Nous venons d’assister au cours des 40 dernières années à un changement radical des comportements de fécondité de la plus grande partie des populations du monde. La grande majorité des pays en développement ont fait une transition d’une haute fécondité à une fécondité inférieure à trois enfants par femme, et parfois même inférieure au niveau de remplacement. La plus grande partie des pays développés sont passés d’une fécondité basse, mais supérieure au niveau de remplacement, à une fécondité nettement inférieure au niveau de remplacement. 3 Il est encore trop tôt pour savoir si la fécondité se maintiendra à long terme à des n remplacement. Si c’é changer profondéme de de l’immigration fort 34 Les pays qui ont a next page u niveau de ent amenés ent en conséquence Swige to next page aujourd’hui encore une très forte fécondité sont, pour nombre d’entre eux, déjà la proie de grandes difficultés politiques et économiques, et on ne peut qu’être pessimiste sur leur futur à court et moyen terme.
II y a là tous les éléments d’un cercle vicieux, le chômage, en particulier des jeunes, engendrant écontentement, violence et instabilité politique, tandis que cette dernière freine le développement économique et engendre encore plus de chômage et de mécontentement.. 5 Dans le court et le moyen terme, la Chine semble avoir tous les atouts pour un développement rapide qui l’amènerait à devenir la première puissance économique du monde : elle a maitrisé son accroissement démographique, mais n’a pas encore à faire face une population âgée. Elle a une stabilité politique, une population éduquée et d’immenses réservoirs de main-d’œuvre.