Il n’est pas le seul dupeur à être dupé, mais il est sans doute e plus moqué par les autres personnages qui veulent en tirer du bénéfice de lui et ain Cette scène se trouv avant que tous les pe (qui néanmoins n’aur personnages, ce qu’O OF Swip next page te de la pièce, nis pour le dîner e scène à trois ns la pièce : ce qui est important de noter de ces scenes à trois est qu’elles révèlent généralement une complicité entre deux personnages qui dupent et se moquent du troisième larron.
Comme tous les actes précédents, l’acte IV se conclut avec les paroles d’un valet, ici Lisette. De plus c’est Lisette qui ouvre le dernier acte avec n monologue qui annonce la fin de la pièce, soulignant ainsi l’importance et à la fin la supériorité des valets dans l’œuvre (ce qu’on analysera par rapport à cette scène). On pourrait dir Sv. ipe to dire que la scène 3 que nous allons expliquer ne joue pas un rôle essentiel en ce qui concerne l’intrigue de la pièce, mais étant donné que l’œuvre est plutôt une comédie de caractères (comme l’avouent Asmodée et Don Cléofas dans l’épilogue), cette scène est importante, car elle nous dépeigne le type du valet bouffon et niais, Flamand, qui n’a paru que rarement dans le ébut de la pièce et dans cette scène.
Lesage réussi à présenter ce personnage type à travers le ridicule et l’ironie, présentes tout au long de l’œuvre. On trouve deux très courtes scènes de conversation entre la Baronne et Lisette qui précèdent et succèdent la scène : la scène 2 nous prépare pour une visite inattendue (Lisette : « Mais que veut ce monsieur ? y) et dans la scène 4 elles critiquent et se moquent du caractère d’ingénu qu’incarne toujours Flamand (« Voilà le garçon le plus ingénu.
La scène 3 elle-même est courte et il s’agit du ‘nouvel’ Flamand le commis) qui vient remercier la Baronne de lui avoir obtenu ce poste, ce qui est déjà ironique et lui ridicul•se, puisqu’il ne s’est pas rendu compte que la Baronne, comme les autres personnages, ne l’a fait que pour son propre intérêt. Nous allons commencer l’explication par une brève introduction sur le personnage de Flamand et sur la structure de la scène. our expliquer les points signifiants de la scène, notamment la ridicule présentation du caractère de Flamand et l’ironie avec laquelle elle est reçue, nous allons d’abord analyser le rôle du langage (un des aspects principaux de la pièce). Ensuite nous allons d’abord analyser le rôle du langage (un des aspects principaux de la pièce).
Ensuite on commentera l’alliance proposée par Flamand entre lui et la Baronne, mais davantage celle formée entre la Baronne et Lisette qui nous mènera l’élément le plus Important de la scène, à savoir l’ironie, pour en achever l’explication de la scène avec la possible vision de Flamand comme le nouveau Turcaret. La scène commence avec une question impertinente posée par la Baronne, qui s’est dérangée à cause d’une visite inespérée. Cest la seule réplique qu’on entend de la Baronne jusqu’à la deuxième oitié de la scène.
On pourrait donc diviser la scène en deux parties : la première comprend l’exposition de Flamand à propos de son nouveau statut et les répliques ironiques de Lisette, tandis que la deuxième porte sur la requête que Flamand fait à la Baronne, à laquelle cette dernière se limite à répondre aussi avec ironie. Même si la scène se déroule avant toutes les péripéties qui vont changer la situation de tous les personnages, nous sommes introduits dans cette scène à un changement social d’un des personnages : l’ancien valet Flamand est devenu commis.
Suivant les requises de l’unité de temps, la pièce ne dure qu’une journée, ce qui met l’accent sur le ridicule, du fait qu’un valet type comme l’est Flamand se donne les airs d’un vrai commis, quand la seule chose qui a changé en lui sont ses vêtements. On doute que Flamand ne puisse jamais développer son esprit et devenir un vrai homme d’affaires sans scrupules, mais s’il se donne le c développer son esprit et devenir un vrai homme d’affaires sans scrupules, mais s’il se donne le cas ce ne serait quand même pas achevable dans une journée.
D’autre part, son contraire, Frontin, tant donné qu’il est doué d’un esprit de « génie supérieur duquel l’ambition est le moteur, réussi à atteindre ses buts dans une journée, même si Lisette lui avait donné trois ans pour le faire. Flamand, qui ne parlait presque rien se trouve ici au centre de la scène et un des personnages principaux reste presque muette (la Baronne).
Ceci nous plonge donc dans une analyse plus profonde du personnage de Flamand, qui est resté presque inconnu et qui on avait même oublié (ce qui montre que les personnages naifs manquant de la grossièreté et de l’insolence n’ont presque ucune valeur dans la pièce. ) On s’est aperçu tout au long de la pièce du rôle capital que joue le langage en ce qui concerne la duperie et ainsi la réussite (notamment financière). Le vrai rôle du langage dans la pièce est celui de servir comme instrument de la dissimulation et du mensonge, deux caractéristiques essentiels qui lui manquent à Flamand pour devenir un vrai traitant.
La Baronne et Frontin sont les personnages les plus présents dans la pièce et ils sont de même ceux qui parlent le plus, surtout pour atteindre la confiance et pour convaincre ceux qu’ils vont duper. Nous savons aussi que Lisette, valette vive et rusée, emploi surtout la flatterie pour en obtenir le même but, néanmoins nous nous apercevons qu’aucun de ces stratagèmes sont utilisés ni par la B 4 0 néanmoins nous nous apercevons qu’aucun de ces stratagèmes sont utilisés ni par la Baronne ni par Lisette avec Flamand, puisqu’il ne vaut pas la peine d’être dupé.
La Baronne s’était rendue compte qu’un tel idiot lui était inutile dès qu’il révèle sa sottise au début de la pièce (Acte l, scène 4) : « depuis que je suis chez monsieur Turcaret, je deviens délicat Même s’il croit tre devenu un vrai commis, ses manières de laquais vaniteux et naïf lui trahissent. II est vrai que Lisette ne lui reconnait pas (« ce monsieur mais cette « métamorphose » ne se réduit qu’à son apparence physique: il a quitté sa livrée et porte une épée.
L’atmosphère de surprise et d’exaltation, évoquée par Lisette à travers les multiples points d’exclamations, la répétition et ses phrases courtes Eh ! c’est Flamand, madame ; Flamand sans livrée ! Flamand l’épée au côté ! Quelle métamorphose ! s’évanoui lorsque Flamand commence à parler et à se donner des irs de supériorité, notamment en se faisant appeler « monsieur Flamand Le plus il parle, le plus il se trahisse et se ridiculise lui- même.
Il démontre derechef sa naiVeté en avouant que la raison de sa visite est son remerciement pour la baronne, mais surtout en croyant qu’elle « a bien de la bonté pour [lui] » et qu’elle satisfera ses suppliques de lui « faire révoquer Le lecteur ne se s’étonne pas de la réaction burlesque et ironique de la Baronne, puisqu’il sait décidément que la manière d’atteindre ses buts dans cette pièce est à travers la tromperie et non pas la supplique. Le ait qu d’atteindre ses buts dans cette pièce est à travers la tromperie et non pas la supplique.
Le fait que Flamand se réjouisse de gagner « cent bons écus par chacun an » est extrêmement ridicule, étant donné que les personnages qui Ventourent aspirent à beaucoup plus. Le ridicule arrive à son point culminant dans le discours de Flamand quand il cite la « bonne ville » de « Falaise lieu d’origine des Bas-Normands ridicules, ceux qui Flamand appelle des « si bonnes gens ». Ceci nous confirme donc que la place de Flamand n’est pas parmi ces traitants fourbes, mais chez les ridicules ( Falaise) où il se trouve si intégré.
Il ne cesse de se flatter lul même en dévoilant son ridicule travail de la façon la plus élaborée capitaine concierge de la porte de Guybrai b, le rendant encore plus ridicule) et il met l’accent sur son ingénuité de nouveau, car son seul argument pour soutenir qu’il a « un bon droit » est que c’est ce qu’on lui a dit. Aucune alliance ne résiste à cette journée de dupes (exceptée celle de Frontin et Lisette), mais celle qui propose Flamand entre lui-même et la Baronne est la plus ridicule, ce qui est renforcé ar l’ironie utilisée par la Baronne dans la deuxième partie de la scène.
La scène nous révèle le peu d’importance accordée Flamand de la part des autres personnages, commençant par le fait que Turcaret n’a aucun problème de lui retirer de son côté, soulignant ainsi le manque d’affection ou même d’un simple lien entre les maîtres et valets dans la pièce. On aperçoit ce manque d’attention dans cette scène, ét 6 0 d’attention dans cette scène, étant donné que même si Flamand est le personnage qui parle le plus, visant à se montrer plus puissant qu’auparavant, Lisette et surtout la Baronne ne se irigent vers lui que pour se moquer de lui et le ridiculiser avec leur piquante ironie.
Nous remarquons pour la première fois une alliance sincère et désintéressée entre Lisette et la Baronne, même si ce n’est que pour une courte duration et pour amoindrir un personnage plus faible. Comme on l’a déjà vu dans des scènes précédentes (eg : acte 4 sc 7, où Frontin, Lisette, la Baronne et M. Furet s’allient pour duper Turcaret), les personnages s’allient entre eux pour escroquer celui dont ils peuvent tirer le plus grand bénéfice, néanmoins, Lisette et la Baronne n’agissent ainsi ici que our amoindrir un personnage plus faible, ce que souligne leur laideur morale. chemin qu’elles prennent pour railler Flamand est celui de l’ironie. La scène commence avec l’exclamation de la Baronne qui nous plonge dans le ton de méprise envers Flamand qui va régner dans la scène : « Pourquoi laisse-t-on entrer sans avertir ? laquelle Flamand répond avec un ton de complicité, qui n’est pas réciproque (même si c’est ce que Flamand croit) : « II n’y a pas de mal à cela, madame, c’est moi La Baronne reste muette pendant que Flamand se flatte lui-même et c’est ici où Lisette ommence à jouer le rôle d’ironique.
Elle admet (ironiquement) au début de la conversation qu’il doit être traité avec plus de r d’ironique. Elle admet (ironiquement) au début de la conversation qu’il doit être traité avec plus de respect, puisqu’il est « devenu commis Le spectateur et les personnages savent que le respect dans cette pièce n’est vraiment rendu qu’à ceux qui sont fourbes et « génies supérieurs n’importe quel soit leur statut social : le thème de l’égalité et même la supériorité des valets par rapport aux maîtres est aussi inséré dans cette scène, vu que Lisette se onne la liberté d’interrompre et faire des commentaires sans arrêt.
Pour aboutir l’analyse sur Lisette nous allons commenter la fin de la scène, qui représente le moment le plus comique mais surtout le plus évident manque de respect envers Flamand de la part de Lisette. Elle commence par lui repousser, lui jetant hors la chambre, pour ensuite se moquer de lui avec ses répliques : la répétition de « allez allez » renforce le rejet, suivit chaque fois par une moquerie de son statut monsieur le capitaine concierge ») et du lieu de son travail à votre porte de Guibray ») espectivement, raillant ainsi la fierté exprimée par Flamand il y a quelques instants.
Nonobstant l’attaque de Lisette progresse en gradation en lui avouant à Flamand que « nous savons ce que nous avons à faire » (qui naturellement n’a rien à voir avec sa supplique), que « nous n’avons pas besoin de vos conseils » (les deux répliques suivies par un « oui » et « non » respectivement, soulignant derechef le rejet de Flamand) et en lui récriminant qu’il « ne serait jamais qu’un sot » (réplique renfo B0 Flamand) et en lui récriminant qu’il « ne serait jamais qu’un ot » (réplique renforcé dans la scène suivante où elle affirme qu’ayant été laquais « il devrait bien être déniaisé ». Lisette démontre être supérieure à Flamand à travers ces mots, ceux qu’achèvent la scène (« Cest moi qui vous le dis, da ! entendez- vous ? et son ton, qui évolue de l’ironie à l’impertinence, ne lui laissant pas d’option à Flamand de lui répondre.
Mais il n’est pas le seul dans la scène à être affaibli par Lisette, puisque la Baronne, en tant que maitresse, joue le rôle le plus insignifiant, se limitant à répondre brièvement aux suppliques de Flamand vec de l’ironie : « mon pauvre Flamand » (feignant une complicité qu’elle rejette dès le début), « jy donnerai toute mon attention », « j’y ferai tout mon possible, puisque vous y êtes intéressé. » En dernier lieu nous commenterons la possible perception de Flamand comme le nouveau Turcaret, idée suggérée par Flamand qui nous parait d’abord ridicule, mais qui pourrait se révéler autrement.
Flamand veut et il est même convaincu qu’il va suivre les pas de son ancien maître pour se convertir dans un homme d’affaires (« Monsieur Turcaret a, dit-on, commencé par là : il mite même les actions de Turcaret en lui disant à la Baronne « Je vous enverrai, madame, de petits présents de fois à autres C’est pourtant Turcaret lui-même qui avoue à la Baronne que Flamand « a l’esprit trop bonasse » et « cela ne vaut rien pour les affaires » (Acte Il, scène 3). Nonobstant, le spectateur s’est aperçu du ridicu rien pour les affaires » (Acte II, scène 3).
Nonobstant, le spectateur s’est aperçu du ridicule du caractère de Turcaret : personnage qui représente un mythe social du laquais financier, d’origine Bas- Normand, terre des ridicules où Flamand se trouve à présent, endant ainsi beaucoup plus accessible l’idée de Flamand comme le double burlesque de Turcaret. Il est ainsi important de noter à cet égard que la vanité sociale de la société française au début du XVIIIème siècle est présentée à travers les personnages de Turcaret, sa femme et Flamand. our conclure, nous pouvons alléguer que cette scène a une importance par rapport à l’œuvre en son entier en ce qui concerne le jeu de l’ironie, employé surtout par Lisette. Elle incarne aussi un des thèmes principaux de la pièce, celui de la supériorité des valets, démontrée largement ici par Lisette. Ce qui est renforcé aussi dans la scène est l’importance de l’intelligence et de la capacité de jouer avec l’ironie et la satire pour amoindrir les autres personnages et atteindre ses buts.
Quant à Flamand et Turcaret, plutôt que personnages antipathiques ils se présentent comme ridicules aux yeux des spectateurs et des autres personnages.