‘The Claims of Multiculturalism and Journalism’s Promise of Diversitf’ Auteur: Theodore L Glasser, Isabel Awad, John W Kim Source: Journal of Communication UNESCO, European Year of the Intercultural Dialogue Le journalisme ors. Table des matières Sni* to View Section pa Table des matières………. — Introduction 3 Traduction…. 7 Difficultés de 19 Analyse interculturelle…………. 26 Conclusion. . 46 Bibliographie…. 48 la diversification du journalisme et d’une restructuration de la presse américaine.
La diversité du journalisme est importante, non seulement parce qu’elle permet une sensibilisation aux ifférences culturelles, mais également parce qu’elle accroit le rôle des médias minoritaires dans leur lutte pour la justice sociale et pour l’égalité. En outre, ce texte m’a semblé pertinent en tant que prémisse du thème que je souhaitais aborder dans le développement de man analyse interculturelle. Ainsi, la problématique de mon analyse interculturelle se pose en ces termes : De quelle façon les médias articulent-ils le traitement de l’information dans un contexte d’interculturalité ?
Cette question sera le fil conducteur de mon analyse interculturelle. « The Claims of Multiculturalism and Journalism’s Promise of Diversityr Par Theodore L Glasser, Isabel Awad, John W Kim Justice et perspective Tout à fait conscients qu’il est essentiel de faire preuve de neutralité, les journalistes du Nuevo Mundo et du Mercury News ont choisi d’aborder l’histoire du Tropicana d’un œil extérieur. Les journalistes pour El Observador et La Oferta, se sont détachés de cette règle tout en restant professionnels et ont abordé la même histoire du point de vue de la communauté latine.
Si les quatre journaux ont mis en avant le conflit entre les commerçants et les responsables municipaux, El Observador et La Oferta ont été les euls à présenter le conflit comme une lutte pour l’égalité et la justice. Dans les premières publications de La Oferta concernant le Tropicana, le journal a clairement affirmé sa position en considérant que 7 OF La Oferta concernant le Tropicana, le journal a clairement affirmé sa position en considérant que la controverse actuelle n’était qu’une des nombreuses humiliations que la communauté latine avait endurées.
Selon le journal, celle-ci avait également du falre face à la modernisation du centre ville de San José une vingtaine dannées auparavant, entraînant le départ d’un grand nombre de ommerçants, ainsi qu’à un projet proposé à la fin des années 1980 et finalement abandonné qui visait à ériger une statue du pionnier de San José Thomas Fallon, brandissant le drapeau américain, un monument commémorant l’annexion de la ville au Mexique en 1846.
La Oferta a résumé les faits de la façon suivante : « D’abord, ce fût la statue de l’infâme Fallon, puis la purification ethnique du centre ville, et maintenant c’est au tour du quartier de [‘Eastside de San José» (Drummond, 2001 a) Le Nuevo Mundo et le Mercury News ont abordé les questions de justice d’une façon foncièrement différente : c’est-à-dire rincipalement à travers les affirmations des uns et des autres. Ainsi, José Mendoza, reconnu dans la presse latine pour son courage et ses qualités de leader lors de la lutte contre l’expropriation du Tropicana (e. . Bellavance, Mai 2002 ; Morales, 2001), est apparu dans les pages du Mercury News non pas comme victime d’une injustice, mais comme quelqu’un se revendiquant comme tel. Récemment, Mendoza, âgé de 65 ans, prît tout un tas de documents du coffre-fort de sa boutique de vêtements pour hommes située à San José et se lança dans le récit de toutes les ois où le gouvernement municipal avait selon lui porté préju se lança dans le récit de toutes les fois où le gouvernement municipal avait selon lui porté préjudice à son commerce.
Son récit débute au milieu des années 1980, lorsqu’un réseau de tramways fut inauguré en ville. Furieux de voir que les responsables municipaux ne bougeaient pas le petit doigt, Mendoza déplaça son commerce dans le centre commercial le Tropicana en 1987. « En ville, ils m’ont forcé à partir, ils ont volontairement mis tout le monde à la porte, ah ça oui, », a-t- il affirmé, accusant directement la ville de faire désormais de ême. Garcia, 2002) Comme le suggèrent certains termes utilisés dans cet extrait, si le journaliste – celui-même qui avait publié l’histoire du Tropicana une année plus tôt — avait douté de la légitimité des déclarations de Mendoza, ces doutes ne reflétaient aucun jugement ni politique, ni moral.
Le journaliste a plutôt porté un jugement technique, comme il l’a clairement indiqué en analysant la situation et conformément à la critique d’Hallin de ce genre de journalisme. Ce jugement supposait dans ce cas précis de comprendre la « déroute du Tropicana » en tant que malheureux xemple d’un manque de communication interculturelle. Beaucoup de commerçants persistent à croire que le réel objectif de cette démarche était de faire fermer les commerces latins.
La déroute du Tropicana offre de bien des façons un aperçu des caractéristiques culturelles qui peuvent altérer la communication, décevoir certaines attentes et entraîner une confusion à laquelle beaucoup de politiciens et d’institutions doivent faire face lorsqu’ils ont à faire à la population latine, et vice versa et d’institutions doivent faire face lorsqu’ils ont à faire à la population latine, et vice versa.
Selon le Mercury News (Folmar, 2003), Mendoza a « qultté » la ville lors des efforts de réaménagement de celle-ci et est désormais en proie à une certaine « incertitude » quant au Tropicana. D’après El Observador (Morales, 2001), « il a été contraint au départ, ce qui l’a fortement affecté Certes, les deux journaux mettent en lumière des aspects différents, mais il n’est pas simplement question d’interprétation.
Ces différents récits de la même situation mettent en avant différents intérêts, différentes expériences, voire différentes façons de connaître e monde dans lequel nous vivons. En effet, le journalisme désintéressé dont font preuve le Nuevo Mundo et le Mercury News repose sur fhypothèse pluraliste d’un ordre politique et social généralement acceptable, il ne traite pas les intérêts contradictoires comme une menace, mais comme un conflit au sein de l’ordre établi.
D’autre part, le journalisme de El Observador et de La Oferta sert d’acte de résistance. C’est une atteinte directe au point de vue discrètement adopté par le Nuevo Mundo et le Mercury News comme préambule de leur reportage. pour les propriétaires et le personnel de El Observador t de La Oferta, l’intérêt de couvrir l’histoire du Tropicana n’était pas seulement d’attirer leurs lecteurs dans l’arène politique, bien que cela soit important. Ils souhaitaient surtout changer les règles du jeu.
La Oferta a décrit à deux reprises le conflit du Tropicana comme « un combat entre David et Goliath » (Drumond, June 2001 ; December 2001 C PAGF s OF conflit du Tropicana comme « un combat entre David et Goliath » (Drumond, June 2001 ; December 2001 Cela a souligné la conviction du journal, partagée par El Observador, que le vrai problème concernait la damnation, la coercition, ainsi qu’une épartition inégale du pouvoir. Selon La Oferta et El Obseraador, le Tropicana représente un symbole de négligence et de discrimination, mais pas pour le Nuevo Mundo et le Mercury News.
Ainsi, l’intérêt d’un plaidoyer pour la victoire du Tropicana n’était pas d’expliquer pourquoi les commerçants méritaient davantage de remporter la bataille mais plutôt, comme El Observador l’a exposé, pourquoi « pour une fois dans cette ville » la communauté latine ainsi que ses commerces ne devaient ni être déplacés, ni remplacés » (Morales, 2000). Ce problème d’envergure, moins défini en termes d’intérêts pour les vendeurs ue pour une des communautés les plus négligées de San José, implique un sens de la justice collectif, et plus grand.
La Oferta a souhaité démontrer que tout le monde devrait se sentir concerné par le devenir du Tropicana, et pas seulement la communauté latine. Dans son compte rendu de la réunion au cours de laquelle le conseil municipal a approuvé le projet de reprise, le journal a listé en détail les arguments contraires de plusieurs indlvidus dont les noms n’avaient pas une origine traditionnelle latine, tels que George West, Beth Mukai, Ken Davis. Cela suggère ainsi que les citoyens de San José n’avaient pas esoin d’être immigrants, de parler espagnol et de manger des tortillas pour défendre le Tropicana (Bellavance, June 2002).
De même, dans un OF manger des tortillas pour défendre le Tropicana (Bellavance, June 2002). De même, dans un article décrivant le centre commercial et son histoire, le journaliste de La Oferta a déclaré qu’un des « nombreux trésors encore non découverts » du Tropicana était que certains commerces étaient aux rênes de personnes d’origine asiatique. En réalité, une des leçons que réditeur de El Observador a tiré de la médiatisation autour de l’affaire u Tropicana est que la collaboration entre les propriétaires asiatiques et les commerçants latins devait perdurer (Morales, 2003).
La promesse de diversité du journalisme Durant au moins le dernier quart du slècle, les grands journaux de la presse américaine ont honoré leur engagement concernant la diversification du journalisme. pour ce faire, ils ont adopté des politiques ainsi que certaines initiatives visant à faire rentrer plus de minorités dans le jeu, a encourager les journalistes à effectuer des recherches et à travailler avec davantage de sources, à suivre es histoires capables d’amener une plus grande visibilité afin de marginaliser les groupes et d’introduire de nouvelles publications sur les marchés locaux.
Fidèles à l’esprit du pluralisme, qui glorifie l’initiative individuelle et la libre entreprise, ces mesures importantes, attachées à ce que les salles de rédactions peuvent faire et feraient de leur propre chef, comptent sur des managers bienveillants et dépend de prévisions économiques favorables. Ainsi, le journalisme se diversifie tandis qu’un sentiment de bonne volonté émane des salles de presse, lorsque les conditions du arché sont réunies.
Dans le cas du Nuevo Mundo ainsi que du Viet Mercury, cette bonne volonté s’est vue confrontée aux réalités de la Ibre entreprise lorsque le Mercury News a fermé ses deux hebdomadaires publiés en langues étrangères fin 2005. Selon l’éditeur George Riggs, les deux publications étaient source de fierté éditoriale, mais pas source de revenus (Sandoval, 2005). Lorsque le Mercury News remplaça le Nuevo Mundo par Fronteras de la Noticia, une publication hebdomadaire produite ? Mexico pour les grands patrons de presse aux Etats-Unis, cela ne sembla plaire à personne7.
L’Association Nationale des Journalistes Hispaniques, comptant parmi ceux qui se trouvèrent découragés par l’arrêt du Nuevo Mundo et inquiets de voir que son remplaçant n’avait pas de lien quelconque avec la communauté locale, s’opposa à la décision du Knight Ridder d’« externaliser les métiers de la presse et de renoncer à avoir des journalistes situés au niveau local qui puissent couvrir la communauté latine » (Roman, 2005).
Cependant, il s’avère que l’arrêt du Nuevo Mundo n’a guère porté atteinte à la diversité du journalisme dans la zone de San José. Comme flllustre fétude de cas du Tropicana, le Nuevo Mundo a rarement offert une version des nouvelles locales relativement différente, du point de vue de la qualité, de ce que l’on avait vu, ou de ce que l’on aurait pu voir dans le Mecury News.
Bien que ces informations se soient progressivement ajoutées aux informations sur la communauté latine auxquelles nous avons accès et que le journal ait san BOF nous avons accès et que le journal ait sans aucun doute réussi à attirer les lecteurs là où le Mercury News avait échoué, le journalisme du Nuevo Mundo n’a pas réussi à remplacer de anière significative le journalisme produit par le Mercury News.
L’échec du Nuevo Mundo en tant que relève du Mercury News était purement volontaire. En effet, le Nuevo Mundo a été créé en tant qu’extension du quotidien, et non pas en tant que substitut de ce dernier. L’intérêt du Nuevo Mundo n’était donc pas de supplanter la couverture médiatique du Mercury News mais bien d’élargir celle-ci. Il a eu un rôle de plateforme, et non de menace, pour les projets de croissance du Knight Ridder en Californie du Nord.
Il ne fait aucun doute que le Nuevo Mundo a été exclusivement conçu à des fins de marketing et non de ournalisme, et rien dans le dossier ne suggère une quelconque volonté de créer le Nuevo Mundo au-delà de l’intérêt de pouvoir bénéficier d’une opportunité largement reconnue pour les nouveaux lecteurs ainsi que pour les nouveaux publicitaires. En effet, selon un rapport de l’Institut Aspen dressant le bilan d’un certain nombre de grands marchés aux Etats-Unis, « le secteur des médias ethniques est un des seuls secteurs médias bénéficlant d’une hausse de son audience » (Carmer, 2006, p. 4). Désireux de positionner le Nuevo Mundo comme un journal attaché aux mêmes idéaux journalistiques que ceux du Mercury News, et en accord avec le plan de marketing mis en place pour élargir la base de consommateurs du Mercury News en se procurant des lecteurs de Ian PAGF g OF pour élargir la base de consommateurs du Mercury News en se procurant des lecteurs de langue espagnole, les directeurs de ce dernier ont insisté pour que les niveaux de prestation du Nuevo Mundo soient plus ou moins similaires à ceux du Mercury News.
Pour ce faire, Jay Harris, éditeur du Mercury News et créateur du Nuevo Mundo et du Viet Mercury, a mis un point d’honneur à engager des journalistes d’origine latine (ou vietnamienne). Il s’est également « inscrit dans la tradition du journalisme américain. » Selon M. Harris, quand le Mercury News a crée ses journaux en langue étrangère, « une des décisions fondamentales fut de conserver à tout prix les mêmes valeurs et les mêmes normes relatives au Mercury News » (Harris, 2001).
Ainsi, au lieu de creer un environnement rédactionnel au sein duquel leur « identité ethnique deviendrait un aspect systématiquement essentiel de leur pratique professionnelle, » ce qui est un des éléments de base d’une édition ethnique s’attendant à jouer un rôle culturellement distinctif au sein de la ommunauté selon Husband (2005, p. 473), Harris a réclamé ? des journalistes issus de minorités un gage de professionnalisme.
Ce gage a en réalité standardisé la pratique du journalisme et a homogénéisé la production des nouvelles. Considéré comme un ensemble de normes transcendantes, ce qui, par principe, fait de l’ombre à la position sociale de l’individu ainsi qu’à toute perspective sociale, le professionnalisme au sein du journalisme, comme le professionnalisme en général, apprivoise la diversité en négligeant, voire en déniant le rôle des différences culturelles dans la reconst