Fiche lecture La chartreuse de parme

II donne cette année-là ses premiers vaudevilles, dont « La Chasse et l’Amour h, écrit en collaboration avec son camarade Adolphe de Sous l’influence des auteurs romantiques, Dumas écrit le drame « Henri Ill et sa cour qui connaît un beau succès lors de l’année 1828 à Paris. Dumas dilapide portant l’argent g to next page gagné avec ce succès et enchaîne par la suite les pièces médiocres et sans inspiration, qui font peu à peu se détourner le public de lui au cours des années 1830.

Il prend part à la révolution de juillet 1830 mais est déçu de n’être pas nommé Ministre, le père de son protecteur étant devenu roi de France. Cet amateur de bonne chère et de liaisons féminlnes renoue finalement avec la réussite en publiant des romans- feuilletons dans différentes revues, qui lui font acquérir une grande renommée. L’une de ses premières séries à succès, Crimes célèbres paraît entre 1839 et 1840. C’est le début d’une production effrénée qui assure sa richesse. Au total, on attribue à Alexandre Dumas plus de 160 pièces et romans.

Pour soutenir ce rythme de parution (9 œuvres pour la seule année 1844 1), il s’entoure de nombreux nègres, dont le plus connu est certainement Auguste Maquet. On lui doit en 1844 deux de ses succès les plus notables, « Les Trois Mousquetaires » et « Le Comte de Monte-Cristo II dépense une somme considérable pour faire ériger son propre château en région parisienne. En 1 845, il est nommé chevalier e la Légion d’Honneur. Cannée prochaine , il fait construire à Paris un théâtre, investissement pour le moins audacieux.

Ses meilleurs textes datent de cette période faste, entre 1845 et 1850, année de la faillite de son théâtre qui le laisse financièrement exsangue. On peut citer « La Reine Margot « Le Vicomte de Bragelonne » ou « L 0 laisse financièrement exsangue. On peut citer « La Reine Margot « Le Vicomte de Bragelonne » ou « La Tulipe noire Endetté, Dumas n’a d’autre choix que de s’exiler en Belgique en 1851. Il récidive l’année suivante, cette fois pour protester ontre la prise de pouvoir de Napoléon III.

Vendant ses biens pour armer le général italien Garibaldi, il entre avec lui triomphalement dans Naples en 1861. Celui-ci lui offre en récompense un haut poste de direction au sein des musées de la ville, dont il finit par démissionner sous la pression populaire. Dumas poursuit sa carrière littéraire, avec la publication de fresques historiques en feuilleton, qui connaissent un succès en dents de scie. En septembre 1 870, il demeure en partie paralysé après un accident vasculaire. Il s’installe alors à Dieppe, chez son fils, où il eurt le 5 décembre.

En 2002 est ordonné le transfert de sa dépouille au Panthéon paris. L’ouvrage La Chartreuse de Parme, Livre 1, est un roman romanesque qu’on peut dire de formation : il fait le récit d’une vie, celle de Fabrice, placée sous la protection des femmes. Le personnage fait preuve d’une étonnante vitalité. Même son séjour en prison devient une expérience heureuse : il y rencontre l’amour. On échangera entre plusieurs histoire d’amours, le passage du temps, le charme de la mémoire, le paradoxe du héros qui trouve son parads en prison, toutes les vertus et la lâcheté.

De plu héros qui trouve son parads en prison, toutes les vertus et la lâcheté. De plus l’auteur nous fait rentrer dans le personnage grâce la focalisation interne ainsi qu’au narrateur externe (utilisation de la 3è personne). 3 registre littéraire seront notamment présent : — Le registre réaliste : Le nom de villes réelles (Paris, Parme etc ainsi que d’événement historiques sont utilisé (Le retour de Napoléon , La bataille de Waterloo etc mais les descriptions vont aussi être très précises et notamment a l’aide d’un vocabulaire (pour la guerre par exemple) spécialisés.

Ce qui n’est pas étonnant, Stendhal s’étant lui aussi engagé dans l’armée. Le registre pathétique : Fabrice est représenté comme une « victime il se fait voler plusieurs fois par des soldats de la même armée, sera pris en pitié par la cantinière. D’autant plus que c’est un personnage naïf. Le registre comique : Stendhal intervient plusieurs fois pour donner un avis ironique sur son personnage. Lhistoire a lieu au début du XIXè siècle en Italie (Milan, Parme puis en France (Paris, Versailles ainsi quia Waterloo. On nous présente ici des personnages de la bourgeoisie (« Marquis

Del Dongo » par exemple). On parle notamment d’un jeune homme : Fabrice Del Dongo , qu’on suivra tout au long du roman, entre ses rêve d’héroiSme et d’amour. L’auteur nous présente ici 3 grands thèmes : Le mythe napoléonien : Napoléon est un modèle pour Fabr 4 0 Le mythe napoléonien : Napoléon est un modèle pour Fabrice : il représente à la fois l’énergie, le courage et la réussite politique. En cela, il constitue une figure du destin héroi@ue auquel aspire notre héros. Cette identification, cette idolâtrie, est intimement liée à sa jeunesse.

Or l’accomplissement de on destin passe, pour Fabrice, par l’abandon des modèles. À Waterloo, Fabrice renonce ainsi à l’un de ses modèles et, d’une certaine manière, devient adulte. L’Italie : La Chartreuse de Parme évoque plusieurs aspects de l’Italie : sa complexité politique (elle est divisée en royaumes multiples), son goût de la fête et des plaisirs , sa richesse artistique. Ce « lieu encore plus beau que la Provence, où les orangers croissent en pleine terre » est aussi un espace de désir, où l’amour s’épanouit pleinement.

L’Italie est un cadre privilégié pour Stendhal qui en aime l’esprit et la joie de vivre. La rencontre amoureuse : La première rencontre entre Clélia et Fabrice est silencieuse. Leurs regards se croisent, ils sont amoureux. Fabrice donne rendez-vous à la jeune fille : « Si jamais je me tire d’affaire, j’irai voir les beaux tableaux de Parme et alors, daignerez-vous vous rappeler ce nom : Fabrice del Dongo ? » À travers les barreaux de la prison, ils rejouent ensuite, chaque jour, cette première rencontre, moment contemplatif, échange pur, temps arrêté.

Le monde de la rencont rencontre, moment contemplatif, échange pur, temps arrêté. Le monde de la rencontre est immobilisé dans la fascination moureuse réciproque. On peut citer 3 personnages principaux malgré que Ihistoire ne tourne surtout qu’autour de Fabrice Del Dongo Fabrice Del Dongo , né après la Révolution française, dont Bonaparte apporte les « idées neuves » en Italie, veut être un héros. Il participe, de justesse, à la dernière bataille de l’Empereur, ce qui en fait un homme dangereux pour les petites principautés italiennes.

Si Fabrice est dangereux, ce n’est pas tant pour ses idées (il n’est pas très instruit), que pour la liberté de son caractère. II est la jeunesse même, il séduit toutes les femmes « il avait l’air si na’lf et il était si joli habillé en hussard ») et déplaît aux hommes, sans doute pour les mêmes raisons. Il évolue peu. Il comprend certaines choses (« la quantité de sang qu’il avait perdu l’avait délivré de toute la partie romanesque de son caractère »).

Mais sa fraîcheur et sa spontanéité restent entières. Le marquis del Dongo, le père de Fabrice est un anti-héros : il représente le vieux monde le gros visage blême, le sourire faux et la haine sans borne pour les idées nouvelles, vieux, dévot et morose ce à quoi Fabrice veut échapper dans ses rêves de loire guerrière et patriotique. Il est père de Fabrice par le sang, mais un doute existe, et par le nom, mais ne fait ni son éducation ni son apprentissage. T 6 0 ri1 son apprentissage.

Très vite, il est relayé par un autre « père », l’abbé Blanès, curé de Grianta, passionné d’astronomie, qui cultive en lui ce dont le marquis est dépourvu : l’enthousiasme et la curiosité pour le monde nouveau. Gina, la tante de Fabrice est l’un des personnages les plus importants du roman. Son mariage avec le comte Pietranera, puis avec le duc de Sanseverina, autant que l’amour que lui porte e comte Mosca tiennent une place majeure dans les péripéties du récit. C’est une femme attachante, passionnée, prête à tout pour Fabrice.

Belle et brillante, elle fréquente les lieux mondains (l’opéra par exemple) et obtient des hommes ce qu’elle désire. Résumé : L’action débute le 15 mai 1796 au moment où Bonaparte délivre Milan de l’occupation autrichienne. Le lieutenant Robert fait partie de cette armée française. Il dort dans le château du marquis nommé Del Dongo. Robert tombe alors amoureux de la marquise. Un an plus tard, sûrement de cet union, naît Fabrice Del Dongo. L’enfance de Fabrice est paisible. Il s’intéresse à la chasse et la pêche.

Il reçoit l’enseignement de l’abbé Blanés qui alors le curé de Grianta. L’abbé est passionné des langues latines mais surtout d’astrologie. Il transmet cette passion à Fabrice Del Dongo. L’action se déroule désormais en 1814. Gina (la soeur de la marquise) décide de s’installer au château suite a déroule désormais en 1814. Gina (la soeur de la marquise) décide de s’installer au château suite au décès de son mari. Grâce à sa joie de vivre, tout le château retrouve un climat de tranquillité. Il y ait désormais bon vivre.

Napoléon Bonaparte décide de débarquer dans le sud de la France suite à son exil sur Ille d’Elbe. C’est alors que Fabrice voit un aigle dans le ciel. Pour lui, cela ne fait aucun doute. C’est un signe ! Il veut rejoindre l’armée de l’empereur. A son arrivée en France, Fabrice est arrêté car on le confond avec un espion. II sera aidé par une geôlière à s’évader. Il parvient à rejoindre la bataille de Waterloo. Une fois sur place, le jeune homme fait la rencontre d’une cantinière. Il vit quelques temps chez elle. Il a pour mission d’escorter des hussards. ur les manipuler, Fabrice leur offre de l’eau de vie. Mais le jeune homme en abuse et ne voit même pas l’empereur qui passe sous ses yeux. Son rôle est désormais d’escorter un général qui n’est autre que Robert, son véritable père. Fabrice va vivre une expérience marquante et tuer son premier ennemi. Il est ravi de cette prouesse. La cantonnière lui conseille de fuir mais le jeune homme ne veut rien entendre et met un point d’honneur à battre tous les hussards. Finalement, Fabrice trouve refuge ailleurs, dans une auberge. II tombe alors amoureux de Aniken, la fille de la maison.

Cette dylle n’est que de courte durée car le Jeune homme décide de B0 fille de la maison. Cette idylle n’est que de courte durée car le jeune homme décide de rentrer à Paris. En chemin, il apprend que c’est son propre frère Ascagne qui l’avait dénoncé comme espion. II doit donc cacher sa venue à son frère. Seules sa mère et sa tante l’attendent impatiemment. Les trois personnages décident de partir à Milan et entament leur périple. En route, ils sont arrêtés par erreur. La police est, en réalité, à la recherche d’un autre général et de sa fille nommée Clélia.

Pour éviter cette rrestation, la tante Gina use de ses charmes. Cest à ce moment qu’on apprend que cette dernière est amoureuse de son neveu Fabrice. Mais, elle ne lui avoue pas et rencontre le Comte Mosca qui s’éprend d’elle. Ils décident de marier Gina avec le duc Sanseverina pour profiter de sa fortune et continuer à être amants. Le vieux Duc accepte de l’épouser en échange d’une Ambassade. Le comte l’amuse beaucoup lorsqu’il lui raconte les ragots de la Cour de Parme. Gina rencontre alors le prince. Elle lui fait très bonne impression.

Quant au comte Mosca, il devient premier Ministre et ‘est promis d’aider Fabrice dans sa carrière. Il l’envoie étudier la théologie à Naples puis le fait sacrer évêque et, enfin, Archevêque de la ville de Parme. A son retour de Parme, les sentiments entre Gina et Fabrice évoluent. Leur amour semble désormais réciproque. Cela rend jaloux le pince qui les dénonce au comte Mosca. Mais, ce dernier ne l’écoute pas réciproque. Cela rend jaloux le pince qui les dénonce au comte Mosca. Mais, ce dernier ne l’écoute pas. Il pense avoir bien fait car Fabrice fait la cour à une actrice nommée Marietta.