Le veston ensorcelé

Mardi, 6 mai 2014 FICHE DE LECTURE : Présenter une nouvelle fantastique 1. Titre et auteur : « Le veston ensorcelé » de Dino BUZATTI Collection : Texte trouvé sur Internet, nouvelle extraite de l’œuvre « le K, (1966) 2. Biographie de l’auteur : Dino Buzatti (1906-1972) est un journaliste, peintre et écrivain italien. Son activité de journaliste a influencé ses écrits ; ses récits fantastiques sont réd- 3. Personnages Alfonso Corticella, pe du costume. Il parait p g éaliste. noirs, est le tailleur is produit un malaise chez son client. Il ne fait jamais payer le costume et disparaît.

C’est le « diable e personnage principal, « je », dont nous ne savons rien sauf qu’il vit vraisemblablement à Milan et qu’il a une femme de ménage et une secrétaire. 4. Une nouvelle fantastique . a) Elle respecte le schéma narratif du fantastique La situation initiale est réaliste : Le narrateur veut un costume semblable à celui d’un homme très élégant rencontré au cours d’une soirée. Célément perturbateur : Il trouve un billet de 10 000 lires dans sa poche, mais il pense à un oubli du tailleur. réaliste) Le récit bascule dans le surnaturel quand le narrateur glisse cinquante millions de lires.

L’avertissement : un vol de cinquante millions de lires a été commis dans une banque. Le narrateur est perplexe ; y a -t- il un rapport ? La transgression : Il continue d’extraire des tas de billets de sa poche puis les dissimule. Il va cacher le costume. « Plus on possède, plus on désire » Il va vivre dans le luxe. es phénomènes surnaturels : D’autres drames se produisent : incendie, mort de personnes….. Chaque fois que le narrateur outire de l’argent de son veston, il se produit dans le monde « quelque chose d’abject et de douloureux ».

Il s’arrête quand une vieille dame voisine se suicide après avoir perdu l’argent de sa retraite. Le narrateur décide de détruire le veston : il le brûle. La sanction . Il redevient pauvre. La situation finale : Le narrateur attend « l’ultime règlement de compte b) Les thèmes fantastiques e récit est rédigé à la première personne, « je ». Le pacte avec le diable : Le narrateur comprend progressivement que le tailleur est le « diable » ) Le vocabulaire du doute, de la peur est largement employé par l’auteur.

Le narrateur passe par différents sentiments : la perplexité, l’avidité, le doute, puis le remords. Exemples : pâlir comme la mort… une tension spasmodique des nerfs… la conscience tourmentée… le remords confus… le souffle me manqua … Terrorrisé…. Malgré l’épouvante que j’éprouvais… ma conscience se dégradait, devenait de plus en plus vi 2 manqua … Terrorrisé…. Malgré l’épouvante que j’éprouvais… ma conscience se dégradait, devenait de plus en plus vile… l’ultime èglement de comptes… ncore la main dans sa poche et que d’autres billets en surgissent. d) Le dénouement La fin laisse planer le doute Après avoir détruit le veston, toutes les richesses du narrateur ont disparu comme si elles n’avaient jamais existé. Personne ne semble surpris de sa ruine subite : a -t- il tout inventé ou est-il fou ? Une voix mystérieuse le condamne : « Trop tard ! Trop tard ! » Chistoire ne se termine pas vraiment : il attend le retour du tailleur qui lui présentera la facture : « l’ultime règlement de comptes son âme. 5.

Un extrait révélateur ? Je savais que chaque fois que je soutirais l’argent de mon veston, il se produisait dans le monde quelque chose d’abject et de douloureux. Mais c’était toujours une concordance vague qui n’était pas étayée par des preuves logiques. En attendant à chacun de mes encaissements, ma conscience se dégradait, devenait de plus en plus vile Tout conspirait pour me démontrer que, sans le savoir, j’avais fait un pacte avec le démon. Le narrateur réalise progressivement qu’il est piégé, qu’il est responsable de tous ces malheurs. Il va comprendre qu’il est dans les mains du démon. 3