Micromégas – Voltaire Dates clés . • De 1704 à 1711 il effectue de brillantes études de rhétorique et de philosophie chez les jésuites du collège Louis Le Grand. • 1713 Il part comme secrétaire d’ambassade à la Haye. • De mai 1717 à avril 1718 Voltaire fut emprisonné onze mois à la Bastille. • 1 718 Dès sa sortie de prison, le jeune Arouet prend le pseudonyme de Voltaire • 1734 Lettres Philos • 1 746 Voltaire est él p g Voltaire est un polém souvent dans la cont e encore plus poses didactiques.
Toute sa vie il a combattu la métaphysique, Qui présente deux angers : elle divise les hommes et les conduit dit le plan religieux aux excès du fanatisme, elle les détourne de la vie. Micromegas Religion et morale : toute son œuvre touche aux questions religieuses : Lettres philosophiques, dictionnaire philosophique (philosophie – libre pensée) 1 – Existence de Dieu : – Elle s’impose a notre raison ; Dieu est « l’horloger » – Elle est utile à la société 2- Le déisme voltairien Conscient des limites de l’Homme, Voltaire s’interdit de définir Dieu avec plus de précision. Il critique les religions révélées.
Culte de l’être suprême. Prééminence de la morale. t égaux, Voltaire a fait à maintes reprises un éloge, théorique il est vrai, de la démocratie ; mais, comme Rousseau, il ne la croit applicable qu’aux petits états. En homme pratique, il s’intéresse surtout aux réformes urgentes et immédiatement réalisables en France, pays monarchique. Il – L’œuvre 1 – Résumé : Les travaux de Micromegas le rendent suspect auprès des autorités religieuses de son pays. A cause de cela il est exilé et décide de voyager. II arrive sur la planète Saturne sur laquelle il rencontre le « Secrétaire de l’académie » et se lie d’amitié avec lul-
En discutant, les deux amis concluent que les Saturniens comme les Siriens sont perpétuellement inquiets et insatisfaits. Ils parlent également de physique, et de la « Providence divine ». Ils décident ensuite de voyager ensemble et débarquent sur Terre. Micromegas et son ami ont beau observer la Terre sous tous ses angles, ils ne parviennent pas a détecter la moindre trace de vie. Micromegas a l’idée de se servir d’un des diamants de son collier pour faire comme avec une loupe e arrive a voir une baleine, puis un vaisseau humain, qu’il prend entre ses deux doigts.
Pour ouvoir parler avec ces humains aussi gros pour lui que des atomes, il confectionne un cornet acoustique. Micromegas se rempli d’admiration pour les hommes, et pensent qu’ils doivent connaître le bonheur. Âpre cela quelqu’un soulève la question de l’absurdité de la guerre. Est ensuite abordé le sujet de la physique sur lesquels les hommes se mettent rapidement d’a 2 OF s guerre. Est ensuite abordé le sujet de la physique sur lesquels les hommes se mettent rapidement d’accord ; après cela, le géant les questionnent sur la nature de leur âme et de leurs pensées, et ‘est la dispute.
Un partisan des idées de Saint Thomas explique que le monde a été conçu en fonction des hommes, Micromegas et le Saturnien rient tellement fort que les hommes tombent dans le pantalon du saturnien… Micromegas les repêche et leur promet d’écrire un livre qui les mettra d’accord, mais quand les hommes ouvriront ce livre, ils ne verront que des pages blanches… 2 – Les personnages : Micromégas : est un géant de quarante kilomètres de haut présenté comme un savant et naturaliste. «C’est un bon observateur» qui manifeste un goût passionné pour l’objectivité t la vérité.
II est pourvu d’une grande capacité a communiquer avec les autres et est dune bienveillance sans égale. C’est un «jeune homme de beaucoup d’esprit». Cest le héros d’un roman d’initiation, dans lequel le héros se forme une véritable identité. Il aborde le monde entier sans aucun préjugé, et habite d’un idéal de perfection. C’est un héros naif, qui pense que, grâce a leur immense intelligence, les hommes ont connu ou connaissent le vrai bonheur. On l’en dissuade bien vite. Le point de vue de l’étranger ainsi que sa naveté, comme les perses dans Les Lettres
Persanes de Montesquieu sont utilisés comme des instruments de critique. Micromegas est le porte parole de l’auteur. Il est exile dès le début du roman, ce qui n’es 3 OF s critique. début du roman, ce qui n’est pas sans rappeler Voltaire plusieurs fois embastillé… Il apparait comme un double de l’auteur. Le saturnien : est un philosophe de la planète Saturne que Micromegas rencontre très rapidement dans l’œuvre et deviennent immédiatement amis. C’est lui qui permet l’entretien du débat philosophique. Le débat peut avancer grâce aux contradictions entre les deux personnages. Comme Candide et
Pangloss, il forment un couple philosophique. Les hommes (terriens) : sont les personnages les plus petits du roman. A eux tous, il ne forme qu’un seul et même personnage. Dans le dialogue final, les terriens prennent la place du Saturnien. Malgré leur avis unanime sur la science, des lors que l’on parle de philosophie, les avis divergent. Ceci permet à Voltaire de critiquer les prétentions humaines et d’exposer, par l’intermédiaire de Micromegas, sa propre vision du savoir et de la sagesse. 3 – Les thèmes abordes par l’œuvre : Un voyage imaginaire Micromégas est un conte où domine le merveilleux et la fantaisie.
I s’agit d’un parcours initiatique qui prend la forme d’un voyage à travers le cosmos. Mais Voltaire ne se contente pas de faire travailler notre imagination, il s’efforce aussi de nous pousser ? réfléchir. Le relativisme Le conte s’amuse a jouer sur les rapports de proportion entre le gigantisme de M. et du saturnien d’un côté, et la petitesse des hommes de l’autre. De cette mani 4 OF S M. et du saturnien d’un côté, et la petitesse des hommes de l’autre. De cette manière le conteur nous convie a une réflexion sur le relativisme, sur le caractère relatif des prétentions humaines comparées à l’immensité de l’univers.
La critique de la métaphysique La métaphysique est la partie de la philosophie qui traite de questions comme dieu, l’au-delà, l’origine du monde, la fin du monde… Pour Voltaire, ces questions sont vaines, il préfère comme son héros M aborder le monde avec un regard scientifique et concret. Être philosophe pour lui, c’est d’abord développer son esprit critique, pour libérer les hommes de toutes les formes de tyrannie. Ill – Avis sur l’œuvre Mon avis sur l’œuvre est partagé. Autant le cadre est de la plus grande originalité, autant elle est trop brève.
Il aurait sûrement ?té compliqué de faire plus long, en raison de l’absence véritable dactions et de détails, autant quelques petites descriptions plus poussées n’auraient pas été de trop, bien que l’on imagine très bien les scènes sans trop de détails. Les personnages ne sont pas vraiment attachants, du moins pas autant que Candide par exemple. Jai apprécie lire Micromegas, mais pour donner un autre nom de conte philosophique de Voltaire, j’ai préféré Candide, sûrement a cause de la longueur un peu plus grande que Micromegas. En bref, je dirais simplement que l’œuvre est intéressante mais trop courte. S OF s