Nous pouvons alors ous demander en quoi la socialisation primaire contribue à la reproduction sociale. Dans un premier temps, nous verrons que la socialisation primaire contribue effectivement à la reproduction sociale et nous verro doivent être nuancés Tout d’abord, nous reproduction sociale p g os peuvent et Ines limites. tribue à la facteurs de la socialisation primaire. En effet, ce phénomene est illustré par de nombreux exemples, théorisés par des sociologues reconnus.
Un des ouvrages les plus connus est celui de Pinçon et Pinçon- Charlot intitulé Sociologie de la Bourgeoisie où est décrite ‘importance de l’entre-soi dans les milieux aisés. Dans la haute bourgeoisie, la reproduction sociale s’effectue par I Swige to next page la participation à des rallyes, l’habitation de beaux quartiers mais aussi par un langage cultivé et un habitus consistant en une manière de penser et d’agir spécifique par exemple. Les rallyes décrits dans le document un ont un rôle important ; ils permettent aux parents de sélectionner les relations sociales de leur enfants.
Le but premier est de conserver l’entre-soi, mais des mariages peuvent aussi résulter de la participation à ces rallyes. Béatrix La Wita insiste elle aussi sur la culture et les principes des familles bourgeoises ; la ritualisation du quotidien, Part du détail et le contrôle de soi. Ces phénomènes peuvent également être retranscrits dans les milieux moins aisés. En effet, la culture ouvrière est caractérisée par un travail difficile, voire dangereux, la fierté de la succession des postes ou de l’entreprise familiale, la solidarité ainsi que les mêmes lieux d’habitations.
La famille est donc le premier élément de la socialisation d’un enfant, en lui transmettant des normes et des valeurs lui permettant de ressembler à ses proches plus tard. L’école est également un des facteurs contribuant à la reproduction sociale ainsi qu’à la socialisation primaire dans le sens où elle fait apprendre aux élèves les règles de vie en société telles que la politesse, savoir vivre en communauté, le respect de l’autorité et des autres, ainsi que le travail ou même la soumission. Sur les cours de récréation, les plus jeunes peuvent également se socialise 2 OF s ou même la soumission.
Sur les cours de récréation, les plus jeunes peuvent également se socialiser, ils testent les limites et apprennent des règles à respecter ; il ne faut pas richer, mentir ou voler. En grandissant, on remarque que les jeunes on tendance à suivre le parcours professionnel de leurs parents ; d’après le document 3, sur 100 étudiants en classes préparatoires, 42 sont des enfants de cadres ou des personnes de profession intellectuelles supérieures contre seulement 6 enfants d’ouvriers. D’après ce tableau, les enfants de cadres sont sur-représentés en terminale scientifique et en classes préparatoires.
A l’inverse, les enfants d’ouvriers sont sous-représentés. Pour Pierre Bourdieu l’école reproduit les inégalités sociales ; on peut distinguée la classe dominante et la lasse dominée. Les enfants de cadres ont donc davantage de chances de réussir que les enfants d’ouvriers qui vont subir une acculturation. Cela peut s’expliquer par un désir plus faible et une considération moins importante pour le travail scolaire de la part des enfants d’ouvriers, qui comptent se tourner plus tard vers des professions manuelles et non intellectuelles.
Le groupe de pairs joue également un rôle primordial dans la socialisation primaire. Le groupe de pairs se définit comme représentant un ensemble de personnes se ressemblant socialement, ayant la même classe ociale et partageant le même habitus. Effectivement, les jeunes se socialisent en regardant faire les perso 3 OF s partageant le même habitus. Effectivement, les jeunes se socialisent en regardant faire les personnes qu’ils côtoient régulièrement.
Nous pouvons ainsi affirmer que la famille, l’école et le groupe de pairs contribuent à la socialisation primaire mais également à la reproduction sociale. Ces propos peuvent néanmoins être nuancés. Il existe certaines limites qui font que la socialisation primaire ne contribue pas toujours à la reproduction sociale ; le groupe de airs peut se différencier de la classe sociale d’origine en fonctions d’acteurs divers et variés (loisirs, situation géographique, établissement fréquenté… ).
C’est ce que présente Bernard Lahire dans le document 2 en contrant la thèse de Pierre Bourdieu et de son déterminisme social, car pour lui, l’individu n’est pas uni-dimensionel mais peut appartenir à plusieurs groupes sociaux en même temps, à travers le groupe de pairs par exemple. On remarque notamment que dans les cités, la bande est un lieu de socialisation qui peut transmettre des normes et des valeurs qui n’ont pas été transmises par la famille. Dans certains cas, les bandes n’ont plus de fonction de socialisation proprement parler et l’anomie y règne.
A titre d’exemple, nous pouvons notifier la présence de certains enfants de classes sociales supérieures dans les bandes où se retrouvent généralement les jeunes de classes sociales moyennes voire basses. Le document 5 met en avant l’importance du groupe de pairs, et plus particulièreme 4 OF S voire basses. Le document 5 met en avant l’importance du groupe de pairs, et plus particulièrement de la « culture jeune » qui se caractérise par des sorties et passions communes, un style estimentaire accordé mais aussi des goûts musicaux partagés par tout les membres du groupe de pairs.
Nous pouvons ainsi dire que le groupe de pairs influe sur la socialisation primaire d’un individu et qu’il n’est pas impossible que ce groupe de pairs soit différent du milieu social d’origine. L’individu peut également être acteur de son destin social. Cet argument est défendu dans le document 6 qui met en avant des parcours atypiques où des individus changent de statuts sociaux au cours de leur vie. Cela peut s’expliquer par la motivation personnelle de l’individu, mais aussi par la pression familiale ou a personnalité de la personne en question.