histoire et même plus radicalement si ce chaos et cette violence n’est pas le moteur ou le moyen de l’histoire afin que l’histoire ait un sens. Comment dépasser l’histoire empirique de l’humanité ? On peut admettre que la nature m sens. « On peut admettre que la nature même dans le jeu de la liberté humaine, n’agit pas sans plan ni sans dessein final » (Thèse du texte).

Comment peut-on penser ensemble la liberté humaine, le plan et le dessein final ? L’architecte ou l’artisan a d’abord l’idée et le plan de la table avant de la construire et pour articuler les trois, la table réelle qui est devant moi c’est le dessein final que vise l’architecte ou l’artisan. Donc l’action de l’artisan est conduite par une idée intelligible et c’est pourquoi la table est ce qu’elle est t n’est pas un agrégat de bois et de fer mit n’importe comment même si pendant la construction de la table on a un agrégat de bois et de fer et ce chaos grâce à l’action de l’artisan va devenir une table.

On peut donc considérer que les évènements de l’histoire universelle sont comme les éléments de la table qui apparemment n’ont pas de sens, mais lorsqu’on les organise en vue d’une fin, ces évènements historiques comme les éléments de la table prennent un sens. Justement il ne s’agit pas d’apporter des preuves que sous le chaos des évènements se cache un sens universel de Phistoire de l’humanité. Sens qui serait en même temps un progrès moral de l’humanité. C’est-à-dire que l’humanité dans son ensemble irait du mal moral vers le bien moral dans ce monde même, ce monde historique de l’Homme.

Cette idée est appelée par Kant un principe régulateur ou une idée régulatrice qui est distincte d’une loi ou d’une théorie. Une idée régulatrice est une idée qu’on peut penser sans pour auta d’une loi ou d’une théorie. une idée régulatrice est une idée qu’on peut penser sans pour autant apporter des preuves que cette idée est réelle et vraie. A l’opposé, une loi est une idée qu’on eut connaître et non penser, c’est-à-dire pour laquelle on peut apporter des preuves et démontrer qu’elle est réelle et vraie. On peut penser le sens d’une histoire de l’humanité sans pour autant prétendre que ce sens est réel.

Chistoire ne peut être qu’un principe ou qu’une idée régulatrice pour penser et non pas pour connaitre un plan et une organisation de l’humanité. Donc en aucuns cas rhistoire de l’humanité pour Kant n’est une science. Penser l’histoire c’est se demander s’il y a des indices dans le passé de l’humanité d’un progrès de l’humanité sachant qu’un indice n’est pas une preuve. Quand on voit de la fumée cela peut être l’indice qu’il y a un feu mais la fumée ne renvoie pas systématiquement au feu, la cause de la fumée n’est pas forcément le feu.

Un Indice est un signe qui ne renvoi pas nécessairement à une même cause, un indice peut me tromper. A l’inverse une preuve est un signe qui renvoi toujours à la même cause et donc une preuve me dit la vérité, c’est pourquoi on peut seulement penser fhistoire, on a des indices, mais on ne peut pas la connaître, on n’a pas de preuves. Dans quel domaine y a-t-il des indices d’un progrès universel de l’humanité ? Quel est ce type de progrès ? Le domaine dans lequel Kant cherche des Indices d’un progrès de l’humanité est la politique et donc l’objet et l’enjeu de ce domaine est la liberté politique.

La question que se pose les philo et donc l’objet et l’enjeu de ce domaine est la liberté politique. La question que se pose les philosophes des Lumières est sur l’égalité et la liberté de l’Homme, c’est ce qui signifie les Droits de l’Homme. D’un point de vue arbitraire on se demande à la fin du XVIIIe SI les Hommes appliquent les Droits de I’Homme. D’un point de vue politique ce sont les peuples et les nations qui sont oncernés par les Droits de l’Homme. D’un point de vue moral ce serait les hommes qui seraient concernés par les Droits de l’Homme.

Progrès politique et progrès moral de l’humanité ne sont pas strictement identiques. Pour qu’il y ai une histoire de l’humanité en tant que pensée, ce progrès politique pour qu’il ait un sens doit être universel, c’est-à- dire concerner tous les peuples et toutes les nations du monde et donc Phistoire universelle de l’humanité ne peut avoir de sens que s’il s’agit d’une histoire mondiale. « Grecques « romains barbares » et « autres peuples » : Kant ésigne tous les peuples et toutes les nations du monde.