Dans ce système, les anques commercial pleinement un rôle d l’économie d’endette 1980. Cette situation Les profits non dist p g du pays assume amie. En France, ées 1960 aux années ntes raisons : s pour prendre en charge la forte croissance des investissements des « Trente glorieuses Cette faiblesse de rautofinancement impliquait le recours à l’emprunt. -A cette époque, les ménages ont une forte épargne qu’ils placent dans les banques d’une part parce qu’ils ont une confiance limitée dans la Bourse et d’autre part parce que les banques, qui appartiennent à l’Etat, développent leurs réseaux pour attirer la lientèle. Les banques fournissent l’essentiel du financement externe indirect par des prêts à long terme aux entreprises. En conséquence, elles sont souvent obligées de se refinancer à la Banque centrale dont les taux d’intérêt dépendent de la politique monétaire de l’Etat. – L’Etat pe peut ainsi piloter indirectement l’orientation des investissements publics et privés en prenant à sa charge une partie des intérêts que doivent payer les entreprises qu’il veut encourager. Le Trésor Public va ainsi devenir le financier principal de l’économe en s’appuyant sur les banques nationalisées.
Il lui suffit de subventionner les taux d’intérêt pour en abaisser le coûts pour les secteurs d’activités qu’il veut promouvoir. 3. Cette période est relativement inflationniste car le financement de l’économie repose en partie sur une création de monnaie supérieure à l’augmentation en valeur du PIB. b) – L’économie de marchés financiers à partir des années 1980 1. A partir des années 80, les entreprises, les ménages et l’Etat ont eu de plus en plus recours aux marchés de capitaux avec ses taux d’intérêt flexibles. On est entré dans une économie de marchés financiers.
Cette montée de la finance externe directe ‘est traduite par une désintermédiation bancaire. pour les marchés financiers. Ceci s’explique – Par la volonté de l’Etat de déréglementer les marchés de capitaux pour en faciliter l’accès et pouvoir emprunter à moindre coût pour financer son déficit budgétaire croissant en émettant des bons du trésor sur le marché monétaire et des obligations du trésor sur marché financier. On a eu trois types de réformes capitales dans les années 1980, plus précisément après 1983, qui ont modifié le système de financement de l’économie française rapidement.
C’est ce qu’on appelle la règle des 3D dérèglementation : moins de contrôles exercés sur les banques qui doivent plus obéir à la régulation du marché qu’à la réglementation étatique ce qui ne signifie pas que cet 2 obéir à la régulation du marché qu’à la réglementation étatique ce qui ne signifie pas que cette dernière a totalement disparu ; – décloisonnement : moins de limites entre les différents types de marchés, monétaires et financiers notamment car les agents économiques peuvent accéder au marché monétaire autrefois réservé aux banques et parce que les nouveaux titres émis (Titres monétaires, SICAV, FO… font la jonction entre le court et le long terme. – désintermédiation : on incite les entreprises, notamment par la fiscalité, à se financer par le biais d’autres sources de financement que les banques. Ces trois types de réformes Incitent les secteurs institutionnels chercher sur le marché financier leur source de financement car ce dernier est plus adaptable à leurs besoins. Par la volonté des entreprises d’emprunter à moindre coût soit en émettant des actions, soit en émettant des obligations dont le taux d’intérêt à long terme était inférieur au taux d’intérêt bancaire. Par la volonté des épargnants de se protéger de l’inflation en plaçant leur épargne à la Bourse dont les rendements (dividendes et plus value pour les actions, taux d’intérêt à long terme pour les obligations) sont supérieurs au rendement des placements bancaires. – Par la volonté des banques de se réorienter vers les marchés de capitaux soit pour placer leurs liquidités soit pour emprunter à moindre coût des ressources monétaires, soit pour servir d’intermédiaire entre ces marchés et leurs clients. Les banques ont ainsi pu compenser la baisse relative des revenus qu’elles tiraient des crédits.