Philosophie MILL

MILL répond à cette question dans un second temps pa en explicitant le prob le bonheur est l’idéal idéal semble d’autan lus poursuivent un idéal ent : d’un côté autre côté cet s êtres humains Qui accepterait volontairement et en toute conscience de vivre ce rêve au prix de renoncer à sa faculté de penser, à sa raison, son savoir acquis, à ses vertus morales faites de générosité et de dignité ? Et cela dans quel but ? Pour vérifier si finalement le plaisir que nous imaginons et le spectacle de la satisfaction sont ien réels.

Devenir un animal serait entrer dans un autre monde, régresser serait s’appauvrir soi-même. Car il s’agit de régression, Sv. ‘ipe to régression, d’un apprentissage à l’envers, d’ un enseignement de l’ignorance. Si les gens n’ont pas le même usage de leur intelligence, ne sont pas instruits au même point et n’ont pas les mêmes principes moraux, ils sont néanmoins des désirs communs. Ces désirs on peut les qualifier, comme le fait Epicure, de naturels et nécessaires, ce sont les désirs propres à l’humanité.

Toutefois ême convaincus que ces désirs communs seraient mieux satisfaits au prix de cette triple régression, ils n’accepteraient pas. Donc la satisfaction n’est pas la valeur suprême. Mais pour quelles raisons Mill envisage-t-il l’hypothèse d’un renoncement imaginaire ? D’abord pour des raisons de circonstance, un malheur extrême, tellement approprié, incorporé pour reprendre l’expression d’Alain, qu’il s’agit de se fuir soi même (exemple, deuil, dépression, séparation, fatigue d’être soi).

On a tellement l’impression que le malheur adhère à soi, qu’il est constitutif de ‘existence, qu’il est difficile de comprendre qu’il n’en est pas de même pour le bonheur. C’est que plus l’homme a des capacités et plus en fait il a celle d’être affecté, d’être sensible au malheur, d’être lucide, d’une part, et d’autre part d’être exigeant en matière de bonheur, au point que ce qui le guette c’est une impossibilité d’atteindre ce bonheur. Cela rapproche Mill de Kant, en tout cas 2 impossibilité d’atteindre ce bonheur. Cela rapproche Mill de Kant, en tout cas pour ce qui concerne la raison.

Mais Mill n’ira pas jusqu’à dire comme Kant que le bonheur et le evoir s’opposent, que la recherche du bonheur peut conduire aussi bien au vice qu’à la vertu. D’où le problème, si le bonheur devient plus inaccessible au fur et à mesure du développement de nos capacités intellectuelles et morales : il faut choisir ou le bonheur ou ces capacités. Pour Mill c’est mal poser le problème. Le poser ainsi c’est confondre deux idées : bonheur et satisfaction. Ce texte de MILL questionne les rapports du bonheur avec l’excellence humaine, excellence intellectuelle et morale.