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Introduction : Albert camus est un romancier, dramaturge, essayiste et philosophe français. II se distingue par ses deux cycles : celui de l’absurde, et celui de la révolte. L’absurde est l’idée selon laquelle la vie humaine n’a pas de sens, c’est les actions de la nature humaine qui donne à la vie tout son sens. En réponse à l’absurde la révolte est l’attitude que l’on doit avoir quand on se rend compte que la vie n’a pas de sens, et que fon doit réagir contre le mal et lutter contre les injustices. Tout cela et notamment présent au XXème siècle. Dans le cycle de l’absurde,

Camus écrivit l’étran peste en 1947. La pe camus parle du fléau conséquences sur la en approfondissant I p g de la révolte, la . Au sens premier, mmages et des ille algérienne. Mais rpréter cette œuvre comme une réaction aux guerres et plus précisément au nazisme. Le narrateur de l’histoire et le docteur Rieux, on l’apprend à la fin du texte. Dans cet extrait, on apprend que la maladie s’abattant sur la ville est officiellement : la peste. Le narrateur va entamer une réflexion sur les réactions de la population face à ce fléau tel que la guerre, en y mêlant narration et réflexion.

Problématique : comment le texte oscille-t-il entre ShAipe to Wew next page entre Réflexion et narration ? Essai et romanesque ? Le va-et-vient entre narration et réflexion ? 1 Les actions du narrateur Narrateur= Rieux : « on » (13), « au narrateur » (15), « nos » (répétitions) appartiens à la ville ? DNarrateur omniscient n 1 ièr paragraphe « Le Dr Rieux » (135) Onarrateur s’efface pour laisser parler Rieux û2ième paragraphe • fin 2ième paragraphe : pensez de milieux plus concrètes que dans le paragraphe 1.

DRetour à la narration mais avec la réflexion étalangage du narrateur : « à ce point du récit » (12 pause « Laisse Bernard Rieux derrière sa fenêtre » (12), « le docteur Rieux était dépourvu, comme l’étaient nos concitoyens » (110) Dcomparaison + appartient à la ville action du narrateur : « sa réaction » (115), « justifier » (Il 3), « faut comprendre » (112) + cl des sentiments : « dérive IO » (Il 2), « partagé entre l’inquiétude Confiance » (113) répétitions : « fléau »ndéfinition d’après l’auteurnainsi que sur le sens figuré du mot (z calamité) et montre l’horreur de la peste (différence sens propre-> allégorie) omparaison : « autant de peste que de guerre » (18-9), « est octante tests égaient » (19) comparaison peste et guerre, pourtant elles ont beaucoup de points communs. 1. 2.

Le temps du récit et de laisser mêlé alternance récit/réflexion Premier paragraphe : présence finie par l’emporter Vérité générale : « sont une chose » (16), « trouvent » (18), « éclate » (14), passés + imparfait : « f 2 : « sont une chose » (16), « trouvent » (18), « éclate » passés + imparfait : « fût » DRéflexion générale s’installenon quitte Rieux pour permettre au arrateur de développer une considération générale sur la guerre effets d’élargissement : fléau0 pesteoguerres : substitution (allégorie) adverbe généralisant : « jamais » (133), « toujours » (115) terme généralisant : « la bêtise » (Il 7), « on » (116), « soi » (118), « tout le monde » (119), « les gens » (114) … ldées abstraites pluriel : « les » (133), «l » (133), « personne » (134), « des fléaux » (134), « aurait-il (131) terme concrétisant : « sans même de mots » (147), « le public dun grand cinéma » (154), « la sortie de cinq cinémas » (155), « ne place de la ville « mourir en tas » (156) nréférence aux exterminations par les nazis comparaison : c’est ainsi qu’il faut comprendre Les gens disent » (l IO- 14) Llglissage docteur Rieux/citoyen/les gens 2. Un contenu de la réflexion 2. 1 . Réaction de la population face à un fléau cl de l’incertitude : « Incertitudes « surprise » (14), « dépoun,’ue » (115), « confiance » (114), « inquiétude » (Il 3) ninquiétude chez Rieux et les habitants : Rieux est l’incarnation de l’ensemble du groupeoréaction normale face à un fléau (ex : maladie : Hl NI upas de vaccination) nquiétude/confiance : commèrenhésitation et incertitude face ? une histoire nouvelle (113 – 14) caggravée par l’effet de masse. Cl de l’irréel : « on croit difficilement » 3 nouvelle (113 – 14) Oaggravée par l’effet de masse.

Cl de l’irréel : « on croit difficilement » (17), « le fléau est irréel », « mauvais élèves » (122), « possible » (128), « impossible » (129)2incrédulité de la population plus antithèses possibles/ impossible discours direct : « ça ne durera pas, c’est trop bête » (Il 5) Clpreuve que les gens ont une absence de réalismeÛdéni= pour se rotéger Trois réactions légitimes par lesquels on passe tous–> chronologiquement : inquiétude – incertitude -déni 2. 2. La réflexion sur l’humanisme chiasme : « ne durera pas » (Il 5), « cela ne l’empêche pas de durée » (Il 6) C]fait ressortir l’incohérence de la pensée des gens dont l’argument (la bêtise) n’a aucun rapport. Cl de la bêtise : « trop bête » (115), « la bêtise » (Il 7), associe au cl de la guerre : « quand une guerre éclate » (114), « une guerre est certainement trop bête » (116) identification guerre et bêtise : ne incohérence et erreur des hommesû+ rieux dénonce pour montrer pourquoi ils sont dans l’erreur. » (120) Cintroduisent une explication) définition de l’humanisme par Camus : ouvrez les guillemets il pensait à eux-mêmes » (119), « ne croyez pas au fléau » (1 20), « ils n’ont pas pris leurs précautions » (125 – 26) -s étonnante Cparadoxe de la définition : « il pensait » (119 – 20) > provocation presque ironique de Camus. (Ici : humaniste égoïste mais humaniste pense aux autres) 3. Réflexion à travers Rieux antithèses : « village connu » (158), « antithèses : « village connu » (158), « cet entassement anonyme »onuances) : incrédulité ; 2pas in crédule mais dépasse les capacités de son imagination. « à peine » (148), « n’a de poids que si Terme de restrictions » (148), « ne sont qu’une fumée dans l’imagination » (151) Drejoint le premier paragraphe : irréeloreprésentations imprécises, difficiles à rendre concret.

Parataxe : « on » (13) : (154), (155), (156) Dimpression de mode d’emploi donné par Rieux. On suit la pensée du personnage en train de dérouler sa réflexion. Vocabulaire de la quantité : « la trentaine » (145), « près de 100 millions de morts » (146), « un mort » (148), « 100 millions de cadavres » (150), « 10 000 victimes « 10 000 morts » (153) Cterme approximatifûquantité imprécise n’est gigantesqueûeffets d’annonce du drame qui va suivreflinfo sur la lucidité de Rieux. Discours indirect libre : « mais, naturellement, c’est impossible à réaliser, et puis qui connaît 10 000 visages »ûmontrer son angoisse et son esprit plus impossibilité.

Gradation : « un homme mort » (149), « 1 00 millions de cadavres ? (150), « une fumée » (151) nannonce la suite utilisation d’un exemple : 10 000 morts sont cinq fois » (153), « un grand cinéma » (154), « de cinq cinémas » (155), « sur une place » (156), « voir un par clair » (156)nterme concret permettant de visualiser le fléaunfonction pragmatique : la population va le vivre de façon concrète S permettant de visualiser le fléauofonction pragmatique : la population va le vivre de façon concrète : réalité due aux conséquences de la peste. Conclusion . Camus oscille entre essai et romanesque pour donner à son roman une certaine réflexion. Il utilise l’allégorie de la peste pour parler de la guerre et plus précisément du nazisme. Il veut aborder la question du mal et comment il se met en place, et pourquoi à ton laisser faire, car la population n’y croyais pas. Tout au long du texte des passages de narration et de réflexion personnelle s’entremêlent, et une véritable réflexion s’installe sur le sujet des fléaux et des réactions du peuple envers eux.

Ce texte allégorique rappelle la dureté de la seconde guerre mondiale avec notamment les incinérations dans les fosses qui rappelle les camps d’exterminations. Camus a dit un roman n’est jamais qu’une philosophie mise en images. Et dans un bon roman, toute la philosophie est placer dans les images » ce qui explique sa volonté dutiliser l’allégorie. D’autres utilisent aussi leurs images pour faire passer leur philosophie, et parfois même avec des images encore plus claires comme on peut en art. L’artiste peint ce qu’il veut ce qu’il veut nous faire passer comme message. par exemple, Arnold Bòcklin dans son œuvre la peste nous nombre par la présence de la faucheuse la fatalité de la mort et le coté monstrueux de ce fléaux.