La création monétaire, souvent appelée familièrement « la planche à billets », est le processus par lequel la masse monétaire d’un pays ou d’une région (comme la zone euro) est augmentée. Au plan matériel, cela s’est d’abord traduit par la récolte de biens ayant une valeur reconnue (métaux précieux etc) ou leur fabrication (frappe de pièces, impression de billets), ou de plus en plus de nos jours par un jeu d’écriture dans un livre comptable (Inscription dun montant au crédit d’un client par un ?tablissement financier en contrepartie de l’engagement d’un emprunteur).
Sous l’empire de la m monétaire était direc en fonction du destin vers l’or) et des autre rançon, etc. ). S p next page nt ou or), la masse de métal disponible, épuisement, ruée rce, pillage, tribut et Dans le monde contemporain, l’essentiel de la monnaie est scripturale, créée par le crédit (émission de dette échangeable) dans les limites qui sont imposées aux établissements de crédits (réserves obligatoires etc. et détruite par extinction des ettes sous-jacentes (par remboursement ou autre) ; la masse monétaire évolue constamment. Les monnaies ayant une valeur propre égale à leur valeur faciale (comme les pièces de métal précieux) ayant quasiment disparu, il ne reste aujourd’hui que des monnaies fiduciaires, qui sont en principe représentatives de biens de valeur ou de créances.
Le principe de la création de ce genre de monnaie est tout aussi simple, même si les variantes et déclinaisons sont en nombre illimité en f fonction des détails pratiques : il suffit de disposer d’une quantité e biens (bien au sens le plus large, en y incluant la capacité ? rendre des services), ou de créances et d’émettre des titres pour une valeur rigoureusement identique, donnant droit à une part proportionnelle des biens en question.
Chaque titre matérialise ainsi une promesse de pouvoir disposer du bien que la monnaie représente. La différence fondamentale, c’est que l’émission n’est plus contrainte par un élément physique (ce qui est le cas pour les devises modernes depuis l’abandon de l’étalon de change or). La masse monétaire est donc potentiellement infinie, au risque de faire perdre toute valeur à la monnaie, ce qui menacerait l’économie en rendant plus difficiles les échanges.
La création monétaire est donc encadrée par des règles et des pratiques. Le pouvoir du système bancaire dans son ensemble de créer de la monnaie apparaît bien si, pour simplifier, on considère l’ensemble du système bancaire comme une banque unique. Tout prêt à un agent est dépensé et la monnaie sort du compte du déposant concerné mais la monnaie revient, dans les comptes es fournisseurs ou prestataires, à la banque qui dispose ? nouveau de la liquidité nécessaire à d’autres prêts. s banques, collectivement, disposent donc d’une possibilité remarquable : l’expansion de leur actif (par émission de créances accordées aux Agents Non Financiers – ANF), entraîne instantanément celle de leur passif à l’équivalence (les dépôts ? vue). Mais l’expansion du passif est limitée car il existe des possibilités organisées ou spontanées de ponction sur leur circuit monétaire propre. Ces « fuites » sont . la demande de mon 2