Dissertation: «La culture dénature-t-elle l’Homme ? » On peut considérer que l’homme est un sujet soulevant de multiples questions, car bien que nous nous soyons examinés en étudiant nos comportements et nos morphologies, notre véritable nature reste vague. Il est difficile de distinguer quelle part relève du naturelle ou du culturelle chez l’homme. ‘homme se différencie de l’état animal de part sa culture, il vit ainsi dans deux mondes opposés, celui de la nature et de la culture. La culture désigne les comportements et les savoirs qu’un individu acquière par l’intermédiaire de la société.
On ourrait donc se dire rapport à quol? Car dire que la cultur existe une nature pr 2 p g mme, mais par t supposer qu’il nature» qui s’avère être meilleur. Le terme nature renvois à la pureté, la sagesse, l’innocence, la beauté et la bonté qui s’applique à tous de manière universelle et immuable. Pouvons nous dire alors qu’un homme dénaturé est mauvais? La culture corrompt-elle l’homme? Mais on peut s’interroger sur la réelle existence de Ihomme à l’état de nature car depuis son apparition l’homo sapiens ne connaît que la culture.
L’enjeu posé par le sujet est donc de connaitre la véritable valeur e la nature de l’homme par rapport à sa culture. L’entrée dans la culture conduit-elle à la perte des caractéristiques initia to next page initiales de l’homme ou au contraire permet-elle de donner ? l’homme sa véritable nature? Pour construire notre réflexion, il nous faudra revenir en premier temps sur le fait que la culture a effectivement dénaturée l’homme tel qu’il était, sur certains points.
Cependant cette dénaturation n’est pas complètement péjorative car on expliquera en deuxième point que la culture est l’essence même de l’homme. Cest la culture qui permet à l’homme d’exister. Partons d’un point de vue où l’on constate que l’homme est dénaturé par la culture. II s’agit d’un fait car la culture se définit comme la transformation de la nature. On se pose tout d’abord la question de savoir si l’homme s’est dénaturé volontairement ou si ce sont ses spécificités humaines qui l’ont poussées à être dénaturé. Et de quelle manière est-il dénaturé?
Ainsi la définition du terme dénaturé sera probablement nuancée. Partons sur le point de vue de Rousseau qui affirme que l’homme est tellement dégradé par la culture qu’il est difficile de revenir ? son état naturel. Or l’homme tel qu’il est sorti de la main de la Nature est censé être bon juste,innocent, ignorant, libre et sage. Qu’est ce qui a donc transformé l’homme pour qu’il passe d’un homme de la nature à un homme de la culture. L’homme occupe une place particulière dans la nature qui n’est pas similaire à celle de l’animal.
En effet tout comme les montagnes , les arbres et les animaux, l’homme possède sa propre nature qui est carac 20F 12 les montagnes , les arbres et les animaux, l’homme possède sa propre nature qui est caractérisée par la raison. Une raison qu’il a tendre à développer tout comme un arbre qui va tendre ? grandir. C’est cette raison qui apporte à l’homme une réflexion, un discours, en bref le logos. La pensé de Ihomme est plus réfléchie que celle de l’animal ainsi il a la capacité de se contrôler, de maîtriser ses instincts et ses envies.
On parle ici de Freud et de sa théorie du processus de refoulement des pulsions naturelles qui nous amène à opposer pulsions et contrôle et donc nature et culture. par conséquent en raison de la maîtrise de ses instinct l’homme est en quelque sorte dénaturé car il a perdu ce qu’il ‘avait d’inné en lui. Rousseau cite «Un Homme qui médite est un animal dépravé». Le savoir est quelque chose que l’on possède, quelque chose d’acquis, et tout ce qui relève de l’acquis relève de la culture.
Ainsi dès que Ihomme pense, il entre dans le monde de la culture. L’homme n’est donc pas sorti volontairement de son état de nature, il y a été contraint et destiné. Prenons l’image de la statue que Rousseau utilise pour désigner l’homme dans Le Discours sur l’Origine des inégalités parmi les Hommes, cette dernière est plongée dans l’océan durant des siècles et des iècles, et c’est l’usure du temps qui va la transformer jusqu’à ce qu’elle en soit méconnaissable.
Ainsi on peut dire que c’est sous l’action du temps et de l’Histoire que se comprend le passage de l’état de nature 30F 12 c’est sous l’action du temps et de l’Histoire que se comprend le passage de l’état de nature à l’état social. En affirmant que, aqui a le savoir a le pouvoir», on en conclut que le savoir tire l’homme vers la lumière et l’arrache à son innocence. De même pour les sciences qui l’arrachent de son ignorance. En ce sens, le terme dénaturé ne renvois pas forcement à une ision négative de la culture au contraire l’homme à subit des modifications qui lui on permis de devenir ce qu’il est aujourd’hui.
Ce sont ses spécificités qui l’ont poussées à être dénaturé. L’ensemble de l’humanité est constitué de la même manière:une paire de jambes et de bras, une bouche,une paire dyeux et doreilles etc… Mais sommes nous supposés savoir à quoi tous ces membres nous servent, si il n’y pas de culture? Le dispositif anatomique de Ihomme montre bien que le corps humain n’a pu évoluer en dehors d’un environnement culturelle. Les différents ?léments de notre anatomie ,hormis ceux qui nous permettent de répondre à nos besoins vitaux, nous seraient inutiles si ils n’étaient pas accompagnés d’un prolongement culturel.
Prenons l’exemple de la main qui est à la base peu puissante et peu maniable, elle n’aurait pas d’intérêt sans la culture. Grâce à la création d’outils elle est devenue plus habile, plus forte et polyvalente, nous permettant de réaliser des choses autres que se nourrir. De même pour le cerveau qui ne peut remplir aucune tâche si il n’y’ à aucun entrainement d’éducation. A 4 2 même pour le cerveau qui ne peut remplir aucune tâche SI il n’y’ ? aucun entraînement d’éducation. Ainsi on peut en conclure que l’anatomie humaine et la culture sont reliées.
L’anatomie permet à l’homme d’exister et la culture permet à l’homme de fonctionner avec Intérêt. Car si vivre de manière naturel c’est uniquement répondre à ses besoins vitaux, l’homme est en quelque sorte une machine, et il n’y pas d’émerveillement en cela car selon Socrate «le propre de l’homme est sa capacité ? s’émerveiller». En montrant que l’anatomie et la culture sont reliée on a redonné un tout autre sens au terme dénaturé qui n’est plus si négatif qu’il ‘en avait l’air.
Dire que la culture a dénaturé l’homme en lui permettant de se réaliser est juste, toute fois il existe aujourdhui une nouvelle forme de dénaturation du corps humain qui vient rompre le lien entre l’homme et son physique initiale. Cest à dire qu’il est poussé à transformer son apparence physique par l’intermédiaire soit de la musculation, des régimes, du maquillage, de la chirurgies esthétiques, des tatouages ou des piercings. En ce sens on peut dire que la culture a dénaturé l’homme en le rendant artificielle.
La Bruyère dans Les Caractères nous décrit e caractère artificiel des gens de la cours de Versailles où «Les femmes du pays précipitent le déclin de leur beauté par des artifices qu’elles croient servir à les rendre belles» et où «Ceux qui habitent cette contrée ont une physionomie qui n’est pas nette, mais conf 2 belles» et où «Ceux qui habitent cette contrée ont une physionomie qui n’est pas nette, mais confuse, embarrassée dans une épaisseur de cheveux étrangers, qu’ils préfèrent aux naturels change les traits, et empêche qu’on ne connaisse les hommes à leur visage. ? En bref le désir de paraître meilleur que ce que ‘on est, a substitué la beauté et le naturelle même de l’homme. La culture soumet l’homme à des nécessités sociales et de cette manière le dénature. Apportons une nuance en admettant que la culture n’a pas que des aspects bénéfiques pour l’homme. Elle a aussi effectivement dénaturé l’homme en le rendant proprement mauvais. ‘homme ,comme on l’a dit précédemment, est un être de progrès, il évolue en ayant le sentiment que cette évolution s’oriente vers ce qui est mieux.
Lhomme en entrant dans la société ,et donc dans la culture, apprend d’une part la dualité du ien et du mal et d’autre par à faire des choix. L’homme peut être inciter a faire de bon choix tout comme de mauvais choix. Ainsi la culture est un art à maîtriser, car on a constaté qu’elle pouvait permettre à certains d’écouter du Mozart et d’aimer la poésie et de torturer en même temps. La culture peut travailler au développement de l’human en le conduisant vers le progrès et peut aussi travailler à son conditionnement en le guidant vers des actes de barbarie.
On constatera le niveau de cruauté de l’homme en COMPTANT le nombre de guerres qui ont traversés es générations, allant des Croisad 6 2 en COMPTANT le nombre de guerres qui ont traversés les générations, allant des Croisades jusqu’à la Guerre du Golf en passant par les deux guerres mondiales. L’homme est capable du bon comme du mauvais. ‘idée de guerre est un concept purement social soutenue par la soif de pouvoir de certains hommes. Rousseau définie l’homme de la nature comme un homme libre, un homme nomade, qui ne connaît pas le sens de la propriété.
En l’absence de toute société l’homme naturel est plutôt du genre craintif et donc doux ,explique Rousseau. Il n’a donc aucun intérêt ? faire la guerre contrairement aux hommes de la société qui eux sont à la recherche perpétuelle de possessions et de pouvoir. En effet l’homme ressent le constant besoin de se démarquer des autres,il privilégie ses propres intérêts. L’individualisme VOIRE l’égoïsme est devenue une sorte de seconde nature chez lui. Cette pseudo nature c’est d’autant plus accentuée avec l’arrivée du capitalisme et de la société de consommation.
En sachant que la culture dénature l’homme tel qu’il était, la SUITE de notre raisonnement nous amène à s’interroger sur la réelle existence d’un homme à l’état de nature. N’est-es pas plutôt la culture qui constitue notre vraie nature? Chomme est dit perfectible par Rousseau c’est à dire qu’il est appelé à se cultiver pour devenir meilleur. On suppose donc que la culture est le but de l’homme. Mais pour parvenir à la culture il faut être en contact avec autrui car il est impossible de définir I pour parvenir à la culture il faut être en contact avec autrui car il est impossible de définir l’homme sans ses rapports sociaux.
On a vu plus haut que l’homme contrairement à l’animal possédé un savoir, relevant de l’acquis c’est à dire qu’il ne se possède as naturellement mais à la suite d’un apprentissage. Ainsi les aptitudes telles que la marche ou le langage ne se développent uniquement que si on les cultive. L’homme est donc capable de tirer parti de ce qu’il apprend. Rousseau dit que l’homme tire sa force du fait qu’il soit perfectible. La perfectibilité est le caractère de tout ce qui est susceptible d’être amélioré afin d’atteindre le plus haut degré de l’échelle des valeurs: la perfection. homme est effectivement perfectible car on observe une évolution depuis le première homme jusqu’à l’homo sapiens (l’homme moderne). La capacité à se perfectionner permet ? ‘homme de développer des facultés qui ne sont pas innées chez lui. Lhomme ,doté de raison et de savoir, ressent le besoin daméliorer le milieu dans lequel il vit. Ce sont les conditions difficiles de la nature qui ont provoquées une rupture entre le milieu et les besoins et l’ont ainsi poussées à entreprendre des découvertes lui permettant de survivre (découverte du feu et de l’agriculture).
Le besoin d’améliorer et de perfectionner son milieu est probablement lié à la nature imparfaite de l’homme. Ainsi la culture vient combler ce manque. L’homme ,en tant qu’être perfectible, est destiné à se B2 Ainsi la culture vient combler ce manque. L’homme ,en tant qu’être perfectible, est destiné à se surpasser et à réveiller toutes les capacités enfouis en lui. Il ne sera donc jamais un être achevé puisque qu’il aura toujours pour propriété de (se) cultiver. Comme dirait Érasme «L’homme ne nait pas homme il le devient».
Même si un homme prétend être suffisamment cultivé il aura toujours le devoir de transmettre l’héritage des générations précédentes aux générations futurs. Prenons la métaphore phare de Candide «II faut cultiver notre jardin» qui explique qu’il faut se préoccuper des hoses que l’ont peut changer et améliorer. En d’autres termes cela signifie qu’il faut s’appliquer à faire évoluer la société et à la rendre meilleure. La culture est donc une nécessité pour l’avancé de l’humanité. La perfectibilité de l’homme l’oblige à se cultiver.
La culture est donc l’ultime but de l’homme, son essence, sa raison de vivre. D’après les textes racontant la création du monde des religions bibliques, Adam et Ève sont les deux premiers êtres humains créés par Dieu. Ils auraient donc été obligé d’établir un contact. En partant de cette analyse on affirme tout comme le fait Marx ue d’homme c’est l’ensemble des rapports sociaux». Or les rapports sociaux relèvent de la culture, on pourrait donc dire qu’il n’existe pas dhumanité en dehors de la culture. Les relations sociales renvoient au langage, la famille, le respect etc…
A quoi ressemblerai donc un homme sans ses relati au langage, la famille, le respect etc… A quoi ressemblerai donc un homme sans ses relations sociales? Un animal humain ? Tout d’abord rappelons ce qu’est une société. Il s’agit d’un ensemble d’individus entre lesquels existent plusieurs rapports: même langue, même territoire, même culture. C’est donc dans la société ue se transmet l’expérience; la création de l’homme tel qu’il doit l’être (être cultivé) se fait au sein de la société par l’intermédiaire de l’éducation.
En effet la famille, le travail, la propriété, la morale, et le langage ne relèvent pas du naturel, il n’ont donc pu apparaître que dans une société. Ainsi l’entré dans la culture va de paire avec l’entré dans la société. Si le passage de nature à culture veut dire apparition de règles de vie sociale cela veut dire que l’homme est devenu un homme uniquement lorsqu’il a intégré une société. On peut donc dire qu’en dehors d’une ociété l’homme n’est pas vraiment un homme (Engels).
Il est un homme «mi-animal» qui vit isolé sans avoir la conscience d’être un homme et qui ne perçoit que ce dont il a besoin. Prenons l’exemple de l’histoire du XVI siècles de Victor de L’Aveyron qui a vécu jusqu’à ses 6 ans seul dans les bois comme un animal. N’ayant jamais était exposé à un environnement social il ne connaissait pas le langage, ni la sociabilité, il n’avait pas développé sa réflexion et ne connaissait presque pas la position debout. En bref il ne possédé pratiquement aucune caractéristique humaine, mise à par son physiqu 0 2