C’est pourquoi l’expérience de désir est à première ue une expérience négative, une source de souffrance : c’est la perte d’un astre qu’on admirait et qui était source de plaisir. Le S to page désir est-il seulemen on manque ? On com on désire ce dont on besoin et le désir sel poursuivrons par dés S. v. p next page -t-on que ce dont thèse selon laquelle ion entre désir et on. Ensuite, nous ue pas, a – Thèse : on désire ce dont on manque. a) Amalgame entre désir et besoin. Le désir se distingue du besoin.
Le désir est une disposition particulière qui incline quelqu’un à avoir tel type de comportement, devenu conscient de son objet : je prends onscience que j’ai faim et mon désir va se rapporter vers un objet précis, tel telle ou telle nourriture. Généralement, on oppose le besoin et le désir. Le besoin serait un manque dont la satisfaction est nécessaire à la vie, alors que le désir est contingent, c’est-à-dire qu’on pourrait ne pas le satisfaire. On a besoin du nécessaire, on désire le superflu : manger et boire sont des besoins tandis que le bonheur et le plaisir sont des désirs.
D’autre part, l’absence de satisfaction d’un besoin induit une insuffisance. L’insatisfaction d’un désir entraîne une frustration, plus ou moins justifiée. Le besoin serait naturel, d’origine physique, le désir serait artificiel, d’origine psychique. Enfin, le besoin aurait un objet susceptible de le contenter provisoirement. Alors que le désir serait sans objet pouvant le combler, même momentanément. b) Schopenhauer : Le désir est une souffrance. Schopenhauer, dans Le Monde comme volonté et comme représentation, ne fait pas de distinction entre besoin et désir : car ils sont tout deux issus d’un manque.
A travers une vision pessimiste, il parle du désir comme source du malheur de l’homme. La satisfaction complète et durable du désir st impossible car son contentement est illusoire, décevant, insatiable et donne naissance à un nouveau désir. Ainsi le désir est un manque, une privation sans aucune issue. Il emprisonne l’homme dans Pinsatisfaction le maintenant dans une perpétuelle inquiétude : il le plonge dans la recherche infinie d’une satisfact 2 maintenant dans une perpétuelle inquiétude : il le plonge dans la recherche infinie d’une satisfaction irréalisable.
Cette philosophie de Schopenhauer rejoint la philosophie bouddhiste qui soutient également que le désir est synonyme de souffrance. De ce fait, il aut se libérer du désir, s’en détacher et y renoncer, par exemple par la méditation qui suspend la pensée. c) Platon : le désir est un manque. Schopenhauer souligne que le désir est un manque. De même, pour Platon on ne désire que ce dont on manque. On désire le bonheur car on ne se sent pas assez heureux, on désire l’amour car l’on n’est pas encore aimé. Dans Le Banquet Platon analyse la forme particulière du désir, l’amour.
L’amour est l’expression d’un manque, et ce que l’on recherche ce n’est pas l’objet immédiat mais ce qu’il permet. Dans son sens brut, ce que veut l’amour c’est la procréation et l’enfantement. En effet, la procréation est ce qu’un être mortel peut perpétuer dans l’éternité. Dans un sens approfondi, l’amour utilise la fécondité des âmes, tels que les poètes, les artistes et les hommes politiques, qui donnent naissance à des idées intemporelles. L’objet de l’amour n’est pas l’objet immédiat mais l’immortalité.
On peut ajouter que d’après Platon « le corps est le tombeau de l’âme C’est-à-dire que nous somme esclaves de nos désirs issus du lien de l’âme et du corps, non seulement la nourriture et la boisson, mais aus 3 issus du lien de Pâme et du corps, non seulement la nourriture et a boisson, mais aussi l’ambition, la richesse pour de plus grands plaisirs. Il faut donc savoir maitriser ses désirs avec le corps afin que l’âme puisse effectuer son désir spécifique : la recherche du vrai. ll- Antithèse : on ne désire pas que ce dont on manque. ) HEGEL : Le désir du désir de l’autre. Contrairement à Platon, Hegel pense que le désir n’a pas à être maîtrisé. Selon lui, le désir n’est pas simplement un rapport égoïste à soi mais aussi position de l’autre : tout désir est désir du désir de l’autre. On peut voir ici ce qui différencie le besoin et le désir. Ce dernier est une lutte pour la reconnaissance alors que le besoin m’inscrit dans le cycle de la consommation. Au sens fort du terme, le désir est déterminant du sujet, permettant l’homme de s’établir comme homme.
Prenons pour exemple, la relation amoureuse : on désire non pas le corps mais le désir de l’autre, eest-à-dire que l’on veut être désiré ou aimé ou encore reconnu dans sa valeur humaine. De même, c’est le cas dans le rapport à l’objet. II est humain de désirer ce que désirent les autres parce qu’ils le désirent. Un objet inutile peut être désiré car il fait l’objet d’autres désirs. Pour désirer vraiment, les hommes doivent faire appel à autrui : ils n’ont pas de désirs propres. b) SPINOZA: Le désir mimétique. Dans le même sens, Spinoza parle d’un désir mimétiq 4 propres.
Dans le même sens, Spinoza parle d’un désir mimétique, imitatif, car on désire ce que désire autrui. Cependant, pour désirer un objet il n’est pas essentiel que l’autre désir l’objet, on peut simplement imaginer que l’autre le désir. Ainsi, le déclencheur du désir c’est l’autre, son désir et sa satisfaction : on désire par jalousie et compétition. Mais Spinoza voit encore plus loin et ontredit de front la définition du désir selon Schopenhauer. Selon lui, le désir est l’incarnation de la puissance, l’essence et la nature même de Ihomme.
Le désir n’est ni manque ni souffrance mais au contraire un excès de vie et d’efforts afin de « préserver son être pour Spinoza, le désir est la condition du bonheur de l’existence. A travers une vision optimiste, il nous livre l’idée selon laquelle l’homme doit ambitionner les passions joyeuses et éviter les passions tristes. En ce sens, il réfute Platon pour qui philosopher, c’est apprendre à mourir. c) ÉPICURE: certains désirs seulement. Chez Épicure, l’objectif du désir est d’atteindre le plaisir entendu négativement comme une absence de trouble et de douleur.
Selon lui, il y a des désirs naturels et nécessaires comme manger et boire, qu’il faut satisfaire. Des désirs naturels mais non nécessaires comme les plaisirs de l’amour, que l’on peut satisfaire, le cas échéant. Enfin, les désirs ni naturels ni nécessaires comme la ric S l’on peut satisfaire, le cas échéant. Enfin, les désirs ni naturels ni nécessaires comme la richesse ou l’immortalité, des désirs infructueux parce qu’ils apportent plus de souffrance que de laisir et naissent d’opinions vides.
Le plaisir des désirs naturels entraine dans le corps une plénitude que Pépicurlsme appelle aponie (ou absence de douleur), tandis que dans l’âme elle favorise une plénitude nommée ataraxie (ou absence de trouble). ‘homme qui ne désire que ce dont il est en mesure d’obtenir connaitra un bonheur perpétuel. Selon la philosophie stoïcienne, le sage ne contredit plus les désirs et les choses. Ce qu’il désir, ce sont les choses telles qu’elles adviennent. Ce ne sont pas les évènements qui troublent les hommes, mais les jugements qu’ils ortent sur les évènements.